Un commentaire est associé à cet article. Vous pouvez le consulter et réagir à votre tour.
1875Si l’on a beaucoup parlé de sa personnalité et de ses performances, on a jusqu’ici fort peu parlé de l’“équipe”, notamment de sécurité nationale, qu’a constitué, ou qu’est en train de constitue qui sait, celui qui apparaît désormais comme le grand favori à la nomination du parti républicain pour les présidentielles. (Avec un premier soutien officiel de poids, celui de son ancien adversaire, le gouverneur du New Jersey Chris Christie, – ce qui a provoqué des remous considérables dans l’establishment et la presse-Système.) Trump a promis au début février qu’il dévoilerait “prochainement” la composition cette équipe... En attendant, un nom circule, comme étant celui d’un de ses conseillers : le désormais très-fameux général Michael Flynn, ancien directeur de la DIA, dont nous avons beaucoup parlé. C’est Reuters qui donne la nouvelle concernant cette rumeur, dans une dépêche datée du 26 février. (Voir aussi un compte-rendu de la nouvelle sur Sputnik-français.)
En tout état de cause, – c’est-à-dire information confirmée ou pas, – la présence d’un Flynn au côté de Trump ne serait ni illogique ni surprenante, puisque la principale surprise qui est de devoir désormais considérer Trump comme un futur président potentiel semble désormais avoir donné nombre de ses effets. Flynn vient de la DIA, c’est un homme “de la famille” ; et l’on a vu combien cette “famille”-là est fondamentalement hostile à la politique d’Obama, notamment au Moyen-Orient et en Syrie, et donc inclinée à soutenir autant que faire se peut un candidat qui considérerait la possibilité de la modifier d'une façon significative, ce qui pourrait sinon devrait être le cas de Trump. Et puisque nous y sommes, il faut aussi rappeler que Flynn était à Moscou, le 10 décembre 2015, l’un des orateurs du séminaire organisé pour le 10ème anniversaire de Russia Today (RT), et qu’il était placé, lors du déjeuner offert aux personnalités, à la table où se trouvait, immédiatement à sa droite, le président Poutine. Là-dessus, sept jours plus tard lors d’une conférence de presse, Poutine répondait avec entrain à une question d’un journaliste concernant la candidature de Donald Trump, par des éloges appuyées du candidat, ou dans tous les cas de sa position.
Reuters : « Donald Trump is receiving foreign policy advice from a former U.S. military intelligence chief who wants the United States to work more closely with Russia to resolve global security issues, according to three sources. The sources, former foreign policy officials in past administrations, said retired Lieutenant General Michael Flynn, who was chief of the Defense Intelligence Agency under President Barack Obama from 2012-2014, has been informally advising Trump. Trump, who is leading the Republican race to be the party's presidential candidate in November's election, said earlier this month that he would soon release a list of his foreign policy advisers, but has yet to do so. The Trump campaign did not respond to a request for comment about Flynn.
» Flynn declined to comment when asked by Reuters whether he is advising Trump. Asked to describe his views about ties with Russia, he referred Reuters to his public statements. [...] A close associate of Flynn said that Trump was not the only presidential hopeful who had consulted the former DIA chief. “He responds to one and all but is not working for any one,” the associate said. »
Mis en ligne le 27 février 2016 à12H34
Forum — Charger les commentaires