Bilan global de la globalisation

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Bilan global de la globalisation

Wayne Madsen intitule son texte Globexit, selon la coutume déjà établie de l’emploi du mot exit (“sortie”) mis en queue d’une initiale ou d’une partie d’un mot figurant un pays appartenant à une organisation, un État d’une fédération, une région, etc. Cette mode fulgurante à commencé avec la Grèce (Grexit hors de l’UE, non réalisé) et s’est concrétisé en théorie par le Brexit (référendum réussi de la sortie du Royaume Uni, United Kingdom [UK] ou Britain [Great Britain]) ; là-dessus, nombre d’“...exit” sont en attente, y compris aux USA, notamment le Texit et le Calexit du Texas et de la Californie.

Le fait est que la globalisation dont on nous menace et dont on vante tant les vertus selon la plume qui opère est un fait accompli dans les grandes lignes, au niveau des grandes organisations, de la coordination et de l’homogénéisation des dirigeants (que nous nommons dirigeants-Système), de la disposition des outils de contrainte, de la circulation des biens, de la délocalisation du travail et de l’internationalisation des grandes entreprises, de la dévastation systématique sinon totalitaire de l’environnement, de la “culture” réduite au plus petit dénominateur commun des élites postmodernes et ainsi de suite. Même des pays (assez rares) que nous percevons pour de bonnes raisons comme “résistants”, – la Russie est l’exemple le plus accompli de ce cas, – ne sont qu’en partie hors de la logique et des contraintes de la globalisation. On sait qu’une lutte sourde est en cours en Russie, notamment de la part de l’aile souverainiste-nationaliste, contre la mainmise des “occidentalistes” partisans de la globalisation (autour du Premier ministre Medvedev) sur tout le domaine financier, monétaire et économique de la direction. Ainsi devrait-il être nécessaire de déplacer les références de base de nos jugements et de nos commentaires, comme nous le faisons à propos du Système qui est la représentation symbolique et pseudo-métaphysique de la globalisation : nous ne luttons pas, – pour ceux qui luttent, ou “résistent”, – contre une globalisation (ou un “Nouvel Ordre Mondiale”, ou une “New World Governance”, etc.) en train de se faire ; nous sommes à l’intérieur, prisonniers de cette globalisation/du Système et cherchant de plus en plus nombreux à nous en échapper (exit), et luttant pour cela en la contestant mortellement.

En d’autres mots, il n’y a pas d’affrontement, de bataille, de guerre, etc., d’où la vanité et l’incorrection complètes de parler de “victoire” par contraste avec “défaite”, car nous ne pouvons parler que de “défaite” (de la globalisation/du Système). Si Clinton est élue, ce ne sera pas une “victoire” de l’establishment (du Système/de la “globalisation”), ce sera la poursuite de la marche naturelle des choses dans un territoire conquis, – avec l’option toujours ouverte (exit) de graves remous internes, que ce soit des attaques légales contre elle (Hillary-présidente), du type emailgate, que ce soit un désordre interne de l’une ou l’autre forme sorti du rassemblement populiste réalisé par Trump. Par contre, si Trump l’emporte, ce sera un “revers”, une “défaite” de l’establishment (du Système/de la “globalisation”), – par le fait même de l’élection et nullement par ce que Trump en fera, ce qui est un autre chapitre, une autre bataille éventuellement. (De même, on peut dire, comme on l’a déjà dit ici et là, que le parcours de Trump jusqu’à maintenant est d’ores et déjà un “revers”, une “défaite” de l’establishment par le fait même d’avoir existé.)

