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1617Voici un premier article, ci-dessous après notre présentation-commentée, qui n’est pas fait pour nous rassurer ; il est écrit en prenant en compte et justement à propos de la prise en compte de l’hypothèse de l’élection de Clinton unanimement considérée dans les milieux dirigeants-Système et des élites-Système de l’ensemble dit-bloc-BAO, et par conséquent dans une partie notable du public qui ne cherche pas à enquêter ni à agir au-delà des limites qu’impose le Système. Il s’agit d’une revue critique au ton très alarmiste sur les “grandes espérances” des élites-Système de sécurité nationale à Washington D.C. ; ces élites envisagent avec l’arrivée de Clinton à la Maison-Blanche (point acquis) une extension considérable et un approfondissement notable de la politique belliciste des USA. Dans le texte qui nous occupe, de Michael Krieger dans LibertyBlitzkrieg.com du 20 octobre, il est question de l’article du-jour (20 octobre) du Washington Post, où l’on précise que pour ces élites-Système « la campagne présidentielle furieuse de Donald Trump est considérée simplement comme une distraction sans conséquences », – disons, un peu de cendre de cigarette qu’on glissera sous le tapis l’heure venue.
Suit une description des ambitions de ces élites-Système, qui considèrent non seulement que l’élection de Clinton est acquise, mais encore que la première présidente des USA sera une “présidente de guerre”, avec l’objectif de reconquérir une hégémonie complète et sans partage que le président Obama a largement laissé en friche durant ces huit années à la Maison-Blanche. « Autant j’ai critiqué Obama pour ses diverses et coûteuses expéditions extérieures, autant il apparaît comme un pacifiste résolu à côté de Clinton », observe Krieger, qui a déjà publié divers textes sur cet état d’esprit bellicistes régnant à Washington dans les milieux de sécurité nationale. On prendra donc connaissance de cette situation, sans scepticisme ni restriction tant il apparaît assez clairement qu’il s’agit bien de l’état d’esprit dominant à Washington D.C.
Là-dessus, nous proposons la lecture de l’article de Justin Raimondo du 21 octobre sur l’attitude et les déclarations, durant le troisième débat (19 octobre), d’Hillary Clinton à propos de cet état d’esprit guerrier, particulièrement l’antagonisme avec la Russie. Clinton en a fait un thème essentiel de sa campagne, introduisant dans son argumentaire le fait sans précédent d’accuser son concurrent d’être un agent de la Russie (“un agent d’un pays étranger”), ce qui implique une mobilisation de communication sans précédent dans une campagne présidentielle US, à la fois anti-Trump et antirusse : « Ce qui est vraiment sans précédent est ce fait qu’un candidat d’un deux grands partis accuse son adversaire d’être, en effet, un agent d’une puissance étrangère. Cela n’est jamais arrivé [durant une campagne électorale US], – non, vraiment jamais. Durant la Guerre froide, par exemple, il y eut bien quelques républicains qui accusèrent des démocrates d’être “conciliants” sur le communisme mais ici, Mme Clinton accuse clairement Trump de permettre et d’“encourager” l’“espionnage russe”, pour utiliser ses propres mots. Mr. Trump, dit Hillary, est un traître à son pays... »
Ce qui est également remarquable dans les déclarations de Clinton durant le débat, selon le commentaire très serré qu’en fait Raimondo, c’est que cette rhétorique furieuse devient beaucoup plus vague et insaisissable lorsqu’on oblige la candidate à l’appliquer à des situations concrètes. Ainsi, Clinton affirme souvent sa volonté d’attaquer le régime Assad, et plus précisément d’établir une No-Fly-Zone (NFZ) ; mais lorsqu’on insiste, lors du débat, en lui demandant si un tel projet (une NFZ) signifierait notamment qu’elle ferait abattre des avions russes, ce qui impliquerait le risque hautement probable de provoquer un conflit avec la Russie selon l’estimation officielle (déposition devant le Congrès) du président du Comité des chefs d’État-major, le général Dunford, la voilà qui se perd dans des digressions verbeuses avant d’aboutir à une conclusion retrouvant le sujet dans des termes fort incertains qui