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4256Ces deux textes d’une même plume nous paraissent d’un réel intérêt parce qu’ils émanent tous les deux d’un Marocain, Driss Ghali, qui est sans aucun doute complètement impliqué dans les problèmes, les questions et les souvenirs français qui se manifestent à la lumière des phénomènes du colonialisme et de la “repentance”. Ils nous paraissent intéressants simplement parce qu’ils détonnent complètement par rapport à ce que nous avons baptisé “doctrine-LGTBQ” au sens le plus large, sociétal et postmoderne ; “doctrine” et instrument de terrorisation où nous plaçons les débats dissolvants et les terreurs autour des questions du racisme et de l’antiracisme, et nécessairement du colonialisme et de la repentance qui lui sont accolés.
Le premier texte a été publié le 20 juin 2019 dans Causeur.fr sous le titre complet de « Ces Français de branche étrangers à la repentance » (avec comme sous-titre : « Une partie du peuple français a échappé au lavage de cerveau »), tandis que le second vient du site de l’auteur, manumilitari.com, du 28 décembre 2018, – mais ce dernier texte, saluant avec tendresse et un brin d’ironie les Gilets-Jaunes français, parce qu’il dit : “Excusez-nous amis français, mais nous, au Maroc, les Gilets-Jaunes dans leur raison d’être, nous connaissons dépuis longtemps”... L’intérêt de ce texte est aussi, et dirions-nous surtout, d’exposer une perception de la colonisation française qui est bien inhabituelle, surtout venant d’un auteur qui est nécessairement du côté des victimaire des colonisés.
Certes, certains jugeront Ghali “vendu” ou “traître”, sans doute... Qui écrira, prononcera et démontrera l’acte d’accusation ? Les gens de la maison-Bouteflika par exemple, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas encore en prison pour corruption cosmique ?
Par conséquent, dirions-nous, non les choses ne nous apparaissent, avec entêtement, pertinacité et pugnacité, jamais aussi simples et simplistes que le voudrait le Système...
Pour nous, qui ne connaissons guère Ghali, seuls comptent les écrits et notre conviction autant que notre raison nous disent qu’ils méritent d’être lus et médités, en gardant effectivement à l’esprit la personnalité et les caractères autant personnels que sociaux et nationaux de l’auteur.
(Nous signalerons en remarque collatérale mais non sans intérêt que Ghali semble s’imposer comme un des grands connaisseurs de l’un des officiers français [il atteignit le grade de lieutenant-colonel], et théoriciens de la guerre antiterroriste, les moins connus et les plus appréciés, aussi bien dans l’armée française dans les années 1950 qu’aux États-Unis jusqu’aujourd’hui. Il s’agit de David Galula, sur lequel Ghali a écrit un livre en anglais traduit en français [La vie extraordinaire de David Galula]. On peut lire un article sur lui, sur ce sujet, dans Small Wars Journalet dans The Times of Israel [où l’identification “juif tunisien” dans le titre doit être lue “juif marocain”].).
Voici donc les écrits de Ghali, d’abord sur “la repentance” en France, qu’il dénonce comme suicidaire, et où il fait l’hypothèse que seuls, peut-être, les “Français de branche” (Maghrébins devenus français) auront la force de conviction de repousser cette véritable pathologie morbide ; ensuite sur les Gilets-Jaunes, dont il nous révèle que leur esprit habitait le Maroc bien avant qu’il n’apparût en France.
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L’attaque à la voiture bélier est un grand classique des films d’action. La vitrine vole en éclats et les alarmes sonnent dans un spectacle tapageur et scandaleux qui met en scène l’impuissance des victimes condamnées à voir leur magasin détruit et pillé. En matière de civilisation, les voitures béliers sont d’ordre moral et psychologique, elles visent les cœurs et les esprits de l’ennemi auquel elles font perdre l’envie de se défendre. A ce titre, la repentance, arme redoutable et silencieuse, a transformé l’Europe Occidentale en une sorte de bijouterie à ciel ouvert dont les gardiens ont jeté l’éponge.
