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119821 avril 2011 — Le 15 avril 2011, Tom Engelhardt présentait, sur son site TomDispatch.com, un texte d’un de ses contributeurs réguliers, le professeur Michael T. Klare, spécialisé notamment dans les questions politico-stratégiques de l’énergie, notamment du pétrole. Ces textes (celui d’Engelhardt, celui de Klare) constituent une contribution à ce qui pourrait être une nouvelle discipline, qui pourrait être l’analyse politico-environnementaliste, symbolique et métaphysique, des phénomènes en cours constituant le courant général de ce qu’il est impératif de désigner comme la destruction de l’univers par notre Système.
Bien évidemment, les démarches de ces deux auteurs sont suscitées indirectement par la catastrophe de Fukushima, mais en ceci qu'il s'agit d'une catastrophe après beaucoup d’autres, et avant encore plus d’autres. Et Fukushima est considéré par Engelhardt comme la production infâmante d’une attaque violente, cruelle et d’une irresponsabilité vertigineuse, tout cela du à l’hubris humain, se trouvant orienté vers la destruction de l'univers, et de la Terre plus précisément… «Whatever happens at Fukushima, could there be a more striking warning that we humans have been overreaching and that our planet has a way of offering penalties for such hubris?»
Michael Klare commence son texte en se référant au livre de 2010 de Bill McKibben, que nous avons cité très récemment (voir le 5 avril 2011), comme référence pour une analyse fondée sur la prise en compte du fait que nous sommes dans une nouvelle ère géologique nommée “anthropocène”. Le livre de McKibben (publié en 2010) se nomme Eaarth: Making a Life on a Tough New Planet, avec Earth (la planète Terre) orthographiée “Eaarth” (deux a), – ce qui explique notre façon d’orthographier la “Terre”, – “Teerre”.
«In his 2010 book, Eaarth: Making a Life on a Tough New Planet, environmental scholar and activist Bill McKibben writes of a planet so devastated by global warming that it’s no longer recognizable as the Earth we once inhabited. This is a planet, he predicts, of “melting poles and dying forests and a heaving, corrosive sea, raked by winds, strafed by storms, scorched by heat.” Altered as it is from the world in which human civilization was born and thrived, it needs a new name – so he gave it that extra “a” in “Eaarth.”»
»The Eaarth that McKibben describes is a victim, a casualty of humankind’s unrestrained consumption of resources and its heedless emissions of climate-altering greenhouse gases. [….] [A] victim of human rapaciousness…»
Michael Klare complète ce propos, en allant, pour son compte, beaucoup plus loin dans l’interprétation symbolique, c’est-à-dire faisant de la “Teerre” une entité, à la fois système complexe et quasiment autonome, à la fois “créature” de l’organisation universelle en lui donnant une forme d’entité “humaine” (guillemets parce qu’un tel qualificatif, on le comprend, c’est peut-être l’abaisser, la réduire ; disons que le qualificatif n’est là que pour fixer les idées dans le chef de l’organisation supposée) ; à la fois sorte d’égrégore capable d’exprimer par certaines manifestations une colère fondamentale, une terrible mise en accusation, un jugement de sacrilège inimaginable à l’encontre de sapiens et de sa vanité baptisé hubris pour lui donner quelque épaisseur dans son abaissement si insupportable.
«With all due respect to McKibben’s vision, let me offer another perspective on his (and our) Eaarth: as a powerful actor in its own right and as an avenger, rather than simply victim.»
Michael Klare s’explique, avançant plus encore, parant la représentation symbolique d’une machinerie complexe, à l’image de notre propre organisation vitale… (et citant notamment l’“hypothèse de Gaia”, de l’environnementaliste Robert Lovelock, sur l’appréciation de la Terre comme d’un système général parfaitement intégré, avec des rapports de cause à effet entre tous les phénomènes physiques pour obtenir l’effet d’un équilibre général, d’une stabilité structurante fondamentale) :
«It’s not enough to think of Eaarth as an impotent casualty of humanity’s predations. It is also a complex organic system with many potent defenses against alien intervention – defenses it is already wielding to devastating effect when it comes to human societies. And keep this in mind: we are only at the beginning of this process.
