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3062Il y avait ceux qui disaient que Trump serait rapidement éliminé après l’annonce de sa candidature en juin 2015 ; ceux qui disaient que les mandarins républicains “sérieux” lui feraient mordre la poussière dès les premières primaires de janvier 2016 ; ceux qui disaient que la candidate démocrate officielle Clinton ne ferait qu’une bouchée du candidat républicain Trump ; ceux qui disaient que Trump ayant été élu, les USA allaient être réformés radicalement et dans l’ordre ; ceux qui disaient, avant même qu'il soit entré en fonction, qu'il serait aussitôt destitué ; ceux qui disaient que Trump devenu président allait être mis au pas par le Deep State ; ceux qui disaient que Trump contrôlé comme il l'était par le Deep State étant décidément incontrôlable et développant une politique incohérente, les démocrates tireraient en 2018 les marrons du feu...
Nous en sommes là et rien de tout cela ne s’est réalisé ni, à notre estime, ne se réalisera comme on le prévoit... Chaque jugement impératif rappelé ci-dessus, chaque épisode impératif impliquait et implique la fin de la crise US, d’une manière ou d’une autre, y compris d’une manière révolutionnaire ou d’une manière autoritaire. Le dernier “épisode impératif” s’effondre en poussière, avec les démocrates & Clinton en cours de pulvérisation, et la crise non seulement n’est pas à son terme, mais dans un étage supplémentaire d’accélération.
Par ailleurs, vous trouvez sur ce site ce jour même un texte complémentaire de TheDailyCaller qui nous semble assez bien décrire l’avalanche de révélations, de déclarations, de mises en cause qui est en train de pulvériser le simulacre spécifique mis en place par les démocrates à coups, extraordinaires de surpuissance, de corruption, de calomnies, de diffamation, et de narrative bien entendu. C’en est au point où la presseSystème, WaPo et New York Times en tête, laisse tomber “la maison Clinton” (les Clinton et leurs acolytes) et le DNC (Democratic National Committee, direction du parti démocrate) qui organisèrent avec toutes les tromperies qui font l'affaire la candidature-bidon d’Hillary Clinton pour les présidentielles USA-2016.
Désormais, des articles de ces deux grands monuments journalistiques de la vertu postmoderne, progressistes-sociétales et des élites du bloc-BAO, publient en se bouchant le nez des révélations affreusement choquées sur les divers cadavres puants qu’on est en train de sortir des armoires démocrates et qui viennent directement du fonds Clinton... Et Alex Christoforou, de TheDuran.com, d’observer en mesurant l’abîme de pourriture de cette bande ainsi mis à jour :
« Nous ne pouvons que nous demander si le Deep State, qui a travaillé avec Hillary Clinton à propager sa fable Russiagate, n’a pas décidé de se débarrasser d’elle et de son cercle rapproché. » (« We can’t help but wonder if the Deep State, that worked with Hillary to propagate her Russia fables, has decided to throw her and her inner circle under the bus. »)
C’est en effet tout le simulacre du Russiagate qu’on jugeait “extrême” sinon suprême, et qui avait tout pour l’être effectivement pour avoir la peau de Trump et constituer le pavois triomphant de la première présidente du genre féminin des USA, c’est tout cet artifice de constructivisme postmoderne et inverti qui est en train d’être réduit en poussière... Dissolution pour dissolution, on découvre que “la maison Clinton“ et son acolyte, le DNC d’alors, sont bâtis sur du sable qui s’avère mouvant et puant tout ensemble. Les implications des uns et des autres sont mises à jour en une cascade de déconstruction bien dans le style postmoderne, lorsque le système de communication décide de tourner-Janus, de jouer à l’antiSystème et de “faire aïkido”.
Mais il ne faut surtout pas s’y tromper, il faut prendre garde à ne pas entrer dans les raisonnements un peu trop rationnels, car il ne peut être question de simples rapports directs de cause à effet, où les déboires de l’un profitent à l’autre et vice-versa. Cet épisode ne fait pas et ne fera pas de Trump un grand chef d’État et un président triomphant parce que Trump reste le clown de téléréalité qu’il est ; par conséquent, il poursuivra sa politique erratique qui le balance en zigzag, qui fait de lui pour un instant un hyper-populiste, et l’instant d’après un hyper-neocon. Les “généraux de Trump”, le trio Kelly-McMaster-Mattis, ont encore quelques mèches de cheveux à s’arracher, – même McMaster ! – à vouloir contrôler The-Donald. La situation, nous signale la vigie, est hors de tout contrôle de tous les côtés qu’on se tourne.