En d’autres mots encore, la globalisation/le Système ne peuvent pas gagner parce qu’ils ont déjà gagné, ils ne peuvent que perdre dans n’importe quelle sorte de bataille... (... A moins qu’ils parviennent à figer la situation en une espèce de magmas immobile et entropique, ce genre de chose chère aux postmoderne, – par exemple, « le magma constitué par l’agrégation de la croissance, de la production et de la consommation » [Robert Redeker]. Mais si c’était le cas, nous ne serions pas là pour écrire ce que nous écrivons, et d’ailleurs nous n’aurions pas de lecteurs pour nous lire, – et d'ailleurs, peut-être, sans doute, eux-mêmes les dirigeants-Système n'existeraient plus, comme l'Etat devait disparaître une fois le communisme accompli.) Quant à la “résistance”, ce que nous appelons d’une façon générique et au fond bien plus approprié l’antiSystème, elle ne peut véritablement gagner parce qu’elle n’offre pas une alternative au Système, ce qui serait nécessaire pour parler de “victoire”, parce que son seul but est la “défaite” par destruction du système (“Delenda Est Systema”) ; et cette destruction devant avoir pour effet de faire place nette pour autre chose que l’antiSystème lui-même et à lui seul ne peut prétendre représenter, – nécessairement puisqu’il n’existe qu’à cause du Système, pour le détruire. (De même, la “résistance”/l’antiSystème est absolument multiforme et le seul fait de “sortir” [exit] d’un ensemble-Système de la globalisation revient à porter un coup à cette globalisation et contribue à la destruction du Système.)

Ainsi, le “bilan global de la globalisation” ne peut être que positif (pour nous, pour la “résistance”/l’antiSystème), dès lors qu’il y a effectivement un bilan à faire, à calculer, à mesurer. (Sinon, c’est le zéro absolu partout, sans plus ni moins, sans aucun mouvement qualitatif, et nul comptable n’est nécessaire.) Tout événement selon nous digne de ce nom (nous ne parlons pas de la poursuite automatique de la destruction et de la dissolution, avec formation en entropisation [dd&e]) est nécessairement un événement de déstructuration et de dissolution (ditto, de “déconstruction”), de ce qui forme la globalisation/le Système.

(...Car justement se trouve une contradiction mortelle pour la globalisation/le Système, dans le fait que pour exister dans leur triomphe faussement jugé absolu ils ont dû nécessairement se structurer. C’est là leur immense faiblesse, leur façon de ne pas pouvoir échapper à leur péché originel à eux, en même temps qu’ils se montrent effectivement dépendant d’un péché originel : ils ne peuvent exister sans emprunter des formes qui les rendent vulnérables à la résistance qu’ils suscitent malgré tout, puisque qui dit structuration implique la possibilité de la déstructuration, donnant ainsi un but et un outil idéal, simple et efficace d’emploi, à la “résistance” et à l’antiSystème.)

Voilà pourquoi le texte de Madsen est d’abord une description, en forme de reprise et de bilan, des “défaites” du Système perçues non plus comme des “accidents” divers sans liens les uns entre les autres, mais comme une chaîne avec une dynamique de cause-à-effet dont le principal caractère est de se nourrir elle-même de l’énergie qu’elle dépense pour accroître son accélération. Il faut signaler que Madsen présente la particularité, pour un commentateur US, de lier également l’aspect “extérieur” aux USA à l’aspect intérieur : « Le dysfonctionnement global s’est considérablement étendu aux Etats-Unis, où Trump... » ; il nous permet, “au passage”, de constater la diversité et la richesse des mouvements d’indépendance et de sécession des États de l’Union, et aussi la fin du tabou qui accompagnait jusqu’alors l’idée et le mot lui-même de “sécession”. (Il faut noter que ces situations commencent à apparaître dans les circuits-Système grand public, comme par exemple dans les films hollywoodiens. Dans le film Welcome Back, de 2015, une comédie romantique standard-Hollywood, le facteur indépendantiste hawaïen est de facto pris en compte sous la forme d’une négociation commerciale banale à propos d’une terre à acquérir avec la structure royale aborigène qui représente cette revendication ; ainsi est accepté le fait même de la revendication même s’il est présenté sans guère d’approfondissement.)