»To grasp our present situation, however, it’s necessary to distinguish between naturally recurring planetary disturbances and the planetary responses to human intervention. Both need a fresh look, so let’s start with what Earth has always been capable of before we turn to the responses of Eaarth, the avenger.»
En décrivant ce vaste phénomène de la “Teerre” devenue organisme quasiment autonome, non seulement se défendant “comme une victime” (comme de la matière réagissant par de simples automatismes) mais se défendant comme une entité bafouée et blessée par un comportement inacceptable et insupportable, Klare en vient à situer et à dater le comportement qui porte la responsabilité d’une telle situation. On en vient effectivement, toujours, aux mêmes interprétations… («This shift in consciousness has been impressively documented in Clive Ponting’s 2007 volume, A New Green History of the World. Quoting from influential thinkers of the post-Medieval world, he shows how Europeans acquired a powerful conviction that humanity should and would rule nature, not the other way around. The seventeenth century French mathematician René Descartes, for example, wrote of employing science and human knowledge so that “we can… render ourselves the masters and possessors of nature.”»)… Et le verdict suprême, lui, toujours le même également, qui semble bien résumé dans le mot hubris, – comme le constate Klare, après avoir détaillé les défauts de conception de Fukushima, puis décrété leur peu d’importance après tout, au regard du point fondamental qui l’attache :
«All this, no doubt, is vital, but the ultimate cause of the disaster was never a simple design flaw. It was hubris: an overestimation of the power of human ingenuity and an underestimation of the power of nature.»
Tout cela s’inscrit évidemment, selon notre point de vue, dans le cours des conceptions que nous développons ou rappelons régulièrement, sur le déchaînement de la matière dans notre “contre-civilisation”, sur la matière ainsi déchaînée avec la complicité de la raison humaine devenant “la source de tous les maux”, avec la puissance du système du technologisme comme moteur de ce déchaînement, avec son action déstructurante s’attaquant à l’équilibre du monde. Dans le cas développé par Klare, qui est le cas fondamental, eschatologique, effectivement, la nature, ou la “Teerre”, qui est la structure qui nous est donnée pour établir et représenter l’harmonie du monde, peut être perçue sous la forme d’une représentation quasiment métaphysique, et ses manifestations de “colère” prenant effectivement la dimension d’une fureur d’une puissance supérieure (le tremblement de terre, le tsunami et Fukushima vus par le gouverneur de Tokyo Shintaro Ishihara comme “une punition divine”). Il s’agit d’une évolution symbolique et imagée qui rencontre la perception d’une certaine réalité structurée, dans cette époque extrêmement déstructurée du point de vue des réalités de l’action humaine et ouvrant ainsi le champ à des interprétations nouvelles. Bien plus qu’une tentation (le seul choix du mot implique une critique presque automatique, pavlovienne), il y a une logique intuitive qui pousse à l’“eschatologisation” des situations, éventuellement en débordant vers des domaines symboliques et surhumains, – ce dernier concept, selon la définition que nous en proposons dans notre dernier numéro de dde.crisis, du 10 avril 2011.