suscitent une ironie mordante de la part de Raimondo par leur caractère complètement illusoire : « Après avoir musardé sur quelques centaines de mots, Madame Clinton en vient finalement au sujet pour dire ceci : “Je pense que nous pourrions aboutir à un accord et faire comprendre très clairement aux Syriens et aux Russes qu’il s’agit [la NFZ] d'une initiative dont nous croyons qu’elle est dans le meilleur intérêt des gens qui se trouvent au sol en Syrie, et cela qui nous aiderait beaucoup dans notre lutte contre [Daesh].”Nous n’arrivons même pas à faire tenir un accord avec les Russes pour un cessez-le-feu ; avec madame Clinton à la barre, peut-on imaginer qu’on arriverait à convaincre les Russes d’accepter un tel arrangement ? Après qu’elle ait fait toute sa campagne sur le thème “les Russes arrivent !”, je serais surpris qu’ils ne décident pas de cesser complètement de nous parler... »
Ces divers constats et remarques nous conduisent à observer qu’il existe sans nul doute une distance considérable entre narrative et vérité-de-situation ; entre d'une part une narrative extraordinairement belliciste sur laquelle les élites-Système de Washington D.C. ne cessent de se faire les crocs, cette même narrative qui conduit Clinton à accuser Trump d’être un “traître à son pays” et à souscrire à divers projets furieux sur tel ou tel théâtre, et d'autre part la vérité-de-situation qui se fait jour lorsqu’on se rapproche des faits concrets, des projets détaillés en fonction de la situation (justement) sur le terrain. Lorsqu’on lit Raimondo, on sent cela à propos de Clinton, qui apparaît alors comme très lunatique et confuse, avec une politique générale extraordinairement furieuse et une soudaine incertitude du propos lorsqu’il s’agit d’en détailler les applications tactiques et militaires.
Cette sorte de situation n’est pas nouvelle à Washington D.C. mais elle est poussée jusqu’à un extrême jamais vu auparavant. Jamais l’agressivité antirusse n’a été aussi forte dans la communication, à un point d’exacerbation dont on voit difficilement comment il ne déboucherait pas sous une forme ou l’autre de confrontation avec l'arrivée d'une présidente Clinton. A côté de cela, les situations tactiques impliquées, notamment en Syrie, et même en Europe, ne cessent de se durcir plutôt en faveur de la Russie, avec partout une présence russe sous la forme d’un renforcement permanent et d’une militarisation constante, ce qui n’était absolument pas le cas dans les années entre 2001 et 2014 ; face à quoi, les USA n’ont aucune force supplémentaire à mettre dans la balance, et même sans doute moins que dans ces années 2001-2014. C’est à ce point que l’on sent que la candidate Clinton rencontre un obstacle inattendu, ou du moins qu’elle n’imaginait pas ; cela laisse beaucoup à penser sur ce que fut réellement son travail lorsqu’elle fut secrétaire d’État, avec l’hypothèse qu’elle a appris plus sur l’art d’obtenir des donations que sur celui d'évaluer et de comprendre les possibilités militaires efficaces contre un adversaire, – que ce soit Daesh ou la Russie, au choix...
Bref et en d’autres mots : et si Hillary Clinton était véritablement incompétente face à cette terrible situation internationale, et si son entrain belliciste n’était d’abord qu’une nécessité de communication dont elle n’a pas encore déterminé précisément ce qu’elle en ferait si elle devenait présidente ? La situation ne serait pas alors celle de l’hypothèse privilégiée du lancement immédiat d’une grande croisade guerrière mais plutôt de la poursuite d’une rhétorique guerrière nécessairement très puissante sans possibilité d’envisager de mettre en œuvre son application immédiate. Clinton apparaîtrait alors comme bien plus belliciste qu’Obama du point de vue de la communication, et au moins aussi indécis que lui sur la façon d’agir et de transcrire dans les faits cette rhétorique. Mais la situation autour d’elle, tant dans son équipe où se trouveraient sélectionnées les voix les plus furieuses (notamment féminines) qu’on puisse imaginer, que dans les milieux de la sécurité nationale chauffés à blanc pour un affrontement avec la Russie, l’emprisonneraient encore plus dans des dilemmes impossibles à résoudre.
