Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
772Francis Fukuyama, fameux pour nous avoir annoncé en 1989 “la fin de l’Histoire”, analyse (ce jour dans l’International Herald Tribune) les possibilités d’orientation de la politique extérieure US dans les deux prochaines années. Il identifie correctement l’invasion de l’Irak comme une entreprise isolationniste, en ce sens qu’elle fut lancée hors du concert international qui avait soutenu jusqu’alors la politique internationaliste des USA.
Pour cela, GW s’appuya sur une alliance incertaine : celle des “nationalistes jacksoniens” (type-Rumsfeld) qui prône une politique isolationniste agressive, avec les néo-conservateurs, qui fournirent le
Fukuyama envisage l’hypothèse plutôt négative et prévoit alors une rupture de l’alliance incertaine (on en a des prémisses dans la querelle entre Rumsfeld et les néo-conservateurs). Les conséquences en seraient importantes, cette fois un retour vers un vrai isolationnisme de repli sur la dimension continentale : « This war coalition is fragile, however, and vulnerable to mishap. If Jacksonians begin to perceive the war as a failure, there will be little future support for an expansive foreign policy that focuses on promoting democracy. That in turn could drive the 2008 Republican presidential primaries in ways likely to affect the future of American foreign policy as a whole. »
Mis en ligne le 1er septembre 2005 à 08H35