La fonction première de la repentance est de désarmer l’Europe Occidentale en tant que civilisation. La repentance est une grande machine à détruire les mythes et les croyances collectives qui permettent à un peuple de se regarder dans la glace sans vouloir se trancher les veines par honte et dégoût de soi. En installant un complexe d’infériorité au plus profond des peuples, elle accomplit sa mission qui est d’étouffer à la racine toute velléité d’affirmation de soi. Elle a remplacé le péché originel d’Adam et Eve par une série de crimes inexpiables qui servent de prologue à une descente aux enfers de la civilisation européenne dont la seule vocation devient alors de réparer les offenses (donc de passer à la caisse) avant de laisser la place aux autres.
Si la repentance aspirait vraiment au rétablissement de la justice, elle dénoncerait les Arabes et les Turcs pour avoir capturé, castré et abusé des millions d’Africains durant la traite négrière musulmane. Elle exigerait des Peuls qu’ils présentent des excuses à leurs voisins du Sahel et de Guinée pour les grands jihads du XVIII et XIXe siècle. Bien entendu, rien de cela n’est à l’ordre du jour car la repentance est une arme à sens unique qui n’a rien à faire de la justice.
Si la repentance était préoccupée par la recherche de la vérité, elle ferait preuve d’équilibre et de lucidité. Elle serait prudente et nuancée car chaque époque a été complexe et chaque camp a eu ses héros, ses justes et ses bourreaux. Qui demande justice pour les centaines de Français et de Musulmans vilement assassinés (dépecés, égorgés et brûlés vifs) par le FLN et la populace lors de la journée du 5 juillet 1962 à Oran ? Qui met la pression sur les autorités algériennes pour qu’elles assument leur responsabilité dans l’enlèvement de dizaines d’Européens dans les mois qui suivirent la déclaration de l’indépendance ? Qui fait campagne pour la reconnaissance de la tragédie des harkis sacrifiés par la France et martyrisés par une Algérie qui n’a pas su se montrer miséricordieuse envers des musulmans qui ne partageaient pas le projet du FLN ?
Si la repentance visait la réconciliation, elle commencerait par baliser le chemin qui mène vers le pardon. Or, force est de constater, que pardonner est le dernier des soucis des prêtres de la repentance qui conçoivent leur mission comme une punition collective, aveugle et éternelle qu’il est impossible de lever ni d’adoucir.
C’est comme si un ennemi féroce s’acharnait à vous injecter, jour après jour, un venin composé d’un anesthésiant qui endort vos muscles et d’un acide qui consume vos entrailles. Au terme de trente ans d’intoxication quotidienne, l’Europe Occidentale est plus fragile que jamais. Elle est la proie de maladies opportunistes portées par des agents qui, en d’autres circonstances, auraient été balayés d’un revers de la main. La liste de ces pathologies opportunistes est malheureusement longue, deux d’entre elles cependant se distinguent par leur degré de toxicité. La première est le laxisme pénal qui consiste à capituler devant des sauvageons qui rient au nez des lois et des institutions. Une ultra-minorité d’éléments marginaux a juré de mettre fin à la civilisation des mœurs qui caractérise le mode de vie européen, et nous ne faisons rien à part assister, béats et apeurés, au retour de la violence et de la peur sur la voie publique. La deuxième maladie correspond à ce multiculturalisme haineux qui s’alimente de la victimisation. Il est le fait de petits groupes de militants, extrêmement déterminés, dont les arguments brillent par leur indigence. Conscients de notre débandade morale, ils ont la voie libre pour réintroduire le racisme le plus abject dans le débat public (en exigeant le droit d’organiser des journées sans « mâles blancs » à l’université par exemple). Leur modus operandi consiste à rendre naturel et inévitable des choses qui, il y a tout juste cinq ans auraient été risibles, comme affirmer que « le port du voile est un acte féministe ».
