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2601A cause de l’intensité de la célébration, le dixième anniversaire de l’attaque du 11 septembre 2001 a mis en lumière un peu plus fortement qu’à l’habitude (nous parlons de l’habitude de la célébration commémorative) toutes les ambigüités, les contradictions, les significations de cet événement. La question de l’opposition des thèses explicatives de l’attentat, – entre la thèse “officielle” et les diverses nuances d’appréciation dite “complotiste”, allant jusqu’à un montage complet de l’appareil de sécurité nationale US (“inside job”), – a été de nouveau soulevée, mais loin des cérémonies officielles. La narrative officielle est devenue presque elliptique, épurée de toute possibilité de contestation comme l’est une icône sacrée, au-delà de toute spéculation possible, ossifiée comme peuvent l’être les restes d’un monstre préhistorique. D’un autre coté, le ton de la contestation des thèses “complotistes” n’a cessé de se radicaliser et de se durcir, souvent avec l’accompagnement d’anathèmes vigoureux.
C’est à ce propos des thèses opposées que nous nous arrêtons, nullement pour faire œuvre contestatrice ou spéculative mais pour explorer l’hypothèse d’une autre thèse qui se résumerait par la proclamation de la vertu de l'“inconnaissance de 9/11”. Si l’on veut, il s’agit de l’exploration de la valeur et de l’utilité de la situation générale de l’attaque 9/11, où l’incertitude entre les différentes versions subsiste et subsisterait. Que les uns ou les autres soient persuadés absolument de la justesse de leurs thèses n’a ici, pour nous et selon la logique de notre analyse, aucune place d’un quelconque intérêt. Il nous importe de nous attacher à la situation d’incertitude, qui subsiste dès lors qu’existent des forces qui soutiennent telle et telle thèses, chacune diamétralement différente de l’autre, chacune d’une puissance telle qu’elle ne peut être réduite.
Il nous suffit de constater à cet égard que cette incertitude existe “objectivement“, en dépit de toutes les protestations des uns et des autres. Nous n’abordons nullement ici le débat sur ces thèses, sur leurs contenus, etc. Nous examinons cette situation d’incertitude, rien d’autre.
Pour apprécier cette vertu de l’incertitude, – car nous estimons que c’en est une, – il nous faut essentiellement apprécier les positions des contestataires de la thèse officielle, ceux qui estiment qu’il y a “complot”, – nommons-les “complotistes”. En effet, les tenants de la thèse officielle n’ont en principe rien à contester ni à réclamer, ni à faire accepter officiellement, puisque leur thèse est officielle, et la seule officiellement admise, donc la vérité immuable selon-le-Système, – bref, la vérité-Système.
La question que nous nous posons alors concerne les “complotistes” et leur exigence d’une mise à jour officielle de ce qu’ils jugent être la vérité. L’auteur progressiste et dissident US Ted Rall s’est posé notamment cette question de savoir ce que les “complotistes” attendaient d’une telle affirmation, dans un texte du 12 septembre 2011, sur CommonDreams.org… (Bien que dissident, donc adversaire de la politique belliciste de son gouvernement, Rall est opposé à la thèse “complotiste”.) Voici sa réponse.
«What I really don't understand is the movement's motivations. What do Truthers want?
»For the sake of argument let's assume that the four 9/11 planes were found at the bottom of the Atlantic Ocean, confirming that they never hit their targets. Like in the TV show “Lost.” Are Truthers naïve enough to think there would be a revolution? “Our government has lied to us about the events of 9/11,” Truther Frank Agamemnon said last year on Russia Today TV. “And if the truth came out about it, maybe the wars would stop.”
»I don't think so. Americans didn't rise up when Bush stole the 2000 election. They didn't care when WMDs failed to turn up in Iraq. We did nothing about Abu Ghraib or legalized torture or a president who says he has the right to assassinate each and every one of us, even if we're innocent of any crime. Even if 9/11 did prove to be an inside job, I predict the national reaction would be:
»“Huh.”»
