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1314Obama est-il en état pathologique de dépression ? Le site Solidarité & Progrès de Jacques Cheminade, proche de Lyndon Larouche, publie le 6 octobre 2010 une nouvelle concernant ce même Lyndon Larouche invoquant le 25ème amendement de la Constitution contre Barack Obama. Cet amendement concerne la capacité physique et mentale d’un président d’assurer sa fonction.
Le texte de Larouche se réfère principalement au site NewsFlavor.com, qui met en ligne le 27 septembre 2010 une interview d’une source proche, ou qui a été proche du président, et qui a été en fonction à la Maison-Blanche. Cette source donne, à partir des contacts qu’elle garde à la Maison-Blanche, de nombreux détails sur la situation psychologique du président, décrite comme celle d’une dépression sévère, avec traitement par des médicaments antidépresseurs. Pour réaffirmer sa crédibilité, la source rappelle qu’elle a déjà donné à NewsFlavor.com des informations qui se sont révélées exactes, notamment sur le départ de plusieurs membres de l’équipe d’Obama. Voici quelques mots sur l’état du président Obama.
«…From a direct source still working within the White House on a daily basis. As I had stated previously, tensions at the White House have reached a critical stage. The infighting among staff is off the charts. More recently, the president has increasingly withdrawn emotionally from the day to day demands of his job – he has become what was described to me as “empty”. […] He is there, he is getting briefed throughout the day, but President Obama appears to have emotionally shut down, not entirely mind you, but a great deal. It has worsened since I was last there. His natural detachment has become almost chronic to the point of being disconcerting to staff around him. It appears President Obama is suffering from severe depression…»
La source, qui ne cache pas l’état terrifiant du parti démocrate, annonce qu’une haute personnalité du parti interviendra avant les élections du 3 novembre pour décrire publiquement la situation et annoncer des mesures radicales de “nettoyage” interne du parti. («Just prior to the midterm elections, a significant figure within the party is going to break out and talk publicly to the media about much of what has and is going on both at the White House and Congress. We need to have a bit of a cleansing process as a party, and this individual is now willing to do just that.»)
@PAYANT Quelques mots d’abord sur la “crédibilité” de la source, qu’il n’est pas en notre pouvoir d’évaluer. Cette source donne des précisions solides, ainsi que les raisons extrêmement acceptables de sa démarche, qui lui donnent du sérieux. D’une façon plus générale, la faible notoriété du site, les doutes que les “journalistes professionnels” font peser sur Internet qui seraient le genre d’argument qu’on opposerait, ne sont plus de saison depuis longtemps, et même au contraire. Il y a beau temps qu’on connaît le niveau d’asservissement et de conformisme virtualiste de cette “presse professionnelle”, qu’on connaît le fonctionnement des “grands” journalistes professionnels, qu’on connaît la qualité de leurs “sources” et ainsi de suite. Si nous acceptons 50% de ce qu’écrit un Bob Woodward, surtout quand on comprend la logique politique de ses révélations et les recoupements faits par d’autres acteurs qui ont intérêt à faire connaître ces informations, il n’y a aucune raison de ne pas accepter, à tout le moins autant et plus généralement bien plus d’une source comme celle qui est citée ici, avec les références qui sont données et sans les incitations du prestige et de la manœuvre politique à grande visibilité pour déformer les révélations. Ce qui doit faire la différence du jugement, c’est l’expérience, l’intuition et la correspondance des révélations avec la logique de la situation générale.
…Or, le comportement d’Obama ne serait certainement pas de la sorte à démentir ces révélations. Certaines de ses erreurs, mais surtout des abstentions, une absence de combativité ces dernières semaines pour ces élections cruciales, des réactions en général bien insuffisantes, sinon décalées par rapport à l’attente évidente de ses électeurs, un comportement souvent erratique, tout cela ne dément certainement pas la situation décrite ici. Par ailleurs, il n’y a aucun étonnement à avoir d’une telle situation. Les cas de déséquilibres psychologiques de présidents abondent, particulièrement dans la situation des derniers mandats. L’épisode d’une autre “sévère dépression” est révélateur, celui extrêmement peu connu de Bill Clinton fin 1994, début 1995, justement dans des conditions similaires (situation critique du parti démocrate lors des élections mid-term, mais dans le cas d’Obama avec l’originalité d’une dépression précédant la défaite probable, ou l’anticipant, ou la précipitant)… On pourrait même voir, dans certaines déclarations récentes de Bill Clinton (le 24 septembre 2010), des allusions qui pourraient confirmer indirectement l’état d’Obama ; si ces déclarations sont lues à la lumière de ce qui est dit ici, cela ressemble effectivement à un appel d’un connaisseur, ex-déprimé, à un autre déprimé, pour qu’il surmonte sa dépression. D’autres présidents récents, notamment Nixon et Reagan, ont souffert de problèmes psychologiques également sévères (Nixon, du temps du Watergate, Reagan des suites de sa blessure lors de l’attentat d’avril 1981). Carter a connu un état dépressif également, en 1979-1980, lors d’une série de crises iraniennes, tandis que Bush-père a eu des problèmes d’équilibre psychique un peu avant sa campagne pour son deuxième mandat (en 1992), qui sont sans doute une bonne part des causes de sa défaite. Pour Bush-fils, on a parlé de retour à la boisson ou de non-existence, tandis que certains jugent que son comportement habituel était déjà, en soi, un déséquilibre psychologique grave.
Quoi qu’il en soit, en aucun cas une telle ypothèse/information concernant Obama ne paraît ridicule. Il semblerait même extraordinaire que, dans la situation actuelle, au sein du système tel qu’il est, un dirigeant du niveau suprême aux USA n’ait pas des problèmes psychologiques. La pression du système est d’une puissance extraordinaire et elle implique, soit le refus de certaines perceptions fondamentales de la réalité pour être conforme à ce que le système enseigne de dire, soit l’acceptation d’assumer une narrative virtualiste passant par des travestissements de la réalité dont on est plus ou moins conscient, et dont la charge finit par être très forte pour la psychologie. Il y a aussi la fuite pure et simple de la réalité, pour évoluer selon sa propre narrative, ce qui semble par exemple avoir été le cas de GW Bush dans certaines occurrences. Il y a là suffisamment de pressions et circonstances diverses pour conduire à une dépression sévère, surtout si celui qui la subit a connu une énorme désillusion comme cela paraît être le cas d’Obama (sa certitude, perceptible durant la campagne, que son charisme, ses qualités d’orateur, etc., suffiraient à faire la différence).
En réalité, le cas Obama, s’il est considéré de ce point de vue de l’équilibre psychologique en fonction de l’hypothèse considérée, confirme l’impossibilité grandissante de l’exercice du pouvoir dans les conditions actuelles du système en crise. Hors de toute nos propres narratives sur Obama “marionnette” commune ou successive, c’est selon, de plusieurs centres de pouvoir à la fois (de Wall Street, des pétroliers, du complexe militaro-industriel, etc.), le résultat net de la situation envisagée est bien celui d’une paralysie du pouvoir suprême. Ce pouvoir devient alors l’enjeu paralysé des querelles et antagonismes innombrables des collaborateurs du président, avec comme résultat général le désordre et la paralysie de ce même pouvoir. On conviendra que cela correspond assez justement à la situation washingtonienne, qui semble elle-même être devenue un double collectif, ou systémique, de la situation psychologique supposée du président (avec, bien entendu des variantes maniaco-dépressives diverses).
Mis en ligne le 7 octobre 2010 à 17H29
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