Nous plaçons certainement cet aspect de l’appréciation des choses dans le domaine de l’intuition, avec la puissance symbolique des masses et des formes, des images, etc., voire leur force esthétique générale nourrissant leur puissance symbolique, pour fixer l’importance du propos. Il nous semble effectivement que certaines situations peuvent parfaitement s’entendre de cette façon, sans passer par des démonstrations qui les priveraient de leur véritable substance et de leur essence, et susciteraient un abaissement qualitatif de la conviction par conséquent. Dans un passage de La grâce de l’Histoire (dans la cinquième Partie, sur la «transversale du technologisme»), cet aspect de la crise générale du Système est souligné, en se référant à des procédés de description et à des valeurs esthétiques, voire poétiques. Voici ce passage…
«La violence vient de loin et va bien plus loin encore, nous conduisant sur des territoires désormais inconnus où l’équilibre du monde est désormais soumis à l’inspiration sans fin du système. La “deuxième civilisation occidentale” atteint son apogée. La violence, par ces transmutations diverses, par ces avancées sans nombre, est définitivement devenue “progressiste”, donc vertueuse, quelles qu’en soient les scories et les épluchures malheureuses comme sont Verdun et Hiroshima. Voici un film récent, […] “La folie des hommes”, tourné en 2000, à propos de la construction du barrage de Fogia, en Italie, à la fin des années 1950 et au début des années 1960. On y voit l’affrontement direct de la violence du technologisme avec la force majestueuse de la nature, la première représentant évidemment la vertu du Progrès, la seconde une émanation de ce que nos “idées” pourraient juger être, selon certains raisonnements évidents, une émanation de la violence de Dieu. Mais, dans ce cas, cette vertu est fortement mise en question, voire fondamentalement contestée par le récit mais aussi par l’aspect formel du film qui ne dissimule pas ce qui devient la vertu de la beauté de la nature dans la description implicite de ce que sa force a de majesté, – cette orientation correspondant à l’évolution de notre époque et à la maturation de la crise… […] Il s’agit sans aucun doute d’un affrontement de puissances et de forces, donc d’une certaine façon selon des raisonnements humains signalés précédemment un affrontement de violences, avec les hommes (l’équipe qui dirige la construction du barrage) à la fois enivrés par la puissance du Progrès et, en même temps, conscients par instants d’en être les prisonniers jusqu’à être complices de ce qui serait, de ce qui fut effectivement la catastrophe couronnant cette entreprise, – et qui apparaît être, en même temps, vis-à-vis de cette nature, une sorte de sacrilège. La représentation formelle nous rend d’ailleurs comptables du rangement de cet affrontement : d’un côté, la puissance du Progrès s’exprime par la violence primaire, déstructurante, de l’autre la force pérenne de la nature s’exprimant beaucoup plus par une esthétique majestueuse, qui nous donne tant de nostalgie de ce que nous pourrions considérer comme la violence de Dieu ; la puissance de l’humanité conduite par la transversale du technologisme est par nature et par nécessité, à finalité déstructurante ; la force de la nature est, par sa nature elle-même, la représentation de la structuration du monde. On retrouve dans ce cas, fortement souligné par le symbolisme esthétique dont le cinéma est nécessairement chargé, et qui est beaucoup plus attentif à l’intuition de l’image qu’à la précision théorique et pseudo-scientifique, une séparation antagoniste significative entre la violence des hommes et la puissance divine qui parvient à faire de sa violence une vertu inimaginable… Ce rangement, en soi, est un verdict pour qui veut bien faire une démarche conceptuelle. On ne peut prétendre une seconde qu’il permette la résolution de quelque problème que ce soit, ce qui n’est d’ailleurs pas sa fonction, mais il a la vertu d’éclairer le problème essentiel… Un des acteurs de la construction du barrage observe que, sans ce barrage, les pauvres n’auront pas d’électricité pour s’éclairer et se chauffer ; mais le propos nous laisse de glace et n’est pas de notre propos, puisque la transversale elle-même a créé le besoin, dont elle se pose comme clef de sa satisfaction, transformant une action particulièrement sophistique en accomplissement d’une vertu sophistiquée, parce que “progressiste”. Vaine rhétorique, tout cela, pesant d’un poids dérisoire.»
Mais nous en venons à l’essentiel de notre propos, qui n’est pas du tout de nous prononcer sur la valeur de telles interprétations, qui consiste à aller vers l’hypothèse concernant certaines entités naturelles prises comme des entités autonomes, pouvant éventuellement manifester des “attitudes”, ou quelque chose qui ressemble à un jugement et à des sentiments, vis-à-vis du comportement des sapiens. Il ne s’agit pas du tout de nier ou d’affirmer l’intérêt de ces hypothèses, mais de s’arrêter, pour l’étudier, au constat le plus évident. Ce constat concerne moins les hypothèses que nous avons évoqué que l’observation que de tels auteurs qu’Engelhardt et Klare ne semblent pas loin de s’y intéresser. (En effet, dans l’enchaînement des textes, et leurs contenus, il apparaît évident qu’Engelhardt partage l’analyse de Klare.)