… L’expression “huh”, plus ou moins argotique, a diverses traductions possibles ; admettons que, dans ce cas, “bof” ferait l’affaire. Nous exprimons à cet égard notre complet accord avec ces remarques, en y ajoutant l’idée supplémentaire et plus générale qu’il n’y a rien à attendre de fondamental contre lui-même des procédures régulières du Système ; ce serait le cas, ces “procédures régulières”, si effectivement une thèse “complotiste” s’imposait et mettait à jour des responsabilités…
Même dans ce cas, retrouver Cheney, Rumsfeld & Cie derrière les barreaux ne constituerait nullement un cas de transformation véritablement vertueuse du Système, – ce qui est d’ailleurs, par définition, une issue impossible ; cela ne constituerait nullement un cas de déclenchement de désordres antiSystème, encore moins un cas de chute du Système. Bien plus, nous semble-t-il, cela constituerait, à coup sûr avancerions-nous, le cas d’un simulacre de réhabilitation du Système.
Selon cette hypothèse, les coupables seraient condamnés, ou dans tous les cas reconnus coupables, – et alors ? Que dirait-on et que ferait-on d’autre, sinon applaudir le Système, y compris de la part de certains “complotistes”, et restaurer soudain l’affirmation tonitruante d’une soi disant vertu du Système ? Le coupable ne serait pas le Système, mais bien l’équipe Cheney, Rumsfeld & Cie, tous autant de comploteurs et d’usurpateurs, – et le Système, au contraire, serait le vertueux processus qui aurait coincé cette bande de relaps, kidnappeurs de certains de ses leviers de fonctionnement.
C’est notre thèse Watergate, si évidente pour ceux qui vécurent cette affaire. Dans cette affaire du Watergate, tout le monde avait sa part de responsabilités, comme le montre le livre The Silent Coup, dont nous rappelions quelques éléments de ses révélations le 28 décembre 2009. Il s’agissait d’un processus typique du Système, impliquant des forces concurrentes pour l’influence du pouvoir ou l’exercice du pouvoir. C’est Nixon qui, pour des raisons diverses dont ses propres faiblesses psychologiques ne sont pas les moindres, écopa du rôle de bouc émissaire. Le résultat fut de rétablir la vertu du Système, éclatante avec la liquidation de Nixon. Certes, Nixon était condamnable, mais tous les autres avec lui et souvent beaucoup plus que lui, et, surtout, le Système au-dessus de tous. En matière de tromperie faussaire, on ne fit pas mieux puisque la liquidation du bouc émissaire permit la réhabilitation complète de la mère de tous les vices qu’est le Système.
Poursuivons… Nous citons un autre dissident incontestable, un homme qui lutte sans désemparer contre la politique belliciste du Système, et qui est pourtant, lui aussi, adversaire des thèses “complotistes”. Il s’agit d’Alexander Cockburn, éditeur de CounterPunch, et d’un texte du même site, du 2 septembre 2011.
Cockburn développe une longue analyse où il conteste les argumens essentiels des “complotistes”. Ce n’est pas là le point qui nous intéresse dans son analyse, mais simplement les deux très courts paragraphes de conclusion. Ils nous permettent d’aller à notre argument principal sur l’inconnaissance.
«The conspiracists have combined to produce a huge distraction, just as Danny Sheehan did with his Complaint, that mesmerized and distracted much of the Nicaraguan Solidarity Movement in the 1980s, and which finally collapsed in a Florida courtroom almost as quickly as the Towers.
»There are plenty of real conspiracies in America. Why make up fake ones?»