Délinquants, indigénistes, dé-colonialistes et salafistes sont en train de l’emporter parce que nous avons déposé les armes. Ils gagnent parce que nous refusons de monter dans le ring. Et nous sommes nombreux à déclarer forfait voire à applaudir l’inévitable avènement d’un nouveau monde multiculturel dont les prémisses ont tout d’un repoussoir et non d’une utopie. Dévitalisées et déshabituées à se battre, une partie des élites fait sienne le discours de haine et de mépris porté par les ennemis de la laïcité et de la concorde civile. Elles adoptent leur vocabulaire (blancs contre noirs, mâlescontre femmes, etc.) qui est en soi une arme de ségrégation massive. Elles chantent les louanges des différences (donc de la division) au lieu de promouvoir le métissage réel (celui des mariages mixtes). Elles participent à l’incendie de la maison commune au lieu d’éteindre les flammes.
C’est ainsi que l’Europe Occidentale, entendue comme civilisation et mode de vie, est en train d’être abandonnée par ceux qui sont censés l’aimer et la protéger. Elle n’a jamais été aussi riche et aussi angoissée. Sa haute technologie ne lui est d’aucune utilité puisque le doute, le défaitisme et la dépression sont nichés dans les cœurs et les esprits de ses habitants. Intimés à s’agenouiller en permanence, les Européens se laissent intimider par des nains car tout semble grand et impressionnant aux yeux de celui qui est à genoux.
Il y a des poches de résistance et elles se retrouvent dans ces pays où l’État a été historiquement faible. Les Italiens ont échappé au lavage de cerveau (repentance et haine de soi) car ils ont toujours opposé à l’État une résistance tenace. L’État italien n’a jamais pu arriver à bout de l’informel, de la corruption et de la mafia, autant de contre-pouvoirs forts à toute velléité de contrôle social. Rome peut décréter la repentance si ça lui chante, les Italiens ne sont pas près de lui obéir comme ils ont du mal à respecter spontanément le code de la route ou les règlements d’urbanisme. La RAI (audiovisuel public) peut se spécialiser dans l’autoflagellation, les Italiens échappent à son emprise car ils ont l’habitude de regarder une myriade de télévisions locales qui passent tout et n’importe quoi (et ce « désordre » n’est pas soumis à une ligne éditoriale venue d’en haut). Le Ministère de l’Intérieur ou de la Justice peuvent décréter que les Italiens doivent tendre l’autre joue en cas d’agression, la mafia annulera cette prédisposition généreuse immédiatement car c’est elle qui a le contrôle de la rue donc de la voie publique qui est l’espace démocratique par excellence. En somme, les Italiens sont immunisés contre la repentance par la faiblesse de leur Etat. Tout ce qui nous exaspère en Italie, tout ce qui rend ce pays compliqué à nos yeux, tout cela éloigne les Italiens du piège où leurs voisins français sont tombés. Pour soumettre les Italiens, il faut contrôler à la fois Rome, le Vatican, les communes, les régions et la mafia : mission impossible.
Pour apprivoiser les Français, il suffit de conquérir Paris c’est-à-dire la Rue de Grenelle (Éducation Nationale) et les berges de la Seine (siège des grandes télévisions). La gauche morale l’a fait : il lui suffit désormais d’appuyer sur le bouton et ses prescriptions descendent jusqu’aux profondeurs de l’âme des Français. En Italie, le bouton est cassé par définition.
Une partie du peuple français a échappé au lavage de cerveau. Elle vient notamment de la Diversité. C’est peut-être parmi ces milliers de jeunes d’origine étrangère qu’il faudra recruter les porte-drapeaux du renouveau français. Eux au moins voient encore ce que leurs yeux voient. Ils s’autorisent encore une spontanéité et un courage physique interdits au reste de la population. Ce n’est pas un hasard si on retrouve autant d’extra-communautaires au sein des forces de police, de l’armée et de l’administration territoriale c’est-à-dire au contact des réalités les plus dérangeantes de la société française.