Ainsi existe la possibilité, avec l’option de l’élection de Clinton, d’une situation encore plus potentiellement conflictuelle à Washington même que dans les diverses aventures extérieures qui sont envisagées. Ce serait une situation de désordre comme il existe actuellement en cette fin de présidence Obama, multipliée, dans l’attente de la nouvelle présidente, par l’intransigeance que les bellicistes ont mis dans leur perspective d’une présidence guerrière et immédiatement va-t-en-guerre. On pourrait ajoute à cela le désordre personnel et interne, puisque ces conditions d’affrontement à Washington impliqueraient immédiatement une présidence Clinton affaiblie qui suggérerait aux nombreux adversaires de la nouvelle présidente, – il n’en manque pas, – de tenter de relancer les affaires dont on l’a protégée durant toute la campagne pour interdire à Trump la présidence. Cela implique de vastes territoires de trouble et de désordre que nous laissons inexplorés pour cette occasion, puisqu’on a développé cette analyse en choisissant de ne tenir compte que du point de vue de la poussée belliciste des élites-Système.
Comme le note Krieger dans un de ses tweets du 20 octobre qu’il cite à la fin de son article : « Nous sommes dans un moment très dangereux. L’empire US est virtuellement fini mais les empereurs n’ont pas encore compris le mémo à ce sujet. » La question laissée ouverte est bien qu’on ne sait pas précisément pour qui ce moment est le plus “très dangereux”.
(Ci-dessous les deux articles successifs : d’abord celui de de Michael Krieger dans LibertyBlitzkrieg.com du 20 octobre, dont le titre U.S. « Foreign Policy ‘Elite’ Eagerly Await an Expansion of Overseas Wars Under Hillary Clinton » sera réduit, pour des raisons techniques, à “Awaiting an Expansion of Overseas Wars Under Hillary Clinton” … Ensuite, celui de Justin Raimondo, d’Antiwar.com, du 21 octobre 2016.)
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Your average American Hillary Clinton supporter will smugly head to the polls on November 8th, entirely self-assured of his or her vital role in the defeat of fascism in these United States. It won’t take long for such childish delusions to be vanquished by the horror of subsequent reckless and unnecessary imperial conflagrations that will be inevitably unleashed by their savior throughout the world.
The extreme dangers faced by the planet as a result of neocon warmonger Hillary Clinton becoming President have been apparent for a very long time. Oliver Stone and many others have vocally warned about it, and I’ve covered the topic on many occasions; including in the following posts:
“We’re Going to War” – Oliver Stone Opines on the Dangerous Extremism of Neocon Hillary Clinton
More Troubling Evidence That Hillary Clinton Will Start WW3
More Troubling Evidence That Hillary Clinton Will Start WW3 – Part 2
Lifelong Democrat and Former RFK Speechwriter Comes Out For Trump
Now, courtesy of a newly published article at The Washington Post, we are once again forced to confront this very uncomfortable reality. Here are a few of the more disturbing excerpts from today’s piece:
There is one corner of Washington where Donald Trump’s scorched-earth presidential campaign is treated as a mere distraction and where bipartisanship reigns. In the rarefied world of the Washington foreign policy establishment, President Obama’s departure from the White House — and the possible return of a more conventional and hawkish Hillary Clinton — is being met with quiet relief.
The Republicans and Democrats who make up the foreign policy elite are laying the groundwork for a more assertive American foreign policy via a flurry of reports shaped by officials who are likely to play senior roles in a potential Clinton White House.
It is not unusual for Washington’s establishment to launch major studies in the final months of an administration to correct the perceived mistakes of a president or influence his successor. But the bipartisan nature of the recent recommendations, coming at a time when the country has never been more polarized, reflect a remarkable consensus among the foreign policy elite.
