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1066Une courte note de Martin Armstrong, ce 3 août 2015 sur son site ArmstrongEconomics.com résume la situation des “rumeurs” aujourd’hui à Washington («Buy rumors but sell news»). Pour faire bref, on résumera cela en trois points.
• Le premier est que l’étau se resserre sur Hillary Clinton, pour son affaire d’e-mails couverts par le secret et utilisant le privilège d'influence de la secrétaire d’État, utilisés à des fins de collecter de l’argent pour la fondation qu’elle dirige avec son mari. Une enquête officielle est de plus en plus probable, qui aurait toutes les chances de pulvériser littéralement la candidature d’Hillary en 2016. Les pressions s’accentuent pour que le vice-président Joe Biden, – qui ferait un bien piètre candidat, – annonce sa candidature officielle pour 2016. Armstrong estime que les démocrates devraient perdre les élections de 2016.
• Si Donald Trump est accepté par le parti républicain, où il est plus que jamais favori, il a toutes les chances de gagner. Mais les caciques du parti, menés par le Speaker de la Chambre John Boehner, sont inébranlablement et viscéralement contre lui, ce qui rend très improbable une possibilité de désignation. On sait par ailleurs que tous les autres candidats à la désignation républicaine, renchérissant en fait de médiocrité, accumulent des scores d’une impopularité consternante au sein du parti républicain, et au-delà, au niveau national.
• Il reste alors la possibilité d’un éclatement du parti républicain entre pro- et anti-Trump, ou celle d’un troisième parti de type-“indépendant” qui serait celui de Trump. Cette possibilité-là achèverait de transformer l’élection de 2016 aux USA en une épopée qui tiendrait d’une aventure révolutionnaire dont nul ne peut dire ce qu’il en résulterait, et ce qui en resterait du Système lui-même.
Paysage extraordinaire par les non moins extraordinaires contraction du Temps et accélération de l’Histoire. En deux mois, les élections les plus verrouillées de l’histoire électorale US (Hillary versus Jeb Bush) se sont transformées en une perspective totalement incontrôlables et imprévisible, et par conséquent véritablement révolutionnaire sans qu’aucun élément au départ antiSystème ne soit intervenu. Le Système se suffit à lui-même pour la déstabilisation de lui-même.
«Behind the curtain more and more Democrats are trying to urge Joe Biden to run for President since the Inspector General suggested that Hillary should be criminally investigated for deleting emails and taking hundreds of million of dollars from foreign government while Secretary of State for he pretend charity. Our computer model had warned that the Democrats should lose 2016. However, we also saw the potential for a split in the Republicans forming a 3rd Party.
»Trump is doing amazingly well because he is effectively anti-politician and that is the rise of the discontent we have seen for 2016. If he stays within the Republicans’ camp, true the machine will try to rig the game against him. This is Rand Paul’s fatal mistake. He is trying to stay within the fold. You will never achieve political reform from within. It has never been done. Even Teddy Roosevelt split to for his Progressive Party embracing Marxist socialism all because they failed to understand how the economy was evolving.
»While the news claims that 50% of the Republican Party is against Trump, that is the die hard professionals for they want to keep things as they are. If Trump actually stayed within the Republican Party, then if he becomes the candidate he would win. The trouble is getting to that position of candidate because Boehner will do whatever it takes to ensure Trump does not get that position. Boehner is clearly the worse enemy of the Republican Party itself. Boehner has sided with Obama against his own party to keep Washington as Washington – the country club for the rulers of the world.»
Mis en ligne le 3 août 2015 à 10H33