D’une narrative l’autre

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D’une narrative l’autre

10 août 2012 – Considérée comme elle doit l’être, comme le facteur dynamique actuel et temporaire de la crise haute, la crise syrienne s’est largement ouverte à différentes opportunités et destinées affectant aussi bien la Syrie que les acteurs extérieurs, proches et lointains. La démission de Kofi Annan, le 3 août, est l’événement symbolique marquant cette nouvelle phase. La notion de cette crise syrienne se transformant en “piège”, singulièrement pour les pays du bloc BAO, rencontre le jugement de divers observateurs. Ainsi M K Bhadrakumar, un de nos commentateurs favoris pour le domaine, écrit-il le 9 août 2012 :

«[…T]he West faces a Hobson’s choice. Of course, Washington will know this is a trap. The point is, it is going to be a trap — this kind of proxy war developing in Syria which may be fought inconclusively for months, if not years. The ‘regime change’ is supposed to be a quick, in-and-out operation for it to be cost-effective. Or else, the events might spin out of control, as they did in Iraq…»

Selon le même M K Bhadrakumar, Russes et Chinois ont admis qu’il n’y avait plus rien à faire selon les méthodes d’arrangement diplomatique, donc qu’on ne pouvait désormais faire autre chose que laisser faire. («Both Russia and China have decided to move on with life and leave the Syrian killing fields open to the brave lads — or idiots, depending on how you look at life — from Turkey, United States, Saudi Arabia and Qatar.») Ce constat implique que les méditations de Poutine sont terminées pour ce point, que le constat est celui d’un emportement et d’une incontrôlabilité dans le chef des principaux acteurs du bloc BAO dans la crise. “Puisqu’ils le veulent, qu’ils s’y mettent, et bon vent…” ; cela, en effet, parce qu’il s’avère de plus en plus que la crise syrienne est, contrairement aux intuitions géniales du ministre turc Davutoglu, une sorte d’abcès de fixation de la crise haute, appelé à durer, producteur roboratif de désordres divers et prompt à diffuser partout ses métastases de désordre…

“Partout” ? Il est remarquable de constater combien, en quelques jours, la crise syrienne s’est diffusée hors des frontières du pays et a déjà trouvé deux points de fixation fondamentaux, qui impliquent et menacent l’équilibre des positions du bloc BAO dans la région. Il s’agit bien entendu de la Turquie d’une part, des pays du Golfe et singulièrement de l’Arabie d’autre part.

• La Turquie, triomphante il y a un an, se débat aujourd’hui dans un piège qu’elle a elle-même largement contribué à mettre en place. L’enjeu est de savoir si ce pays fournira, sous l’impulsion et la pression de ses étranges “amis” manipulateurs selon leurs propres données faussaires (les USA et l’Arabie), les gros bataillons d’une intervention en Syrie qui la placerait dans une position intenable de type schizophrénique : chaque avancée vers la Syrie alimenterait à la fois une avancée contre elle des Kurdes en voie de réunification, et une fragilisation accélérée du régime turc lui-même. The Mood of Alabama (MoA) publie le 8 août 2012 une analyse très détaillée de la situation de la Turquie sous le titre désormais fameux de «Could The War On Syria Create Regime Change in Ankara?», où l’on trouve le paradoxe d’une armée turque traditionnellement fidèle à Washington (c’est contre elle qu’Erdogan avait renforcé son propre régime affirmant son indépendance des USA), pour l'instant fort peu inclinée à suivre “les ordres” des USA d’envahir la Syrie. La fièvre est telle à Ankara qu’on entend le chef du parti Saadet, Mustafa Kalamak, affirmer que la Turquie est le véritable objectif des “puissances impériales” dans la crise syrienne et que son pays risque la “désintégration” (voir le 10 août 2010)… Il est difficile de débusquer une situation plus schizophrénique, qui pourrait aussi trouver son issue dans une bataille opposant Erdogan à Davutoglu… En attendant, MoA conclut :

«Making nice with the army while his government holds 68 of its generals in jail will not be easy. I find it unlikely that the Turkish military really wants to fight Washington's proxy war in Syria for Erdogan's gain. Should Erdogan give his army the order to invade Syria the regime change operation against the Syrian government may end up changing his regime.»