C’est d’ailleurs une particularité nouvelle et bienvenue des commentateurs US d’ainsi lier leur pays à un mouvement global, et une particularité nouvelle et heureuse que cette transformation conceptuelle se fasse au bénéfice de la “globalisation de l’antiSystème”. (Au contraire, les “globalistes” US ont toujours considéré la globalisation dont ils se faisaient les avocats d’une manière unilatéraliste et exceptionnaliste, c’est-à-dire comme devant profiter aux USA sans que les USA dussent se plier à aucune de ses règles.) Même les commentateurs antiSystème US, ou “dissidents”, conservaient jusqu’alors ce caractère extraordinairement égocentrique de la psychologie américaniste, qui est dans l’incapacité des USA de se concevoir autrement qu’en-dehors du “reste” (Rest Of the World). Cette modification conceptuelle, qui correspond à une révolution psychologique, est aussi une marque de l’avancement révolutionnaire de la situation ; ainsi la globalisation est également révolutionnaire lorsqu’il s’agit d’un mouvement qui la remet elle-même complètement en cause, et l’on pourrait alors parler de “globalisation vertueuse”, ce qui est parfaitement l’expression pour caractériser une fonction antiSystème qui s’est effectivement “globalisée” elle-même, utilisant ainsi les armes de l’adversaire pour “faire aïkido”. (Nous parlons également, dans le même sens, d’une “internationale antiSystème”.)

Un autre caractère remarquable de cette dynamique, c’est sa complète diversité, qui rompt heureusement avec les contestations internationalistes qu’on a connues au XXème siècle, qui se trouvaient plus unifiées par une doctrine souvent tyrannique que par la nécessité de destruction de l’adversaire de toutes les façons possibles. Dans le cas général présent, chaque cas spécifique s’adapte à la situation qui lui est propre, sans aucun centralisme contraignant d’une sorte de “doctrine antiSystème” qui n’a aucune chance d’exister parce que ce n’est certainement pas le but ni la capacité de l’antiSystème d’offrir une doctrine.

Voici le texte de Madsen, mis en ligne le 9 juillet 2016, sur le site Strategic-Culture
, repris sous traduction française par Le Saker Francophone le 15 juillet (“Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour Le Saker Francophone”).

dedefensa.org

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Le Globexit en marche…

Les élites mondialistes sont clairement inquiètes. Pour celles-ci et leurs médias, le référendum du Brexit était censé maintenir le pays dans l’Union européenne. Les pronostiqueurs politiques et la classe bavarde des débats télévisés avaient tout faux. Le Royaume-Uni a quitté l’expérience majeure tentée par les globalistes pour une gouvernance mondiale, l’Union européenne de plus en plus fédéraliste, et les autres membres sont prêts à suivre avec leurs propre référendums et à se retirer d’une monstruosité d’après-guerre conçue dans les années 1940-1950 par des industriels, des banquiers, et des fascistes purs et simples.

Les globalistes ont réagi au Brexit par une réunion au sommet destinée à démontrer que l’objectif de la mondialisation se poursuit sans relâche. Le Sommet des Trois Amis organisé à Ottawa fin juin a été une tentative boiteuse de poursuivre les politiques qui favorisent l’ouverture des frontières, le libre-échange, et l’union politique éventuelle. Justin Trudeau, premier ministre du Canada a profité de l’occasion pour annoncer que son pays n’exigerait plus de visa pour les ressortissants mexicains. Cela a enchanté les oreilles du président mexicain Enrique Pena Nieto, qui était un critique amer du plan du candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump, de construire un mur à la frontière américano-mexicaine. Le président Barack Obama a utilisé le sommet pour pousser un autre stratagème de la mondialisation, le Partenariat trans-pacifique (TPP), qui comprend également le Mexique et le Canada. Les trois dirigeants ont parlé d’une union de plus en plus serrée entre leurs pays. Obama, Trudeau, et Pena Nieto sont vent debout contre la poussée globale de décentralisation, qui ne veut plus de fédéralisation politique entre les nations, ni d’union politique sans frontières.

