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166014 septembre 2012 – Cette fois, “l’embrasement du monde arabe”, comme l’on dit, représente un rude choc pour le bloc BAO, – cela étant observé selon le point de vue de la narrative en cours et conformément à elle, et selon les règles du système de la communication qui situe la politique au niveau du discours de communication. Après tout, nous dit cette narrative, “le monde arabe” a été “libéré” deux fois depuis décembre 2010 ; une première fois par lui-même, mais sur le fait absolument évident d’une inspiration humanitaire et démocratique, et donc nécessairement inspirateur, du bloc BAO, selon un phénomène qu’on pourrait qualifier d’“inspiration rétroactive” (un facteur psychologique introduisant un concept de communication innovant et structurant) ; une seconde fois par le bloc BAO soi-même, cette fois sur “inspiration directement active”, avec ses interventions martialement salvatrices et ses bombes délicieusement humanitaires (un concept technologique innovant et structurant). Alors, que signifie cet “embrasement du monde arabe”, numéro trois dans l’ordre de préséance ?... Ainsi pourrait-on résumer le cheminement de la pensée des adeptes intellectuels du bloc BAO, de son interventionnisme, de sa dialectique humanitariste et ainsi de suite. La gêne est donc considérable, – d’autant qu’on ne peut ignorer l’embrasement n°3 (ce qui aurait été un réflexe-Système normal), parce qu’il embrase diablement d’une part, parce que les inspirateurs américanistes sont à cause de lui en pleine hystérie désorientée d’autre part.
Nous donnerons d’abord, sur un mode intuitif certes, des nouvelles de Paris où trône le “parti des salonards” comme l’on sait ; Paris où s’est établi, parmi les membres du club (le bloc BAO) depuis Sarko & Cie, la plus sensationnelle chape de plomb du conformisme de la pensée-bloc, ou pensée-Système ; Paris où la politique-Système actuelle constitue un monstre particulièrement remarquable… Les réactions à “l’embrasement du monde arabe” ont plutôt été précautionneuses dans le monde qui compte (“part des salonards”, communication, “pipole”), mais il était effectivement impossible d’y échapper dès lors que l’inspirateur américaniste était touché au coeur par la perte de son ambassadeur et se déchaînait lui-même en plaintes, gémissements et incompréhensions de lui-même, et incompréhension des autres qui ne le comprennent pas lui-même, etc. Il a donc fallu y venir, dans les talk-shows et autres du système de la communication parisien, autour du “parti des salonards” et de la direction politique. Ainsi a-t-on commencé à en parler.
• Une intervention nous a paru intéressante à cet égard, celle de Bernard Kouchner, le 13 septembre 2012, au Grand Journal de Canal +, salué à son arrivée sur le “plateau” d’un gravissime “Bernard Kouchner, sortant d’un long silence…”. Le sage étant de retour après sa longue méditation, écoutons-le. Il est plutôt penaud et plein de précautions de langage, le sage, mais cela peut aussi bien passer pour la distance entre le sage et le monde qui s’est privé de ses avis pour sombrer dans la folie ; c’est vrai, ça, Kouchner a une façon si pompeuse d’être “penaud” qu’il en sort encore grandi, qui n’est qu’à lui. Transcrivons en substance l’essentiel de ce qu’il a bien voulu nous confier, lui-même adoptant la position du sage qui distingue le danger et entend signifier à ses ouailles que l’on n’a peut-être pas été excellent durant la période menant à l’actuel foutoir, ou “embrasement n°3”. (Cela s’explique aussi, le foutoir, par le fait que le sage n’était pas aux affaires, – soyons juste et reconnaissons “les valeurs” là où elles se trouvent.)