• Stupéfiante, – une fois de plus, ce terme, – la rapidité avec laquelle s’est répandue, en quelques jours, l’idée de la fragilité du régime saoudien avec la possibilité d’un très rapide regime change dans cette poutre-maîtresse du dispositif du bloc BAO dans la région. Un article de David Ignatius, le 6 août 2012 dans le Washington Post a largement alimenté l’emportement des prévisions catastrophiques à cet égard. Ignatius y parle essentiellement de Prince Bandar (vivant ? Mort ? Chi lo sa ?) et de la panique des multitudes de princes dans un pays “on the edge”… Ignatius va jusqu’à citer deux fois PressTV.com, cette infamie iranienne qui ne peut-être que “propagande”, au contraire de lui-même cela va de soi, – mais tout de même pour en tenir compte et même ne plus être loin de partager l’analyse considérée : «Iran’s Press TV on July 27 featured an interview with an analyst headlined: “Collapse of al-Saud regime becomes more realistic than before.” The information may have been Tehran’s propaganda, but it helps explain why the Saudi monarchy is going to battle stations.»

Il est intéressant, en l’occurrence, de citer Webster Griffin Tarpley (une interview à PressTV.com, justement, ce 8 août 2012). Cet historien a une vision en général très pessimiste, en prêtant au bloc BAO, et aux USA précisément, une grande capacité de machination. Cette fois, Tarpley, citant notamment Ignatius, développe une appréciation où son extrême pessimisme se renverse, par rapport à ses engagements courants, et se développe aux dépens de la situation en Arabie, qu’il juge au bord d’évènements cruciaux… D’une certaine façon, Tarpley devient optimiste.

«“You’ve got again this whole archipelago of revolutions that could break out in the Gulf. This would I think shift many elements of power, not even in the region but in the world," American author and historian Dr. Webster Griffin Tarpley said in a Press TV interview on Tuesday. "If Saudi Arabia goes into revolution then you will see the imperialists shift their assets to try to shore up the regime in Riyadh,” Tarpley added.

»In his remarks, the US historian referred to a recently-published article by David Ignatius in the Washington Post… […] [H]e quotes remarks made a few days ago “by Mr. Ali al-Ahmed on Press TV about the spreading of the rebellion inside Saudi Arabia, how the end of Ramadan will mark an escalation of this and how indeed factions are beginning to form in the royal family that could lead to a destabilization of Saudi Arabia.” “This (a revolution erupting in Saudi Arabia) would of course put a monkey wrench into the NATO plans for Syria,” Tarpley noted.»

• Dans le même article déjà cité, M K Bhadrakumar rapporte quelques propos d’un homme qu’il tient pour un brillant expert russe des affaires du Moyen-Orient, Yevgeniy Satanovski le bien-nommé et président de l’Institut du Moyen-Orient à Moscou (interview uniquement en russe, dont M K Bhadrakumar nous donne quelques éléments traduits par lui-même). Satanovski juge la position d’Assad assez bonne, avec la possibilité pour lui de tenir longtemps, notamment contre une intervention de la Turquie qui serait freinée, comme on s’en doute, par simple mécanisme du piège signalé plus haut : «The border with Iraq is controlled by the Kurdish peshmerga who are Bashar’s allies… Clearly, Bashar will use these opportunities and show the utmost toughness. That is, if Turkey strikes him, Kurds will strike Turkey in the rear.» Quant à une intervention du bloc BAO as a whole, avec tout le bataclan américaniste du président Obama, Satanovski la juge, en bon expert rationnel, tout à fait improbable parce que folle, – avec une réserve tout de même (soulignée en gras par nous-mêmes) : «What kind of a madman would start a war in an election year? […] If there is a war with Iran, it can be attributed to Iran’s nuclear programme or its aggressive behavior. But a war with Syria? Why? Well, in this world anything can happen, but the chance [of Western military intervention in Syria] is minimal.» Nous serions tentés de dire, nous, que c’est bien parce que c’est une complète folie et que “dans ce monde tout peut arriver”, particulièrement ce qu’il y a de plus fou, que les chances (?!) d’une telle intervention ne sont pas si minimes…