Le Sommet des Trois Amis sera suivi en septembre par le sommet de l’Union européenne à Bratislava, la capitale slovaque. Secoués par le vote Brexit, les fédéralistes de l’UE, dont le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la chancelière allemande Angela Merkel, et le président du Conseil européen Donald Tusk, se réuniront pour tenter d’arrêter l’hémorragie des états membres de l’UE qui réclament leurs propres référendums de sortie. Leurs efforts – sauf catastrophe globale du genre guerre mondiale – sont voués à l’échec.

L’Écosse, après avoir perdu son référendum d’indépendance en 2014, a habilement soutenu, lors du référendum du Brexit, le maintien dans l’UE par une majorité écrasante. En fait, les Écossais sont presque aussi mécontents de l’UE que les Anglais et les Gallois, qui ont tous deux voté pour le Brexit. Cependant, en votant pour rester au sein de l’UE, l’Écosse a de meilleures chances d’atteindre son but : l’indépendance par rapport au Royaume-Uni. La Première ministre d’Écosse, Nicola Sturgeon, a été chaleureusement accueillie au siège de l’UE à Bruxelles, quelque chose qui ne serait jamais arrivé avec son prédécesseur, Alex Salmond, au cours de la campagne écossaise de 2014 pour l’indépendance, lorsque l’Espagne avait menacé de l’expulser de l’UE si elle optait pour l’indépendance. Le gouvernement espagnol tente d’empêcher l’indépendance de la Catalogne. Malgré les menaces du gouvernement de Madrid, la cause de l’indépendance catalane semble plus réalisable, surtout depuis que l’UE s’effondre d’elle-même. Après un Scotxit écossais, un Catxit catalan de l’Espagne semble se rapprocher.

L’Irlande du Nord, qui profite d’une frontière ouverte, sous l’égide de l’UE, avec la République d’Irlande, a également décidé, à la majorité, de rester dans l’UE. Il y a des conversations sérieuses, par dessus le grand fossé entre catholiques et protestants d’Irlande du Nord, pour quitter le Royaume-Uni et rester à l’intérieur de l’UE dans le cadre d’une Irlande unie. De peur que l’un des eurocrates à Bruxelles puisse penser que l’Irlande du Nord ou les Écossais sont épris de l’UE, les deux camps mettent leurs propres objectifs nationalistes avant ceux de Bruxelles. Si l’UE devait jamais devenir une menace pour une Irlande unie, ou une Écosse indépendante, sur des questions comme l’immigration musulmane dans les Highlands écossais ou sur l’île d’émeraude, ces deux pays s’éloigneront aussi rapidement du monstre européen que l’ont fait les Anglais et les Gallois.

En tout état de cause, le Royaume-Uni semble se diriger vers les pages des livres d’histoire, à l’instar d’autres anciens états-nations comme l’URSS, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Sénégambie, la Fédération des Indes occidentales, et la République arabe unie. Un tel événement est une menace pour les plans de la puissante cabale mondialisatrice à Bruxelles, Francfort, Londres, New York et Washington. La dissolution du Royaume-Uni menace aussi l’ancienne relique de la Guerre froide qu’est l’OTAN, le bras armé des cabalistes de la mondialisation. Le Parti national écossais, qui conduirait l’Écosse à l’indépendance, est anti-nucléaire et souhaite que le Royaume-Uni retire ses sous-marins nucléaires des eaux écossaises. La fin du Royaume-Uni signifie également l’indépendance possible de territoires tels que l’île de Man, Jersey, Guernesey qui pourraient suivre leurs propres voies. Ces petits États indépendants sont peu susceptibles d’adhérer à l’OTAN, car ils n’auraient pas besoin des avions de combat avancés de Lockheed Martin et des tanks de BAE Systems, dont l’acquisition est exigée pour les nouveaux membres de l’OTAN, dans le cadre des achats exclusifs au club militaire de l’Ouest avec son cortège de pots de vins et de rackets.