Résumons en substance la pensée du sage… La Libye ? “Certes, une intervention ne s’improvise pas, je le sais assez… On a peut-être été trop rapide… Il aurait fallu peut-être mieux organiser les choses après l’intervention”, nous susurre-t-il, nous conduisant à conclure que ce fut là une catastrophe. La Syrie ? “Oui, Bachar [NDLR : qui est évidemment monstrueux] finira par s’en aller, sans doute, peut-être dans les mois qui viennent on verra, – mais pour l’instant il faut de l’apaisement”. Et ces paroles qui vont au cœur du malaise, que nous avons seulement distinguées parce que dites en fin de son intervention, et dites un peu mezzo voce (elles sont si audacieuses, ces paroles, bien que remuant des évidences réchauffées, mais nous parlons du “parti des salonards”), et un peu couvertes par le brouhaha de l’intervention du présentateur Denizot qui n’écoutait pas vraiment ; mais significatives, ces paroles, dans le contexte du “parti des salonards” où l’on ne plaisante pas avec le déviationnisme : “sans doute, peut-être même certainement”, nous dit Kouchner, «il aurait fallu plus impliquer les Russes dans le processus, il aurait peut-être fallu ne pas mettre en avant que Assad devait s’en aller, avant toute concertation [avec les Russes]…
• Plus attristante, mais aussi significative dans un sens, l’intervention de Henri Guaino, sur BFMTV hier 13 septembre, dans l’émission de Ruth Elkrief. Candidat à la présidence de l’UMP, Guaino était interrogé sur les évènements qui nous occupent ici. On retrouve chez lui le malaise de ceux des sarkozystes qui gardent une certaine valeur de conviction, mais qui sont néanmoins coincés et littéralement subvertis par l’implacable fréquentation du président/ex-président. (Guaino s’appuie dans ses prétentions au sein du parti UMP sur sa position au sein des “amis de Nicolas Sarkozy”, bref comme un “homme de l’héritage” du sarkozisme, comme l’on disait à propos des gaullistes “historiques” parlant du général retiré des affaires, – triste et dérisoire référence, dans son objet, pour le pauvre Guaino…).
Sur la Libye, Guaino a confirmé que c’était bien d’intervenir à cause du “bain de sang qui se préparait à Benghazi” en mars 2011 (argument made in BHL, et on est un peu gêné de l’entendre dans la bouche de Guaino, – mais que peut-il dire d’autre ?). Il a admis que l’après-“guerre” n’avait pas été au mieux, puisqu’on avait laissé leurs armes aux divers groupes et milices, mais s’est embarqué dans une autre référence, bien oiseuse et déplacée, affirmant que le général de Gaulle avait eu bien des difficultés, lui aussi, à faire rentrer dans le rang, à partir de la libération d’août 1944, les groupes de la résistance armés jusqu’aux dents… D’abord la référence par rapport à la Libye, et à un Sarko déguisé en de Gaulle, et aux bordel libyen déguisé en résistance française, est d’une bassesse infinie ; ensuite la référence est faussaire parce que, en trois mois, de Gaulle expédia l’affaire en intégrant tous les groupes armés important de la résistance dans l’armée française libre, réglant ainsi l’essentiel du désordre potentiel. (Le reste, l’épuration, s’il n’est certainement pas à la gloire de la France en renvoyant en bassesse à la collaboration, ne fut pourtant jamais une menace pour l’ordre public ni un désordre comparable une seule seconde à ce qui se passe en Libye.) Sur la Syrie et sur l’éventuelle intervention que Sarko a pourtant favorisée et continue à favoriser, Guaino expédie la question délicate en agitant le lieu commun du “la Syrie, ce n’est pas du tout pareil” (que la Libye). Pour l’ensemble, autre lieu commun du souverainiste : “l’Histoire est tragique”. Sans nier une seconde que l’Histoire est effectivement “tragique”, nous dirions que c’est sa position à lui, coincé dans la référence-Système la plus basse qui soit en France (Sarko), qui est tragique en l’occurrence. (La position de Guaino renvoie un peu, dans sa schizophrénie, à celle de Fillon.)