J’aurais donc pour conclure cet article une pensée émue pour le gardien de la paix Ahmed Merabet (abattu par les Kouachi, 2015), au parachutiste Imad Bin Ziaten (victime de l’assassin Merah, 2011) et à tous ces anonymes qui marchent sur une mine au Sahel au nom de la liberté.
Le sacrifice de ces Français de branche comme on dit est peut-être la première étape d’une renaissance de l’esprit français. C’est un rappel au reste de la population de ses devoirs et des dangers qui l’encerclent. Et ce n’est pas la première fois que la guérison du malade aura commencé par ses marges. Oui, la Diversité est une richesse quand elle s’autorise le courage et la lucidité.
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Les Gilets Jaunes sont apparus parce qu’une partie non-négligeable des Français ne se reconnaissent plus dans les élites dirigeantes. On parle d’un « divorce » et d’une « crise de confiance », de « trahison » et « d’abandon ». Excusez-moi chers amis français mais vous venez de découvrir la Lune !
Tout ce qui vous révulse au point de vous faire monter à Paris le samedi n’a absolument rien de neuf pour nous Nord-Africains.
Vous vous plaignez des fonctionnaires européens et de l’austère Mme. Merkel. Nous, nous sommes écartelés entre plusieurs « amis » et créanciers. D’un côté, il y a les pays du Golfe Persique qui nous aident à boucler nos fins de mois. De l’autre, il y a le FMI et les capitales occidentales. Chaque parrain nous pousse dans une direction différentes : nos « frères arabes » vers l’islamisme, les occidentaux vers les droits de l’homme et la « bonne gouvernance ».
Obéir est une question de vie ou de mort. Dois-je faire un dessin ? Lorsque la France, le Royaume Uni et la Ligue Arabe ont décidé que Kadhafi ne convenait plus, ils ont fait ce qu’il fallait pour le faire partir manu militari. Les uns ont financé les mercenaires, les autres ont vendu les munitions et assuré le soutien logistique. L’ensemble s’est quand même soldé par le lynchage du dictateur et la profanation de son corps.
Vous vous plaignez du manque d’empathie de vos dirigeants actuels, sachez que nous nous vivons avec ce sentiment amer depuis des décennies. Nos élites ne se donnent même pas la peine d’administrer le pays : des secteurs entiers sont abandonnés à l’informel et aux lobbies les plus obscurs. C’est le cas de la santé, de l’éducation et de l’urbanisme. Les villes sont défigurées par l’anarchie: on construit n’importe où et n’importe quoi car on ferme les yeux sur tout ou presque.
On laisse le citoyen se débrouiller tout seul tant qu’il ne met pas en cause la stabilité du système. Stabilité et sécurité sont les seules choses qui comptent en effet.
Vous savez tout ça, ou plutôt vous le saviez à l’époque où les Langues O enseignaient la civilisation arabe à vos hauts fonctionnaires. Vous le saviez à l’époque où vous aviez des militaires monarchistes comme Lyautey qui avait compris mieux que personne l’histoire, les potentialités et les limites des élites marocaines. Vous le saviez quand vous aviez Gallieni, un homme capable de pacifier le Tonkin à la fin du XIXème siècle en s’appuyant sur les notables locaux et en utilisant le minimum de moyens possibles.
D’ailleurs, c’est vous, les Français, qui nous aviez débarrassé de ces élites en déroute le temps d’un court intermède nommé colonialisme. En Algérie, vous avez mis hors-jeu le Bey et la caste des Coulogli qui maintenaient le territoire dans un état de sous-développement effrayant : piraterie, commerce d’esclaves, épidémies. Au Maroc, en 1912, vous avez mis à la retraite anticipée une classe dirigeante qui a laissé le pays s’enfoncer dans l’insécurité généralisée. Il n’y avait ni pont, ni électricité ni chemin de fer au Maroc à l’arrivée des Français. On mettait un mois pour aller de Rabat à Fez : 220km !