Le dysfonctionnement global s’est considérablement étendu aux États-Unis, où Trump a remis en question l’utilité de l’OTAN, et le socialiste Bernie Sanders, qui s’oppose aux dépenses militaires à grande échelle, a failli évincer Hillary Clinton comme candidate démocrate à la présidentielle.

En ce qui concerne certains Américains appelant à la sécession pour leurs états, par exemple le Texas, ce ne sont pas nécessairement tous des xénophobes d’extrême-droite. Certes, les appels à une République restaurée du Texas viennent de certains racistes anti-immigrés, mais des Texans hispaniques − dont les ancêtres se sont battus pour la République du Texas, contre les forces mexicaines du général Santa Anna aux batailles d’Alamo et de San Jacinto − veulent aussi un Texas indépendant. Certains Californiens veulent un Calxit et une République de la Californie restaurée si Trump emporte la présidence. Ces Californiens sont loin d’être des racistes. Ceux qui demandent un NHxit, l’indépendance du New Hampshire, sont des libertaires écologistes et anti-impôts, tandis que leurs voisins du Vermont, qui veulent un Verxit et une Seconde République du Vermont, sont à la gauche du spectre politique. Les Hawaïens qui veulent un Hexit et un Royaume hawaïen restauré ont des justifications historiques et juridiques sérieuses pour leurs demandes. Et les habitants de l’Alaska, privilégiant une République indépendante, estiment que l’Alaska, acheté à la Russie par les États-Unis pour un prix dérisoire, a des revendications légitimes à l’indépendance.

La politique de Merkel d’ouverture des frontières aux migrants des guerres dans les nations musulmanes a provoqué un bouleversement dans l’élection présidentielle en Autriche. Lorsque le candidat anti-immigration du Parti de la liberté de l’Autriche, Norbert Hofer a perdu la course à la présidentielle contre le pro-migrant candidat du Parti Vert, Alexander van der Bellen, le Parti de la liberté a crié au scandale en dénonçant des fraudes massives avec le vote par correspondance, et la Cour suprême autrichienne lui a donné raison. Un nouveau vote aura lieu en octobre et si Hofer gagne, comme il aurait dû s’il n’y avait pas eu la fraude électorale organisée par les globalistes en mai, un autre long couteau sera brandi contre l’UE. La citation la plus mémorable de Hofer dans sa campagne précédente était : «À ceux qui, en Autriche, vont faire la guerre pour l’État islamique ou violent les femmes, je leur dis :  Ici, ce n’est pas votre maison.»

Loin d’être une rhétorique d’extrême-droite, la majorité des Autrichiens et des Européens sont d’accord avec Hofer. Seuls les médias contrôlés par George Soros,  ainsi que leurs alliés à Reuters, Bloomberg, Axel Springer, et Associated Press, ont trouvé dégoûtants les commentaires de Hofer et de ses alliés en Allemagne, France, Grande-Bretagne, et ailleurs. Mais ces opérations médiatiques ne représentent que les intérêts de la mondialisation, comme en témoigne le fait que leurs principaux éditeurs et journalistes ont été invités à plusieurs reprises aux conclaves de Bilderberg, Davos, et Aspen.

Les forces derrière la mondialisation ont fait leur premier mouvement agressif significatif contre les peuples d’Ossétie du Sud, d’Abkhazie, de Crimée, du Donbass qui ont choisi de se gouverner eux-mêmes et refusent de se soumettre aux caprices des gouvernements occidentaux hostiles installés à Tbilissi et Kiev. Maintenant, l’Occident récolte le tourbillon de ses propres sécessions, de Glasgow à Birmingham et de Barcelone à Dallas, Montréal et Vienne. Les perdants seront, heureusement, les globalistes et leur ordre du jour sordide.

Wayne Madsen