Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
871Les négociateurs commerciaux du monde entier ont dressé un bilan d’échec pour les négociations du Doha Round, après le dernier week-end de négociations à Genève. Négociations suspendues… « “The WTO negotiations are suspended,” Indian Commerce and Industry Minister Kamal Nath told journalists. When asked how long the suspension could last, he replied: “Anywhere from months to years.” » (Selon Reuters, via Truthout.org.)
Pour expliquer cet échec, un accusé: Washington.
« The European Union and India firmly pointed the finger at the United States for the final breakdown, saying that Washington had been demanding too high a price for cutting into the some $20 billion it spends annually on farm subsidies.
» Accusing the United States of “stone-walling,” EU Trade Commissioner Peter Mandelson said: “Surely the richest and strongest nation in the world, with the highest standards of living, can afford to give as well as take.”
» But the United States was adamant neither the EU nor India had been prepared to offer the sort of access to their markets that Washington needs to make a deal on subsidies worthwhile.
» It has said all along it preferred no deal to one that brought it no new business.
» “Unfortunately as we went through the layers of loopholes ... we discovered that a couple of our trading partners were more interested in loopholes than they were in market access,” said U.S. Trade Representative Susan Schwab. »
Outre le fond du débat, il existe une explication formelle, ou systémique disons, de l’attitude de Washington qui est effectivement à la base de l’échec: l’incapacité des Américains à se concentrer à la fois sur plusieurs problèmes importants. Des sources européennes ont indiqué qu’il avait été impossible d’avoir des contacts sérieux avec Washington ces dernières semaines (l’intention étant de tenter d’obtenir un déblocage par une autorité supérieure à la U.S. Trade Representative Susan Schwab). « Le gouvernement US est complètement concentré sur le seul problème des crises au Moyen-Orient et, depuis deux semaines, sur celle du Liban. Tout le reste n’existe plus. Sur tous les autres problèmes, on verrouille dans une position défensive maximale en attendant des jours meilleurs. »
Mis en ligne le 25 juillet 2006 à 13H40