GW, le dernier des “néo-cons”, doit se débarrasser du pacifiste munichois Rumsfeld

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Les néo-conservateurs ont deux préoccupations désormais. La première est classique : faire la guerre, toujours la guerre, encore la guerre. La seconde a déjà été esquissée mais elle se confirme désormais : la tête de Donald Rumsfeld.

William Kristol, dans son dernier édito du Weekly Standard du 15-22 août plaide pour… la guerre en Irak. (Exploration rapide: le texte fait 1.340 mots, il comprend vingt-cinq fois le mot “war”.) Kristol revient sur ceux qui conçoivent la bataille actuelle en termes autres que militaires (ceux qui parlent, par exemple, de G-SAVE, ou “Global Struggle Against Violent Extremism”). Le défaitiste munichois Rumsfeld est de ceux-là.

Kristol admet que dans une guerre, il arrive qu’on fasse aussi de la politique. Concession majeure de sa part. Mais il se reprend aussitôt, en offrant un exemple fameux qui mélange avec une maestria sophistique éblouissante virtualisme, manipulation, réalité, etc : « It's of course true that political progress in Iraq is important. And the political progress is heartening. But political progress is not sufficient to defeat the insurgency. There has been no more impressive example of political progress than the January 30 elections. But the insurgency continues. »

Un seul homme trouve grâce aux yeux de Kristol et de ses potes. Mais quel homme ! GW lui-même. GW doit purger son équipe de ses traîtres tièdes, sorte de vipères lubriques (on n’ose dire : “vipères trotskistes”). Au premier rang de tous, la vipère lubrique et pacifiste Rumsfeld : « For if Iraq is the central front in the war on terror, we need to win there. And to win, the president needs a defense secretary who is willing to fight, and able to win. »


Mis en ligne le 14 août 2005 à 16H38