Sur ce point, qui est pour nous fondamental, (les deux mot soulignés en gras, “huge distraction”, le résument), nous sommes en complet désaccord avec Cockburn. Quelle que soit la véracité des thèses complotistes, leur existence ne fut pas une “énorme distraction” (sous-entendu, selon Cockburn : “distraction” des vraies vilenies du Système), mais au contraire un maintien permanent de ce qu’on nommerait “le poids du soupçon” (soupçon de complot, soupçon du pire, etc.). Nous définirions alors cette situation comme une sorte de version postmoderniste involontaire de la fameuse “stratégie de la tension” (caractéristique du terrorisme des années 1970 en Italie, en fait terrorisme manipulée par l’appareil de sécurité américaniste-occidentaliste pour contraindre le pouvoir italien à durcir sa position anticommuniste et anti-gauchiste). Cette fois, cette “stratégie de la tension” se manifesterait, grâce au système de la communication, sur le terrain essentiel de la communication et de la psychologie.
Les pressions des complotistes et des débats à propos des pressions des complotistes ont maintenu depuis 9/11 un soupçon permanent sur le Système lui-même, et cela prolongé avec l’administration Obama et annihilant l’argument qui exonère la responsabilité du Système de la responsabilité des “pervers du Système” (l’équipe Cheney, Rumsfeld & Cie). Si la pression de 9/11 sur les mœurs et coutumes du Système, sur le catéchisme du système, jusqu’aux commémorations, atteint cette intensité presque caricaturale et contre-productive, c’est justement à notre sens parce que le Système sait bien qu’il se trouve, dans la situation actuelle, en première ligne dans la pression de cette forme involontaire de “stratégie de la tension”.
…Car, évidemment, le plus intéressant est bien entendu le caractère involontaire de cette vertu de l’incertitude, puisqu’aussi bien les adversaires que les partisans du complot exigent que “leur” vérité soit, ou bien incontestablement confirmée sans plus de contestation (les premiers), ou bien affirmée avec éclat et légalement contre la “version officielle” (les seconds). Et l’on en arrive ainsi à l’essentiel pour nous : cette “vertu de l’incertitude”, qui décrit l’état de la situation, implique pour l’esprit, et notamment l’esprit du résistant au Système et au mal que représente le Système, la vertu de l’inconnaissance.
Toute notre plaidoirie sur les avantages que la lumière ne soit pas complètement faite, ni officiellement proclamée, notamment pour la thèse du complot, revient en vérité à plaider pour l’inconnaissance. (Nous avons déjà beaucoup parlé de notre thèse sur l’inconnaissance du Système : le 13 juillet 2011, le 18 juillet 20911 et le 22 juillet 2011.)
Quel est notre but ? Il n’est certainement pas de connaître et de faire éclater la vérité sur 9/11 ; ni de faire envoyer Cheney en prison, etc. La vérité sur le Système nous suffit, puisqu’elle implique évidemment, pour notre univers et notre temps métahistorique, un Grand Tout du Mal et de la “source de tous les maux”, donc le Grand Tout de la vérité sur toutes les vilenies du Système… Notre but est donc d’attaquer sans relâche l’“ennemi principal”, et cet ennemi ne peut être que le Système.
Concernant 9/11 et la polémique existant autour, il nous suffit qu’on en parle, et avec assez de volume pour énerver le Système, épuiser sa psychologie, pour le faire répliquer de plus en plus furieusement : “Tissu de mensonges, tout cela !” Et ainsi, éveiller, entretenir, renforcer, enrichir le soupçon, car c’est ainsi que les choses se passent. Voir et entendre une telle puissance (le Système) rugir de fureur face aux accusations de complot éveillent ou entretiennent, ou renforcent chez tous, y compris chez ceux qui le servent de plus près et s’étranglent d’indignation lorsqu’on parle de complot, l’idée vague mais irrésistible, insinuante, envahissante, du soupçon… Et qui réduira jamais cette idée du soupçon puisqu’il est impossible de la traiter officiellement, pour tenter d'en démontrer la fausseté ? … Puisqu’il est impensable d’élever officiellement le moindre soupçon à cet égard, donc d’enquêter à son propos ? Par conséquent, personne ne sait rien, personne n’en dit rien, les complotistes sont constamment menacés d’un bûcher où brûleraient leurs accusations de lèse-Système, en même temps qu’ils alimentent eux-mêmes constamment le bûcher où crépite la flamme de l’idée du complot et de la vertu perdue du Système, où le Système pourrait croire qu’il serait condamné à s’y consumer si le soupçon prenait le dessus… Allons, il est inutile d’en savoir plus, il est malhabile d’en savoir plus, il serait déplacé de vouloir en savoir plus ! Laissez faire l’insinuation, le ragot, le “on ne m’la fait pas” des soi-disant ignorants et des calomniateurs ; soyons même, s’il le faut, soi-disant ignorants et calomniateurs, du moment que l’on sait qu’il s’agit du Système !