• Dans Strategic-Culture.org, le 10 août 2012, l’expert Andrei Volodine tente de donner une explication générale rationnelle de l’ensemble des évènements en cours. Il s’agit, selon lui, de la transformation d’une situation de domination des USA en un “monde post-américain”, polycentrique, – selon la thèse générale du monde unipolaire devenant multipolaire. La chose est brillamment expliquée, mais l’on sent, ici et là, percer l’incrédulité stupéfaite qui colore de plus en plus les analyses des experts russes, devant la politique générale menée par le bloc BAO. Ce passage ci-dessus est à cet égard révélateur (les “acteurs” dont il est question étant naturellement les brillants interprètes de la partition BAO), d’autant qu’on y retrouve les nouvelles tendances à la mode, – menaces de déstructuration et d’effondrement contre la Turquie et l’Arabie…

«These “actors” don’t fully realize what the overall picture looks like. It leaves them totally unprepared for possible unfavorable turn of events. The probable situation changes may lead to serious challenges and threats: either for the territorial integrity of Turkey or stability of Persian Gulf “oil monarchies”, first of all Saudi Arabia. These are only the most obvious implications of the situation unfolding in and around Syria. It is beyond my humble capacity to understand how one could count exclusively on favorable turn of events while the outcome of the Syrian conflict is “unpredictable” and the “Libyan scenario”, that had been worked out for this country, has conspicuously failed?»

… Que Volodine aille donc dire cela à notre expert-en-chef, précipitamment sorti de sa retraite, et qui, avec l’aide de son adjoint l’inoxydable BHL, s’interviewant lui-même dans le Parisien libéré paraît-il (nous n’avons pas été voir), nous recommande le “scénario libyen” pour régler la Syrie en un tournemain. Même Russia Today s’est fendu d’une nouvelle sur l’intervention de notre ex-Président Sarko en vacances mais toujours à l’écoute du vaste monde. “It is beyond our humble capacity…” de comprendre comment nous nous sommes privés de cet esprit-là, si original, si respectueux de sa fonction et du devoir de réserve que tout ancien chef d’État se fait, justement, un devoir de remplir. Ainsi va la France, et le général pourrait en ressusciter de rire…

Janus en forme-turbo

Il faut bien voir que tous ces bouleversements qui, en moins d’une semaine, ont envahi les esprits, ne sont sanctionnés par aucun événement réel significatif, et encore moins décisif, qu’il s’agisse de la Turquie ou de l’Arabie. Disons qu’apparaissent des rumeurs, des tendances, des perceptions brusquement plus marquantes, des visions qui s’élargissent, enfin un de ces “airs du temps” qui, soudain, vous électrisent… Le rôle de Davutoglu, le conflit latent entre lui et Erdogan, sont pour l’instant du domaine de la spéculation. Du côté de l’Arabie, il y a certes l’affaire Bandar, mais elle ne s’est jusqu’ici signalée que par des non-nouvelles (mort ou pas mort ? Démenti sous la forme assez étonnante de l’affirmation que Bandar aurait parlé à des “non-Saoudiens”, ce qui emporte notre conviction en nous faisant nous interroger si Bandar ne parle pas à des extra-terrestres). L’affaire des Kurdes vis-à-vis de la Turquie, les manifestations de mécontentement en Arabie, tout cela n’est pas complètement nouveau, l’on en parle depuis beau temps … Qu’importe, “tout cela” prend soudain un aspect dramatique, et aussitôt les scénarii les plus fous, ou qui paraissaient tels il y a un mois, sont envisagés comme autant d’évidences.

