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542Depuis trois ans, l’ancien vice-président Al Gore (battu par GW Bush aux présidentielles de 2000) s’est signalé par des interventions solennelles et souvent jugées remarquables, contre l’évolution de l’actuelle administration. Gore a pris le parti d’attaquer l’administration GW du point de vue des principes fondamentaux de la Grande République. Il a de quoi faire.
A cela a correspondu un désarroi grandissant dans le parti démocrate, enfermé dans un soutien forcé à la politique de sécurité nationale de GW, tout en dénonçant l’administration sur certains aspects de son action. L’échec de Kerry en novembre 2004 a illustré ce désarroi. Le parti démocrate va-t-il évoluer ? La question reste ouverte.
Pour l’heure et pour Al Gore, des rumeurs persistantes, qui prennent en compte l’impuissance des démocrates, parlent d’un retour possible de l’ancien vice-président. Dans quel contexte ? Comme candidat du “parti anti-guerre” (terme encore bien vague) en 2008, bien sûr. C’est ce que signale le Sunday Telegraph de ce jour : « If few senior Democrats are calling publicly for Bush to be placed in the dock, plenty are flirting with the idea. One of them is Al Gore, the defeated 2000 presidential candidate, who is increasingly talked up as a serious anti-war contender at the next election.
» Gore said recently that Bush’s “unlawful” eavesdropping was part of a larger pattern of “seeming indifference” to the American constitution, which could well be an impeachable offence. »
Mis en ligne le 19 mars 2006 à 17H33