Il y a 2 commentaires associés à cet article. Vous pouvez les consulter et réagir à votre tour.
1848L’association désormais fameuse des BRICS examine la demande d’adhésion de l’Argentine. Il semblerait qu’une position puisse être dégagée pour la réunion des cinq pays le 15 juillet dans la ville brésilienne de Fortaleza. Le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud soutiennent cette demande d’adhésion, la Chine et la Russie ont une position plus attentiste tout en étant très ouvertes à la perspective. Quatre autres pays sont proches d’être candidats : l’Iran, le Kazakhstan, l’Indonésie et le Mexique.
La Voix de la Russie explique, le 15 mai 2014, quelques éléments de la situation en fonction de cette demande d’adhésion et aussi dans le contexte de la situation générale... A cet égard, un argument apparaît clairement, qui rend la situation propice pour les BRICS, dans leur organisation, leur développement, leurs ambitions, etc. : la situation de tension entre la Russie et le bloc BAO favorise évidemment des rassemblements de pays non membres du bloc, tentés par la formule des BRICS. Les aventures du bloc BAO continuent en toute logique à rendre plus aisé de creuser la tombe du monde pseudo-unipolaire et suprématiste qu'il affectionne... Il est par conséquent possible que l’acronyme BRICS, devenant peut-être dans quelques semaines BRICSA ou BARICS, ou etc., succombe sous le poids des lettres nouvelles et demande une nouvelle dénomination qui ne se compose plus des initiales de ses membres.
«Les experts reconnaissent que du point de vue politique le potentiel déjà considérable du BRICS ne fera que gagner en force avec l’adhésion de l’Argentine. “Je pense que l’élargissement du BRICS est un pas dans la bonne direction. Si cette question est discutée à la rencontre du BRICS et les pays membres se prononcent ‘pour’, cela profitera à tous. L’entrée de l’Argentine au BRICS va concourir à l’affermissement des rapports entre la Russie et l’Argentine, qui est un grand pays d’Amérique du Sud avec un énorme potentiel économique”, dit le rédacteur en chef de la revue ‘Amérique latine’ Vladimir Travkine.
»Il reste pourtant à trouver des solutions à de nombreux problèmes, liés aux multiples concertations avec les pays membres, vu l'immensité du territoire de ce pays, la force de son économie et l'importance de sa population. C’est pour cela, peut-être que Pékin et Moscou font preuve de retenue dans cette question. Néanmoins, Buenos Aires aspire à accélérer ce processus. Pour l’Argentine son adhésion au BRICS peut signifier l’octroi d’un financement à des conditions plus avantageuses que celles proposées par d’autres institutions internationales. [...]
»[L]a période des rapports tendus entre la Russie et l’Occident peut s’avérer bénéfique pour l’essor de la coopération dans le cadre du BRICS. De nombreux pays en développement suivent la situation, tirent leurs conclusions, prennent leurs décisions stratégiques afin de protéger leurs actifs. Et dans ce sens la crise en cours peut donner un coup d’envoi à un élargissement du BRICS et à l’aménagement d’une zone de libre échange.»
Mis en ligne le 16 mai 2014 à 17H58
Forum — Charger les commentaires