Engelhardt et Klare sont des analystes très critiques du Système, et avec grand talent, mais ils n’ont jamais sacrifié pour cela, ni à l’invective, ni à la croyance. Ils conservent leurs réflexions sur le terrain de la logique et de l’expérience, souvent universitaire. Michael T. Klare est un grand spécialiste des problèmes de l’énergie, et aussi un professeur d’université. D’autre part, il ne s’agit pas, ni l’un ni l’autre, de militants écologistes, et encore moins de militants écologistes exacerbés. Il n’existe donc pas d’antécédent ou d’interférence qui rendrait l’appréciation intuitive qu’on voudrait développer ici suspecte ou douteuse dès ses prémisses. Cela conduit à considérer comme d’autant plus remarquable la tendance perceptible chez l’un et chez l’autre de nos auteurs, à une personnification de la “Teerre”, à une désignation du phénomène comme quelque chose qui pourrait être identifiée comme un égrégore.
Encore une fois, Il s’agit de ne pas trancher sur le fond (“Teerre” égrégore ou pas) mais d’observer l’évolution psychologique ainsi perceptible chez Engelhardt et chez Klare. Depuis des années, ces deux hommes conduisent une critique impitoyable, fondamentale, extrêmement logique et documentée à la fois, sur le comportement de la civilisation et du Système qu’elle a créé, ou dont elle est prisonnière c’est selon. (L’on sait que nous penchons pour la seconde interprétation, la première n’étant pour nous que la prémisse de la seconde.) Il n’y a chez eux, à la source de leur démarche, aucun excès psychologique, aucune exagération passionnée, aucune distorsion volontaire des faits ; ils constatent et vont au terme de la logique de leurs constats, mais avec finesse, précision, etc. Le temps passant dans cette activité critique sans relever dans le phénomène observé le moindre signe de changement, sans même observer la moindre conscience de la nécessité d’un éventuel changement, naît le sentiment de se trouver face à un phénomène refermé sur lui-même, insensible à la vérité du monde, sans mesure ni raison et qu’aucune mesure ni raison ne pourraient convaincre d’envisager de mettre en question la voie évidemment catastrophique qui est en train d’être suivie ; et cette voie “catastrophique”, autant pour l’espèce que pour l’univers lui-même, prise dans son sens le plus, disons, “universel”. On ne peut empêcher qu’à un moment naissent l’indignation, puis la colère, puis la fureur ; puis, au-delà, on ne peut empêcher que les circonstances poussent ces esprits à décidément rompre les ponts avec un tel phénomène sans espoir et à considérer des hypothèses nouvelles, des voies jusqu’alors dédaignées…
D’autre part, ces esprits, – Engelhardt, Klare, d’autres bien sûr, – constatent que les seules forces à s’opposer à ce phénomène de déstructuration généré par le Système sont des forces hors de notre champ d’appréciation courant et souvent rangées dans “les tiroirs de l’inconnu”, et souvent méprisées ou ridiculisées comme telles. Une considération souterraine qui n’a pas besoin, à ses débuts, d’être substantivée pour être expérimentée, conduit à cette question implicite : si ces forces sont les seules à réagir avec puissance, discernement et sagesse, donc à identifier justement les maux dont nous parlons, alors ne serait-il temps de les considérer pour ce qu’elles sont peut-être ? En d’autres mots, pour retrouver le sujet de l’article, si la “Teerre” à une réaction héroïque et puissante à l’encontre du saccage en cours, n’est-il pas temps de l’investir, disons en tant qu’égrégore, de vertus conscientes et de la conscience du mal et du bien supérieure à ce que notre raison humaine peut offrir ? Cela doit être considérée dans cette mesure de plus en plus écrasante d’évidence de la complicité de cette raison humaine dans une entreprise, le déchaînement de la matière, absolument productrice du Mal.
