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1257Rand Paul, fils de Ron et nouveau sénateur du Kentucky (et star de Tea Party), raffermit sa pensée politique. Dans ses premières déclarations, on l’avait perçu comme un peu “flottant”, indécis, etc., sur les questions de sécurité nationale et de politique extérieure, moins activiste et “antiguerre” que son père. Mais Rand Paul semble évoluer.
D’abord, il a déclaré que les dépenses du Pentagone ne devaient pas être intouchables dans le mouvement de réduction des dépenses publiques. Puis il a présenté une proposition de loi pour réduire de $500 milliards les dépenses publiques. Il propose notamment de couper tout le budget de l’aide à l’étranger. Y compris pour Israël ? C’est là que la chose devient intéressante, concernant cette aide de près de $4 milliards par an, considérée comme intouchable par la pensée conformiste et unique (jusqu'à présent...) de l'establishment washingtonien… (interview de CNN, reprise par reason.com le 27 janvier 2011).
«Pressed on CNN's Situation Room about details on his budget cut plans, Sen. Rand Paul (R-Ky.) says end all foreign aid – and when pressed further says that includes to Israel.
»Paul touches on the lack of wisdom of funding both sides of an arms race in the Middle East, then hat-tips to Israel's role as a fountain of peace and democracy in the Middle East, but concludes that, especially when we're borrowing all the money from China, all foreign aid has to go.
»It's an interesting dance, avoiding seeming critical of Israel (which he refused to do), yet still doing the one thing that people who get upset at those who are critical of Israel want the least out of a U.S. politician: cutting off U.S. support.»
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