Ainsi, l’aspect vertueux et incomparablement puissant de l’inconnaissance est démontré d’une façon éclatante. Il s’agit dans ce cas d’une inconnaissance “objective”, non élaborée, résultant de la confrontation à peu près équivalente de la thèse officielle et des thèses complotistes ; cette inconnaissance bien assez puissante, bien assez significative pour nous servir d’exemplaire leçon sur l’efficacité fondamentale de cette posture.
Les choses étant ce qu’elles sont, les oppositions (thèse officielle et “complotiste”) affirmées comme elles le sont, le soupçon ainsi alimenté, le résultat est un malaise constant, une exacerbation des oppositions, – par conséquent, pour l’essentiel, un affaiblissement du Système. Tout notre intérêt est évidemment de ne pas aller chercher plus loin dans la connaissance des choses spécifiques de ces événements si incertains, de rester en dehors des engagements qui nous conduiraient dans des polémiques sans fin où nous nous userions inutilement, d’une façon particulièrement improductive, inféconde et réductrice, qui nous feraient perdre de vue notre seul mot d’ordre de la destruction du Système.
…Mais nous irons encore plus loin. Revenons au texte de Rall, déjà cité plus haut. L’essentiel de son article revient en fait à poser cette question, lui qui ne croit pas au complot : s’il n’y a pas eu complot, pourquoi l’équipe Bush a-t-elle prêté le flanc comme elle l’a fait, par des atermoiements divers, au soupçon du complot ? Assez curieusement, Rall, qui n’est pas adepte du complot-9/11, ni des complots en général, imagine un autre complot, sous la forme d’une paranoïa de l’équipe Bush…
«Since 9/11 the media has ignored Truthers or dismissed them as wild-eyed lunatics. As we saw with the Obama birth certificate issue, however, brushing people off merely raises more questions and prolongs the discussion.
»On a number of pressing issues in recent years, the federal government has refused transparency, much less a real investigation that would have enabled people to move past 9/11. After Obama took office, for instance, he announced that there would be no prosecutions or investigations of torture in Iraq or at Guantánamo under Bush. The evolving accounts of Osama bin Laden's death seemed ideally tailored to create the suspicion that big secrets were being covered up. First we heard that Osama came out guns blazing, then he merely had a gun, then he was unarmed, finally he was executed after he had been handcuffed. As for disposing of the body at sea, well, a certain amount of skepticism naturally follows the lack of a corpse. The Pat Tillman and Jessica Lynch narratives followed similar trajectories.
»Why does the federal government feed the conspiracy theorists? Maybe it's unintentional, but probably not. I think the U.S. has become like a Third World dictatorship: the more they keep us guessing, the smarter they seem, and the more we'll fear them….»
Rall, qui refuse les théories complotistes, cède pourtant à son tour à la puissance de cette “stratégie du soupçon” qu’implique l’inconnaissance. Il nous donne ainsi un signe supplémentaire que l’inconnaissance est, pour le jugement d’appréciation, la mère de toutes les vertus antiSystème. Au reste, le problème qu’il soulève, qui est effectivement le constat que ce comportement de l’administration Bush entretint lui-même le soupçon de complot, n’est pas sans intérêt.