(On observera à ce propos que, comme on l’a vu, Klare fait référence, pour désigner la Terre, ou plutôt la “Teerre” pour ce qui nous concerne, à l’“hypothèse Gaïa” de James Lovelock, qui tend à considérer la planète Terre comme une entité intégrée, cohérente, où toutes les activités physiques sont interconnectées et dépendantes les unes des autres, donc structurées et organisées les unes en fonction des autres. Cette hypothèse a, dans notre propos, une interprétation métaphysique par rapport aux conceptions que nous exposons. Si la Terre devenue “Teerre” est exposée selon l’“hypothèse Gaïa”, – ou, éventuellement, toute autre hypothèse du genre, – alors elle ne fait pas partie de la matière selon notre conception de la matière lorsque nous suggérons l’idée de “déchaînement de la matière” et de la matière devenant “la source de tous les maux” signalée plus haut. En effet, cette matière maléfique est caractérisée principalement comme inspiratrice du “Système”, comme élément central de la déstructuration, comme moteur de la dynamique de déstructuration et la réalisation même de ce qu’est le Mal organisé sous forme du Système. Tout au contraire, on se trouve, avec l’hypothèse d’une Terre devenue “Teerre” et se présentant comme une entité organisée, voire comme un égrégore, avec la disposition d’une organisation et d’une orientation absolument structurantes, donc la “Teerre” absolument opposée à la poussée déstructurante du “déchaînement de la matière”. Cela s’accorde évidemment avec la perception que la poussée générale de la destruction de l’univers développée par le Système issu du “déchaînement de la matière” est absolument déstructurante, dans le même sens que les considérations que nous développons.)
Notre propos principal pour ce cas du texte Engelhardt/Klare pris comme reflet d’une évolution de la réflexion critique est que de telles considérations, inconscientes ou bien conscientes à partir d’un certain point, au moins sous forme d’hypothèses, constituent un signe pour nous évident d’une évolution fondamentale de la psychologie. Il s’agit là encore d’un processus marqué d’abord par l’inconscience, permettant à la psychologie de se préparer et de préparer l’esprit à des hypothèses d’une essence complètement nouvelle et jusqu’ici écartées catégoriquement par la raison. A côté de l’exposé conscient fait dans l’article, on peut considérer que ces diverses pensées viennent d’une évolution de la psychologie qui s’ouvre à de tels nouveaux champs, et l’entretiennent en retour. Effectivement, l’essentiel de cette réflexion revient, selon nous, à s’interroger sur le fait que des esprits formés à la rationalité et à la méthode scientifique considèrent, de plus en plus, des voies caractérisées par l’intuition pour l’inspiration et par le symbolisme pour leur expression et leur description ; et que cela les oriente vers des domaines radicalement différents et nouveaux, et cette évolution générale sous la pression d’une psychologie qui acte les réalités de la déliquescence de la raison qui s’est mise au service du destin du Système, psychologie qui est touchée par la justesse et la force d’enseignements venus de l’extérieur du territoire contrôlé par la raison humaine. Tom Engelhardt, qui prend à son compte les réflexions de Klare, et Klare, professeur d’université, tous deux attachés à des sujets concrets de l’organisation politique et stratégique terrestre, ne sont certainement pas des psychologies tentées a priori par l’exploration d’hypothèses ésotériques et spiritualistes ; par contre, il s’agit certainement de psychologies conscientes de l’urgence des événements et de la gravité de la situation… Aussi ces psychologies écartent-elles l’accessoire (peut-on explorer des hypothèses d’habitudes accolées à l’ésotérisme et à des hypothèses spiritualistes ?) pour l’essentiel (il faut trouver une échappée sur la justesse et la grandeur des choses dans le monde, quitte à sacrifier nos certitudes vaniteuses sur notre empire sur le monde).
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