This consensus is driven by broad-based backlash against a president who has repeatedly stressed the dangers of overreach and the limits of American power, especially in the Middle East. “There’s a widespread perception that not being active enough or recognizing the limits of American power has costs,” said Philip Gordon, a senior foreign policy adviser to Obama until 2015. “So the normal swing is to be more interventionist.”
Taken together, the studies and reports call for more-aggressive American action to constrain Iran, rein in the chaos in the Middle East and check Russia in Europe.
The studies, which reflect Clinton’s stated views and the direction she is likely to take if she is elected, break most forcefully with Obama on Syria. Virtually all these efforts, including a report that will be released Wednesday by the liberal Center for American Progress, call for stepped up military action to deter President Bashar al-Assad’s regime and Russian forces in Syria.
This is what passes off as “liberal” these days.
The proposed military measures include calls for safe zones to protect moderate rebels from Syrian and Russian forces. Most of the studies propose limited American airstrikes with cruise missiles to punish Assad if he continues to attack civilians with barrel bombs, as is currently happening in besieged Aleppo. So far, Obama has staunchly resisted any military action against the Assad regime.
Even pinprick cruise missile strikes designed to hobble the Syrian air force or punish Assad would risk a direct confrontation with Russian forces, which are scattered throughout the key Syrian military bases that would be targeted.
“You can’t pretend you can go to war against Assad and not go to war against the Russians,” said a senior administration official who is involved in Middle East policy and was granted anonymity to discuss internal White House deliberations.
Inside the White House, senior administration officials regularly dismissed calls for military force from the foreign policy establishment as the product of “too much college, not enough knowledge,” writes Derek Chollet, a former top Obama administration official, in his new book “The Long Game.”
Other White House officials derisively referred to Washington’s foreign policy experts as “the Blob.”
As much as I’ve criticized Obama for his many costly foreign adventures, he is an absolute peacenik compared to Clinton. Let’s never forget that the biggest foreign policy disaster of his Presidency, the destruction of Libya, was the brainchild of his then Secretary of State, Hillary Rodham Clinton.
“Everyone has kind of given up on the Middle East. We have been at it for 15 years, and a lot of Americans think it is hopeless,” Hadley said. “We think it is not.”
What would we do without people like Hadley around to screw things up?
“The dynamic is totally different from what I saw a decade ago” when Democratic and Republican elites were feuding over the invasion of Iraq, said Brian Katulis, a senior Middle East analyst at the Center for American Progress. Today, the focus among the foreign policy elite is on rebuilding a more muscular and more “centrist internationalism,” he said.
This is an absolute disaster waiting to happen. As I tweeted earlier today: “We stand at a very dangerous moment. The U.S. empire is virtually over, but the emperors haven’t get the memo.”
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Is the Iraqi city of Mosul on the border with Syria, as Mrs. Clinton averred during the third presidential debate?
Exactly no one has called her out on this. I guess you have to be Gary Johnson, rather than a former Secretary of State, for the mainstream media to start mocking you over your lack of geographical knowledge. And this was no inconsequential error: it’s supposedly key to her strategy that after “we” take Mosul we’re going to “press into Syria.”
Did seventeen US intelligence agencies say that the Russians hacked the Democratic National Committee’s server and John Podesta’s inbox, as Hillary Clinton asserted Wednesday night?
Nope.
Mrs. Clinton’s claim here is worth going into in some depth. It came in the context of a question from Chris Wallace about her speech to a gaggle of bankers in which she said “My dream is a hemispheric common market with open trade and open borders.” She defended herself, not very convincingly, by saying that she was only talking about energy, but this seems disingenuous at best. In any case, what’s interesting about this is that in order to change the subject quickly she pivoted to one of the most disturbing diatribes ever uttered in the course of a presidential contest:
“But you are very clearly quoting from WikiLeaks. And what’s really important about WikiLeaks is that the Russian government has engaged in espionage against Americans. They have hacked American websites, American accounts of private people, of institutions. Then they have given that information to WikiLeaks for the purpose of putting it on the Internet.
“This has come from the highest levels of the Russian government, clearly, from Putin himself, in an effort, as 17 of our intelligence agencies have confirmed, to influence our election.