Dans ce contexte, l’article d’Ignatius, plume-“marionnette” de toute administration US en place, porte-parole officieux du Système, apparaît comme un rappel que Washington n’est jamais avare de doubles jeux, même auprès de ses amis les plus chers. Indirectement, l’article d’Ignatius nous signale en effet que, dans les moments difficiles, les dirigeants américanistes sont aussi capables de faire des leçons de réformisme aux multiples princes saoudiens et que, s’il le faut, ils sauraient parler haut et fort des droits de l’homme en Arabie et commencer à expédier à l’“opposition” des conteneurs de dollars (toujours fraîchement imprimés par l'ami fidèle Bernanke). Du coup, cela fait penser à tout le monde que l’Arabie n’est pas loin de “moments difficiles” ; Washington n’en sait pas plus que vous et moi et, lui aussi, paraît sensible à l’air du temps, – mais, que voulez-vous, quand Ignatius-Washington écrit, cela déplace de l’air.

Donc, rien ne s’est passé mais quelque chose d’essentiel semble s’être passé… Lors donc, que s’est-il passé ? Notre réponse, certes, renvoie au système de la communication en tant que cadre de création de “situations” d'apparence, diverses et différentes (on dit des narrative), mais aussi en tant que système difficilement contrôlable qui échappe parfois, et même souvent, à ceux qui croient le tenir.

Depuis plusieurs mois, – depuis octobre-novembre 2011, et, résolument, depuis le 4 février 2012 (premier veto russo-chinois à l’ONU), – le bloc BAO a enclenché la vitesse supérieure dans le champ de la communication. Il a créé une narrative d’une puissance énorme, à laquelle, d’ailleurs, il croit pour l’essentiel. Il parle au nom de “la communauté internationale” qu’il croit être à lui tout seul, au nom des droits de l’homme dont il sait tous les secrets, au nom d’un global concept, comme dirait l’ambassadeur McFaul, qui porte dans sa besace la démocratie et toutes les vertus qui vont avec. Rien ne saurait résister à ce torrent de communication ; toutes les supercheries, tous les montages sont utilisés, comme autant d’évidences devant lesquelles il faut s’incliner ; la regime change industry s’impose, notamment grâce à la promotion active du marketing-massacre ; et ainsi de suite… Pendant quelques mois, l’allure du bloc BAO et de sa cavalerie lourde de la presse-Système a été irrésistible. Aucune preuve contraire, aucune dénégation, aucune manifestation de bon sens, aucun conseil d’arrangement ne la faisaient dévier d’un pouce… Puis, subrepticement, la machine s’est enrayée. Il y a deux raisons à cela, qui se sont manifestée avec une rapidité stupéfiante, – car ce qui est subreptice n’implique nullement la lenteur, et l’on dirait même au contraire.

• Comme l’écrit M K Bhadrakumar, «[t]he ‘regime change’ is supposed to be a quick, in-and-out operation for it to be cost-effective». A cet égard, certes, le “scénario libyen” fut une réussite, notamment parce que les Russes sont tombés dans le piège en donnant leur feu vert à l’ONU. Le reste est allé de soi, très vite et efficacement. En deux mois, les rebelles libyens étaient implantés, ravitaillés, soutenus, et ils pouvaient commencer à lancer des offensives organisées. Rien de pareil en Syrie, ce qui fait qu’avec le temps la narrative cousue de fil blanc à commencé à se détricoter (on connaît les étapes diverses : mise en évidence des montages, doutes sur les massacres, apparition d’al Qaïda, etc.) ; la “révolution de sable doux” verse dans la “guerre civile” qui fait de plus en plus désordre. La victoire n’est pas facile du tout, Damas a tenu, Alep n’est pas tombée, Assad persiste et signe, etc.

