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787Le remaniement ministériel massif du cabinet Blair après la défaite travailliste de jeudi aux élections municipales a permis au Premier ministre britannique de régler quelques comptes. C’est notamment avec Jack Straw qu’il en a réglé. L’une des causes est le rapprochement de Straw du futur Premier ministre (et actuel Chancelier de l’Échiquier) Gordon Brown, l’autre est l’Iran. Le départ de Straw du Foreign Office confirme la mésentente entre Blair et Straw sur l’Iran.
C’est l’interprétation que donne le Guardian, ce matin, du départ de Straw : « Jack Straw made two crucial mistakes in his dealings with Tony Blair: one involved the prime minister's relationship with Gordon Brown and the other Iran. Mr Straw has said repeatedly that it is “inconceivable” that there will be a military strike on Iran and last month dismissed as “nuts” a report that George Bush was keeping on the table the option of using tactical nuclear weapons against Tehran's nuclear plants.
» But Mr Blair, who sees Iran as the world's biggest threat, does not agree with his former foreign secretary. The prime minister argues that, at the very least, nothing should be ruled out in order to keep Iran guessing. Downing Street phoned the Foreign Office several times to suggest Mr Straw stop going on the BBC Today programme and ruling it out so categorically. »
Deux questions sont maintenant posées: la politique britannique dans la crise iranienne va-t-elle s’infléchir vers l’intransigeance avec le départ de Straw du Foreign Office? Quelle est la position de Brown, dont Straw s’est rapproché, dans cette affaire et, s’il y a proximité Straw-Brown sur la question iranienne ne risque-t-on pas une crise majeure au gouvernement et dans le parti travailliste à propos de l’Iran?
Mis en ligne le 6 mai 2006 à 13H06
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