Nous-mêmes sommes bien décidés à rester dans ce domaine de l’inconnaissance qui donne comme règle de ne pas trancher, de refuser une spéculation que nous transformerions en une “vérité” qui anéantirait l’arme du soupçon au profit du désarmement psychologique qu’implique la certitude de celui qui rejoint une église. Dans ce cas, nous avancerions une autre hypothèse que celle de Rall pour expliquer le comportement de l’administration GW Bush.
Cette hypothèse est aussi simple qu’elle est radicale. Nous savons que le gouvernement US est divisé en divers centres de pouvoir, agence, départements, disposant chacun de leur propre puissance et chacun se méfiant des autres, voire considérant les autres comme des adversaires. L’administration Bush fut plus qu’aucune autre soumise à cette loi de la parcellisation qui est un des signes les plus convaincants de la crise du pouvoir US. Notre hypothèse pour expliquer le comportement que décrit Rall devient alors que le soupçon à propos de 9/11, y compris évidemment le soupçon du complot, a touché et dévasté ce gouvernement lui-même. Chaque centre de pouvoir a considéré les autres en soupçonnant qu’il y avait peut-être eu complot, et que l’un ou/et l’autre des centres de pouvoir y était impliqué.
On a appris récemment que Lawrence Wilkerson, chef de cabinet de Powell de 2001 à 2005, recommande aujourd’hui de faire passer en jugement certains dirigeants de l’administration Bush (Cheney, Tenet), ajoutant qu’il est prêt à témoigner contre eux. Pour nous, cela représente une indication extrêmement convaincante des tensions, des animosités, qui régnaient au sein de cette administration. Comment pourrait-on imagine, dans un tel climat, que l’un et l’autre chefs de centres de pouvoir au sein de l’administration n’aient pas pensé que tel et tel service, que tel département, chacun en tant que tel, avaient trempé dans l’organisation de l’attaquer 9/11, accréditant ainsi la thèse du complot ? … Comment pourrait-on ne pas conclure qu’une telle possibilité a bel et bien existé, notamment à cause de l’incertitude et du soupçon entretenus autour de 9/11 ?
On ne peut nier que cette hypothèse est loin d’être absurde ou irréaliste. On ne peut nier qu’elle est nourrie par l’inconnaissance, qu’elle est rendue possible par l’inconnaissance. Notre conviction est alors que cette inconnaissance de 9/11, inconnaissance établie par le seul arrangement antagoniste des appréciations contradictoires de 9/11, sans que jamais aucune certitude n’ait vraiment pénétré la psychologie collective de l’événement, cette inconnaissance constitua l’une des armes les plus redoutables pour semer la confusion et le désarroi dans la direction US des années Bush. (Et notre conviction qu’elle continue son travail de sape à cet égard.)
On comprendra que, plus que jamais, nous tenions ce phénomène comme un des comportements les plus recommandables pour s’opposer au Système. Notre propre inconnaissance (ici, l’inconnaissance collective de 9/11 par l’antagonisme des thèses) nourrit ainsi, contre leur gré, une inconnaissance similaire chez les serviteurs du Système. Elle nourrit le développement du doute et du soupçon par rapport aux actes suscités par ce même Système, chez eux-mêmes, suscitant, au-delà de la confusion et du désarroi déjà signalées, un doute fondamental sur leurs propres actes et, inconsciemment, concernant le Système lui-même. Enfin, l’inconnaissance permet d’élever le jugement au-dessus des considérations partisanes (par manque de connaissance, par absence d’intérêt, de ces considérations partisanes) et d’avancer des hypothèses enrichissantes embrassant le fonctionnement général du Système lui-même.
L’inconnaissance, mère de toutes les vertus antiSystème…
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