“So I actually think the most important question of this evening, Chris, is, finally, will Donald Trump admit and condemn that the Russians are doing this and make it clear that he will not have the help of Putin in this election, that he rejects Russian espionage against Americans, which he actually encouraged in the past? Those are the questions we need answered. We’ve never had anything like this happen in any of our elections before.
“WALLACE: [to Trump] Well?
“TRUMP: That was a great pivot off the fact that she wants open borders, OK? How did we get on to Putin?”
How indeed.
The mainstream media, playing out its role as Hillary’s cheering squad, is bloviating about how “unprecedented” this election is, and they don’t mean that in a good way. Their latest tack is solemnly lecturing us that it’s an “existential threat to our democracy” for a candidate of a major party to call the integrity of our elections into question – a bit of overreaching, since all Trump said was that he’d wait until the votes are counted before committing to accept the alleged result. And please recall that, after the Supreme Court decided that George W. Bush and not Al Gore was the duly elected President, Hillary said the former had been “selected, not elected.”
What’s really unprecedented, however, is how a major party candidate has accused her opponent of being, in effect, an agent of a foreign power. This has never happened – no, not ever. During the cold war, to be sure, there were some Republicans who accused the Democrats of being “soft” on Communism, but here Mrs. Clinton is clearly accusing Trump of enabling and “encouraging” “Russian espionage,” to use her phrase. Mr. Trump, says Hillary, is a traitor to his country. And our “fact-checking” media is silent, except for this guy – who, at any rate, has few compunctions about “going down that road.” I doubt he’ll like what he finds at the end of it. But by then, of course, it will be too late.
This whole nonsensical and very dangerous campaign theme of Hillary’s – that the Russians are behind the alleged hacking of the DNC and Podesta, and that therefore Trump is their conscious agent – is based on the scientific equivalent of vaporware. The reality is that no one knows a) How WikiLeaks obtained the documents it is publishing and b) How they were procured in the first place. That’s because, in spite of the “scientific” pretensions of the cyber-warfare industry, there is no way for anyone to know for sure if it was hackers (as opposed to insiders) or, if it was hackers, who they are – not unless the perpetrators come out and admit it, or unless they are caught in the act by someone looking over their shoulder.
But that hasn’t stopped some US intelligence officials from straining their already dubious credibility by repeating nonsense in the interests of pushing Hillary over the finish line.
This debate was really a low point for Mrs. Clinton, who, at the very nadir of the evening, started screeching that Trump is a “puppet” – of Putin, naturally.
This is crazy enough – but what’s even worse is that the media is backing her up on this. Hardly a day goes by without some new “revelation” of an alleged Russian plot to undermine US national security, infiltrate Europe, or otherwise subvert our precious bodily fluids.
Yes, we are headed down a road that can only have one destination: a military conflict with Russia. And with President Hillary Strangelove’s finger on the nuclear button, it cannot end well. The proof is Hillary’s non-answer to the following question from debate moderator Chris Wallace on her proposal for a “no fly zone” in Syria:
“General Joseph Dunford, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, says you impose a no-fly zone, chances are you’re going to get into a war – his words – with Syria and Russia. So the question I have is, if you impose a no-fly zone – first of all, how do you respond to their concerns? Secondly, if you impose a no-fly zone and a Russian plane violates that, does President Clinton shoot that plane down?”
After evading for a couple of hundred words, Mrs. Clinton finally got around to saying this:
“I think we could strike a deal and make it very clear to the Russians and the Syrians that this was something that we believe was in the best interests of the people on the ground in Syria, it would help us with our fight against ISIS.”
We couldn’t even strike a deal with the Russians in order to bring about a ceasefire. And with President Hillary at the helm, how amenable would Moscow be to any such arrangement? After making her campaign theme “The Russians are coming!” I’d be surprised if they didn’t stop talking to us completely.
And you’ll note that she didn’t answer the question: would she shoot down a Russian plane over Syrian airspace?
I’ll leave it to your imagination to come up with an answer, but remember: this is a person who believes it’s perfectly okay to give voice to one opinion in public and hold an entirely different opinion in private.
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