• Ce que nous voulons retenir de ces deux interventions qu’on dirait, dans le langage-Système, “emblématiques”, c’est le malaise qu’elles expriment, ou annoncent si ce n’est encore le cas, dans la direction et les élites politiques françaises avec cet “embrasement du monde arabe”, troisième version. La France est une bonne référence parce que c’est, sans doute, dans le bloc BAO, le pays qui a la politique la plus extrémiste, la plus irresponsable (référence à l’infraresponsabilité et à l’affectivité), la plus chaotique, la plus déstructurante, la plus indigne, – la plus basse en un mot, dans un ensemble où la bassesse ne manque pas. La France est une bonne référence parce que c’est le pays qui devrait avoir, selon son legs historique et sa puissante tradition, la politique la plus nuancée, la plus souple, la plus indépendante, la plus structurante, la plus digne, – la plus haute, dans le bloc BAO, et se détachant ainsi de la bassesse du bloc BAO. Le contraste entre cette situation effective et cette situation potentielle donne une bonne explication du malaise qui est apparu en France, qui n’est pour l’instant que momentané, qui pourrait s’installer et durer si les évènements dans les pays arabes se poursuivent. On ne pourrait qu’en être satisfait, sur le fait lui-même et dans le “meilleur” des cas évoqués, parce qu’il y a des malaises salvateurs, – ou, disons, qui sauvent ce qui peut encore être sauvé, et s’il y a encore quelque chose qui mérite d’être sauvé… Mais, bien sûr, il ne faut pas attendre plus, pour l'instant, que ces vagues évocations ; mais, par rapport à la glaciation sordide de l'intelligence réduite aux lieux communs et faussaires où nous nous trouvons depuis 18 mois, ce n'est pas rien.
Le paradoxe ironique, dans ce cas parisien, est que l’installation dans la durée de ce malaise dépend en fait, dans le cadre du système de la communication interne au bloc BAO, de l’évolution américaniste qui est cause de tout. La mort de l’ambassadeur étant ce qui frappe au cœur de son hubris le Système, la réaction américaniste manifeste un très grand désarroi et nous promet de l’agitation pour un certain temps, impliquant que le reste du bloc BAO en sera affecté à mesure parce que les USA sont la référence-Système inévitable. Le malaise français, si c’est le cas, serait donc une excellente chose due à cette affreuse occurrence de l’influence américaniste-Système maximale actuellement en France. On savoure le paradoxe, puisqu’il s’agit de s’en contenter ; la cuisine française actuelle n’est pas de la plus haute époque, alors on se goberge de mets ironiques, en passant…
La position que n’a pas eue la France et qu’elle aurait dû avoir nous conduit irrésistiblement et évidemment vers la Russie, puisque la politique française aurait dû être parallèle, avec ses nuances, et coordonnée avec celle de la Russie dans toutes les affaires du “printemps arabe”. Avec l’affaire de Benghazi et la suite, les Russes montrent une position très particulière, très spécifique, qui témoigne de leur réalisme naturel. Au discours dur, anti-BAO, qui a marqué leur politique depuis trois mois, dans le cadre de l’affaire syrienne, succède immédiatement un discours à la fois de conciliation et de solidarité, et d’exhortation, à l’adresse des pays du bloc BAO, mais bien sûr, précisément, des USA. Bien entendu, les Russes ne perdent pas de vue leurs intérêts et certaines de leurs exhortations contiennent, en finesse, quelques remarques critiques à l’intention du bloc BAO, et effectivement une exhortation à changer de politique… Bien, la finesse n’est pas le fort des décrypteurs de messages diplomatiques du bloc BAO.
Poutine est intervenu avec vigueur en soutien des USA, contre l’assassinat de l’ambassadeur, – mais aussi, et surtout, en appuyant, d’une façon très significative qui renvoie aux récentes pressions d’“agression douce” subies par la Russie de la part des USA/du bloc BAO, sur l’aspect fondamental du facteur religieux. Ce qui est dit, implicitement à propos du mystérieux film antimusulman, concerne aussi bien l’affaire des Pussy Riot s’agitant dans leur cathédrale, à Moscou. (De Russia Today, le 13 septembre 2012.)