Je suis conscient que cette phrase peut choquer et je la nuance de suite en disant que la France, en rentrant au Maroc, a trouvé, face à elle, des grands hommes comme le Caïd Amarok et le futur Mohammed V. Ils l’ont combattu mais c’étaient des hommes admirables et la France le savait et les tenait en haute estime pour cela. Mais, un grand homme tout seul ne peut pas palier à l’absence d’un appareil politico-administratif, pour cela il faut des élites bien formées et déterminées à agir.
Et pendant la période coloniale, vous nous avez opprimé vous aussi. Mais vous avez laissé des routes, des ponts et des champs irrigués. Vous avez éradiqué la polio et la tuberculose. On s’en souvient encore, croyez-moi quoi que vous en dise les professionnels de la repentance.
Puis vint la Seconde Guerre Mondiale qui nous a déniaisé. Soudain vous êtes devenus humains, vous aviez peur, vous aviez faim et vous avez failli perdre la guerre. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, on vous a demandé plus ou moins aimablement (ça dépend des pays) de partir et de nous laisser gérer nos affaires entre nous. Vous êtes partis (1956 : indépendance du Maroc et de la Tunisie ; 1962 : Algérie) et votre place a été prise par de nouvelles élites qui n’ont pas tardé à se servir d’un côté et à opprimer de l’autre. Ici aussi, il faudrait nuancer le propos pour ne pas commettre trop d’injustices à force de résumer l’histoire. Je me limiterai à dire que nous avons été maitres dans l’art de nous débarrasser des meilleurs d’entre nous. Les Algériens ont expulsé Boudiaf juste après l’indépendance, c’était un grand monsieur, honnête. Ils l’ont fait revenir en catastrophe en 1992 pour qu’il se fasse abattre par son garde du corps d’une balle dans le dos six mois plus tard. Au Maroc, Hassan II, un grand Roi, a échappé à la mort par miracle à deux reprises en 1971 et 1972 (tentatives de coups d’état militaires) sans compter le travail continu de sape mené par une partie de la gauche marocaine qui rêvait d’industrialisation à marche forcée et de collectivisation des terres.
Une fois que nous avions tué les uns, emprisonné ou exilés les autres, nous déclarâmes faillite dans les années 1980. La dette et les déficits étaient devenus insoutenables. Commença la tyrannie des experts et qui durent jusqu’à nos jours : Banque Mondiale, Fonds Monétaire Internationale, CEE qui deviendra Union Européenne, etc. Vinrent aussi les mots magiques : droits de l’homme, gouvernance, démocratie. Nos élites ont sauté dessus. Résultat : nous sommes sans cesse convoqués pour voter, on élit des cyniques qui nous font regretter les années dites de plomb. La preuve : nous nous jetons par milliers dans la Méditerranée pour fuir la médiocrité de nos dirigeants. On ne fuit pas la misère, notre compagnon fidèle depuis 1000 ans. Nous fuyons le visage hideux d’élites incapables ne serait-ce que de nous raconter une histoire qui fasse sens. Vous le sauriez si vous preniez la panne de débriefer les gens qui enfreignent vos lois en rentrant dans votre territoire illégalement (chut…je baisse la voix pour que les gars de l’Aquarius ne m’entendent pas).
Quant à vous chers Français, Bienvenue donc dans un monde « normal ». Je suis désolé que vous nous imitiez, j’aurais aimé continuer à vous admirer et dire à mes amis du sud avec les yeux qui brillent : « inspirez-vous du modèle français, la meilleure démocratie au monde ! » Tout n’est pas perdu cependant. Je suggère de regarder du côté de la pépinière des élites et essayer de comprendre qu’est-ce qui ne tourne plus rond, qu’est-ce qui permet à des têtes bien faites de se déconnecter autant de la réalité…
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