• L’échec puis la démission d’Annan sont la deuxième raison, – paradoxale, pour ceux qui pensaient qu’Annan et sa mission constituaient un des atouts russes en montrant le sérieux et l’attachement de la Russie à un règlement négocié, – donc que son échec serait un échec de la Russie. Pas sûr, et même considérer le contraire… Tant qu’Annan était là, le bloc BAO, jouant à fond l’obstruction, armant les rebelles, etc., pouvait continuer à clamer, selon la narrative, qu’Assad qui constituait la seule force structurée du pays avec l’État et son armée, était par conséquent, en ne déposant pas les armes, la cause unique de l’absence de règlement pacifique ; puisque la condition sine qua non de négociations sérieuses pouvant aboutir à un règlement pacifique conforme aux normes autoproclamées était que les structures en place et manifestement oppressives s’effacent, donc qu’Assad s’en aille. Mais c’est Annan qui est parti et l’on constate que son départ prive le bloc BAO de cet argument de la responsabilité d’Assad à l’intérieur du cycle faussaire et faussé des négociations, de son accusation favorite contre la Russie “allié félon” d’Assad ; ainsi s’effondre la narrative, en perdant la contradiction extérieure apparente qui dissimulait son absence totale de substance. (Certes, il va y avoir un successeur à Annan, mais la dynamique de la situation ne l’attend pas. On lui souhaite bonne chance.)

Ainsi retrouve-t-on durement le contact avec la réalité, c’est cela ? Pas vraiment, puisque toute cette affaire reste du domaine de la communication. En fait, comme tout dans cet univers du système de la communication toujours prêt à jouer au Janus, on bascule d’un extrême à l’autre. La narrative de l’irrésistible victoire du peuple syrien se transforme brutalement en son contraire, – la crise syrienne passant de l’interprétation d’une victoire de plus des droits de l’homme à celle d’un terrible foyer de déstabilisation qui menace toute la région. En quelques jours, les perspectives deviennent catastrophiques, la Turquie et l’Arabie sont en première ligne, ainsi que d’autres menaces de déstabilisation… Et l’on découvre alors combien ceux qui ont suivi cette politique de la narrative sont d’une extrême vulnérabilité et d’une très grande faiblesse. Ils le sont d’autant plus qu’il n’est pas question pour eux, ni de reconnaître une erreur, ni de faire bon usage du fruit de l’expérience ; leur politique reste toute entière prisonnière des contraintes du Système, avec une psychologie terrorisée et une raison prisonnière de l’affectivité pour correspondre à la narrative en cours. Ce n'est donc pas (encore?) la réalité de la situation qu'on retrouve, mais peut-être est-ce la vérité du monde qui s'esquisse.

…Ainsi ne font-ils rien pour tenter de contenir ce basculement de la narrative vers de catastrophiques perspectives pour leur propre cause (Turquie, Arabie). A la limite, ils en remettent (Ignatius et l’Arabie). Ils continuent à accuser les autres, le diable et son train, au nom de leurs déformations de la perception et de la pathologie de leur psychologie. (Il faut lire comment un Ian Black, dans le Guardian, interprète selon les conceptions du Foreign Office et du MI6, ce 9 août 2012, les responsabilités dans l’échec d’Annan ; il faut notamment comparer son analyse des résultats de la conférence de Genève de la fin juin avec ce qu’Annan en avait dit au Monde [le 9 juillet 2012].) Sans s’apercevoir de rien, au fond, ils sont devenus des participants zélés de la déconstruction systématique de la narrative qu’ils avaient mis plusieurs mois à construire, – à polir, à renforcer, à brandir comme l’étendard de toutes les libertés. Sans s’apercevoir de rien, ils ont basculé dans ce qui pourrait s'avérer être la vérité de la situation dont ils avaient nié avec fureur qu’elle ne put jamais exister. Excellents manipulateur du système de la communication, mais aveuglés par leur propre manipulation à laquelle ils croient eux-mêmes, ils sont tombés dans le piège de Janus... Chacun son piège.

Attendons la suite…