«Speaking in the Russian southern town of Sochi, Putin said “religious feelings of people of all beliefs must be handled very carefully”. He added that the new Libyan government also has to be accountable for what happens in the country. Putin also condemned the attack on the US consulate in Libya, in which four American diplomats, including ambassador Christopher Stevens, were killed. “We condemn this crime, and express our condolences to the families of the victims.”»
C’est surtout à Lavrov que revient l’aspect tactique des réactions russes qui consiste, en se plaçant au côté des USA dans cette affaire de l’assassinat de l’ambassadeur Stevens, à exhorter ces mêmes USA à une coopération sur les affaires en cours. On pense à la Syrie, évidemment, selon les conditions d’une vraie négociation recommandées par les Russes. Cela signifie : moins d’irresponsabilité et de rigidité nihiliste dans la crise syrienne, si c’est possible… (Dans Russia Today, le 13 septembre 2012.)
«Foreign Minister Sergey Lavrov has addressed a message to US Secretary of State Hillary Clinton condemning the death of the US Ambassador to Libya Chris Stevens. He also called for a change of tact in the fight against terrorism.“I am shocked by the tragic death of Ambassador Chris Stevens and his colleagues,” the message began. “Please convey our words of sincere sympathy to the families and friends of the deceased.”
»He also took the opportunity to appeal for better coordinated anti-terrorism efforts between the two countries. "We strongly condemn this crime that once again confirms the need for the joint efforts of our countries, as well as the global community in combating the evil of terrorism in all its manifestations," Lavrov wrote in his message, which appeared on the Foreign Ministry’s website.»
Dans le même article, Russia Today inclue quelques avis d’experts sur le fait évident de l’échec global de la politique interventionniste du bloc BAO, dont la mort de l’ambassadeur Stevens est un symbole fondamental. Là aussi, le propos est mesuré, nullement antiaméricaniste, plutôt présenté comme une analyse objective d’une situation dont il serait temps de se préoccuper sérieusement (c’est-à-dire avec sérieux). Cela permet tout de même de marquer le fond du jugement russe sur les “partenaires” du bloc BAO.
«Ekaterina Kuznetsova, from the Center for Post-Industrial Studies, told RT that the violence in Libya and elsewhere is a sign that the Americans failed to fully consider the “the consequences, of what would follow from their intervention (in Libya).” “By now it is obvious that terrorist activity has drastically increased after the Gaddafi regime was removed by terrorist groups,” Kuznetsova said. “This is often the case with totalitarian regimes and the vacuum that remains after they’ve been eliminated.” […]
»According to Vyacheslav Naumkin, Director of the Russian Academy of Sciences' Institute of Oriental Studies, radical Islamists are strengthening their positions, which means the United States failed to achieve its goals by intervening in the Arab Spring. “The current developments strengthen the position of radical Islamists in the Middle East,” Naumkin said. “There will be no universal war against the US, but it is a crisis, and there will be a lot more such crises in the future.”»
