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835La proportion est belle comme un résultat de référendum : 40% (soit $20 milliards) de l’aide des pays développés aux pays pauvres (soit $50 milliards) va aux consultants (développés) chargés de conseiller les pays pauvres à dépenser l’argent de leur programme d’assistance, amputé du programme d’assistance aux consultants chargés de …
La nouvelle est mathématique et nous est présentée dans sa pureté postmoderne par l’Observer de ce dimanche.
« Consultants are creaming off a staggering $20 billion from hard-won global aid budgets. The $20bn total is 40 per cent of the international communities' overseas development pot of $50bn — money that is meant to relieve poverty in developing countries. The World Bank has confirmed the figure for the first time: this weekend it admitted that money spent on “technical assistance” and consultants had increased by $2bn on last year's $18bn total. A spokesman conceded that ballooning consultants’fees “need to be addressed”.
» The news comes in the wake of a hard-hitting report by charity ActionAid, which said that a huge proportion of aid was wasted, misdirected or recycled in rich countries.
» The focus on the effectiveness of aid coincides with the drive by Tony Blair and Gordon Brown to persuade G8 countries to double aid to poor nations to $100bn at a crucial meeting of world leaders in Gleneagles in five weeks. »
La seule perspective rassurante est que Paul Wolfowitz arrive à la tête de la World Bank. Il est chargé de la riche expérience de la construction de la paix et de la démocratie en Europe (pardon, en Irak, confusion avec Marshall), et surtout du programme de reconstruction qui a fait baisser la production de pétrole de un million de barils/jour.
Écoutez, ça doit pouvoir marcher. Avec l’augmentation proposée par les duettistes Brown & Blair, on devrait pouvoir équilibrer, — loyalement et démocratiquement, putain! — à fifty-fifty, soit $50 milliards aux pauvres et $50 milliards aux pauvres consultants. Ainsi, la totalité du montant de l’aide actuelle ira aux pays pauvres. Qui a encore quelque chose à (re)dire?
Mis en ligne (à grands frais) le 29 mai 2005 à 13H30