C’est-à-dire que la crise US, qui est le cœur grondant de la GCES (Grande Crise d’Effondrement du Système), n’est pas finie avec le naufrage des Clinton/démocrates, qu’au contraire elle accélère encore plus. L’épisode actuel, même s’il pulvérise un des aspects du Russiagate et l’un des arguments anti-Trump essentiels des démocrates, n’empêche en rien les constats suivants qui poursuivent la crise US, et même au contraire renforce ces constats :
• La Russie reste plus que jamais l’Ennemi absolu, celui qu’il faut détruire, celui qui interfère dans les vertueux processus de la Grande République. Après tout, les Russes, après avoir été condamnés pour avoir intrigué et soutenu Trump dans l’élection USA-2016, sont désormais en voie d’être condamnés pour avoir plus ou moins facilité les entreprises de Clinton dans sa campagne de corruption et de simulacre anti-Trump et antirusse (mais oui) qui pulvérise le système politique et électoral des USA... Tant il serait éternellement nécessaire qu’ils figurassent, les Russes, comme les “méchants” qui veulent mettre à bas la démocratie US par leurs interférences scandaleuses, et cela jusqu’à liquidation complète, par suicide “à-la-Lincoln” et pour solde de tous comptes de la susdite démocratie.
• Les démocrates qu’on donnait vainqueurs des élections mid-term de novembre 2018, ne sont plus rien donnés pour rien du tout puisqu’entrés dans un processus dit out of control. Pour autant, les républicains continuent à se déchirer, avec leur tendance irrésistible à vouloir être quitte, éventuellement en participant à sa liquidation, de leur président-clown et de ses vitupérations anti-establishment malgré que certains débris de sa pseudo-politique favorisent tant l’establishment. Qui peut dire ce que donneront ces élections ? Un Congrès totalement hors de contrôle, face à un président hors de contrôle, enveloppé d’un Deep State qui ne se contrôle plus lui-même. Le futur de la Grande République est totalement out of control et la crise affiche une santé éclatante.
• La politique progressiste-sociétale avec la haine furieuse de Trump qui va avec est plus que jamais en mode de surpuissance, désordre utopique et haineux dans ce “tourbillon crique” de désordre qu’est plus que jamais “D.C.-la-folle”. On peut bien enterrer “la maison Clinton“, l’étendard de celle qui aurait pu être et qui n’a rien été du tout continue à claquer en tête des hordes féministes en marche. L’inquisition antiraciste et dévoreuse d’un “suprémacisme blanc” d’autant plus mis en procès qu’il est pulvérisé, devrait se poursuivre plus forte que jamais parce que le désordre absolu de “D.C.-la-folle” constitue une voie royale pour l’exercice sans aucune retenue de la folie sociétale-progressiste. Hollywood, débarrassé de son monstrueux et embarrassant Weinstein, est plus que jamais prêt à financer la vertu sociétale-progressiste et prépare une volée de scénarios sur la “nouvelle Révolution Américaine”, ou comment les USA ont inventé la Résurrection-Postmoderne après s’être tiré une balle sertie d’ors divers dans la tête.
Ainsi donc et puisqu’il est question de Hollywood, nous nous devons de recommander au spectateur du Biggest Show On Earth de ne surtout pas quitter son fauteuil. Un blockbuster pareil ne peut être interrompu comme ça, sous prétexte que son faux-masque politique du moment a quelques difficultés de trésorerie et le reste. Comme on dit et puisqu’il est question du Biggest On Earth en l’occurrence, “The Show Must Go On...”. Ainsi en sera-t-il, jusqu’à épuisement des combattant, des us & coutumes et de la Constitution des États-Unis... Le titre de cette série de films est déjà tout trouvé : Delenda Est Systemum.
Mis en ligne le 26 octobre 2017 à 07H