Il faut faire crédit aux Russes d’un bel entêtement pour tenter d’amener le bloc BAO (les USA) à la raison. On connaît notre appréciation : absolument sans espoir, sans aucun doute pour les USA. Mais il ne faut pas voir chez les Russes de la faiblesse ou une erreur ; leur attitude actuelle est tactique parce qu’ils voient évidemment que le bloc BAO est en plein désarroi ; leur but n’est pas de marquer des points contre le bloc BAO, contrairement au bloc soi-même certes, mais de tenter de monter une politique acceptable et l’instant de faiblesse leur paraît propice à cet égard. Par contre, sur les principes (disons, la stratégie par opposition à la tactique), et notamment celui de la souveraineté (de la Syrie comme de la Russie), les Russes restent et resteront intraitables… Par ailleurs, leur patience n’ira pas jusqu’au sacrifice et indique les limites de l’exercice tactique. Même tactiquement, justement, ils se sont durcis par certains signes, certains qu’on a déjà vus, d’autres qu’on apprend. Ainsi Lavrov refuse désormais de prendre les appels téléphoniques du secrétaire au Foreign Office Hague, estimant les échanges avec lui et ses arguments britanniques et hystériques complètement inutiles. (Il avait fait subir le même sort à Juppé, à la fin du mandat du ministre français des affaires étrangères et nous ne serions pas surpris d’apprendre qu’il se fait souvent porter pâle, lorsque Fabius essaie de le joindre.) Simplement, les Russes jugent l’affaire de Benghazi et le reste suffisamment importants pour envisager d’espérer la possibilité d’un fléchissement de la politique-Système (“politique-Système de l’idéologie et de l’instinct”) du bloc BAO et une ouverture vers une coopération pour tenter de juguler la tempête du “printemps arabe” devenu global warming. Ils seront évidemment déçus dans leur attente.
Nous ne voyons pas un instant que les USA puissent (au sens propre du mot) changer de politique, tant ils sont totalement emprisonnés dans le Système. On comprend que la campagne des présidentielles US ajoutera du beurre dans les épinards à cet égard. Il reste que, même si la politique-Système restera inchangée, elle a reçu un choc terrible avec l’affaire de Benghazi et le reste et, du mode dialectique offensif, doit passer au mode dialectique paniqué. Ce sera l’occasion d’erreurs plus nombreuses encore que le courant.
(…Quoique les révélations concernant les circonstances de l’investissement du consulat de Benghazi montrent que, même à ce niveau de la sécurité quotidienne des lieux sensibles, dans les cas les plus évidents, ces sapiens-Système écrasés sous leurs monceaux de dollars et de technologies hyper-performantes sont totalement impuissants et absolument à l’affût de la première sottise venue, – voir à ce sujet l’article de Kim Sengupta de The Independent, le 14 septembre 2012. La superbe phrase de René Guénon est toujours d’actualité et devrait nous servir de devise : «On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature…»)
Il reste donc à admirer ce qui est admirable… La mort d’un ambassadeur est chose dramatique, la diffusion d’ailleurs virtualiste puisque pour l’instant insaisissable d’une sorte de pellicule bidonnée d’un pseudo-film que personne ne semble avoir vu jusqu'au bout est chose exotique, mais tout cela reste d’une importance dérisoire par rapport au grand ébranlement du monde auquel nous assistons. Or c’est aujourd’hui une possibilité qu’avec ces deux choses dérisoires, l’une dramatique et l’autre exotique, le grand ébranlement suive un destin différent, encore plus incurvé vers l'autodestruction du Système, que les évènements conduisent, par la grâce des multiples effets grossissants et déstructurants du système de la communication, à achever complètement l’inversion de cette politique-Système, du mode offensif au mode paniqué, déclenchée en réponse au “printemps arabe”. Déjà, les USA ont fait débarquer une cinquantaine de Marines pour protéger leur “personnel” en Libye. Certains esprits prompts à conclure selon les vœux du Système y verraient un esprit de conquête, ou les plans d’invasion de l’OTAN enfin dévoilés ; nous, nous y voyons une mesure de panique, et nous nous contenterons d’observer d’un oeil ébahi, la dernière “sottise, qui est comme sa signature” du bloc BAO, avec amorce d'embourbement garanti dans une campagne conclue victorieusement et magnifiquement il y a presque un an. Et cela n’est qu’un seul point du grand “embrasement du monde arabe”, troisième de la série, où le Système se trouve pieds et poings liés, victimes de sa propre hypomanie, en pleine dynamique d’autodestruction. C’est cela qu’il faut admirer parce qu’un tel entêtement dans une dynamique d’autodestruction est simplement admirable.
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