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3280La députée démocrate de gauche Tulsi Gabbard, dont la position originale est largement documentée sur notre site, s'est déplacée en Syrie cette semaine (il n'est pas précisé si elle est de retour à Washington) pour une discrète mais semble-t-il importante visite. Les détails de cette visite sont pour l’instant gardés secrets, pour ne pas provoquer de polémiques public avant l’inauguration de Trump. Il est simplement dit que Gabbard a passé un temps considérable à Damas, à rencontrer diverses personnalités ; si Assad n’est pas mentionné, il est hautement probable que Gabbard l’a rencontré.
Dans ces conditions, et considérant que les pourparlers de paix sur la Syrie sous auspice Russie-Turquie-Iran commencent lundi à Astana, au Kazakhstan, avec “invitation” adressée aux USA de suivre ces négociations, il est hautement probable que le voyage de Gabbard a un caractère officiel pour l’instant dissimulé. L’hypothèse que fait Jason Ditz, de Antiwar.com, est que Gabbard intervient avec le soutien de Trump, quasiment comme envoyée spéciale sinon comme négociatrice de l’administration Trump par rapport à la rencontre d’Astana. Cela pourrait annoncer que Gabbard pourrait tenir un rôle diplomatique important pour l’administration Trump dans la crise syrienne... Cela montrerait aussi qu’il y a une réelle coordination entre Moscou et Washington-Trump dans cette crise, et le choix du 23 janvier pour la réunion d’Astana, deux jours après l’inauguration de Trump, aurait une réelle signification.
Pour nous, cette intervention de Gabbard, aussi bien en raison de la personnalité que de l’activité de la jeune députée démocrate, est sans aucun doute un signe très important en fonction des événements en cours dans la période. Gabbard a rencontré Trump après son élection. Il avait alors été question d’un poste qui pourrait lui être offert dans la nouvelle administration. Ce voyage en Syrie semble confirmer cette possibilité, tout en offrant une indication extrêmement importante pour l’hypothèse de la volonté de Trump de changer complètement la politique des USA en Syrie, dans le sens d’un rapprochement des positions d’Assad et russo-iraniennes, et d’une lutte claire et affirmée contre Daesh et les divers terrorismes islamistes.
Ci-dessous, des extraits du texte de Ditz, le 19 janvier... « Gabbard’s office, citing security, says a lot of the details of the trip are not going to be revealed until she has returned to the United States, and they declined to say if she had met directly with President Bashar al-Assad, though they did confirm she’d met with several government leaders while in Damascus.
» With considerable foreign policy similarities between the two, Gabbard has met with President-elect Donald Trump since the election, and was rumored to be under consideration for important cabinet positions. It is entirely possible then that she made the visit as a de facto Trump Administration negotiator. That they specifically declined to say if Rep. Gabbard met with Assad is tantamount to an admission that she did, and indeed it’s hard to imagine she would visit Damascus with an eye toward talking peace without meeting with the Syrian president.
» It’s more likely that the denial is intended to prevent any specific official debate around the visit until Friday’s inauguration, and that this represents an attempt by the Trump Administration to covertly get out in front of the upcoming Syrian peace talks, which begin Monday in Astana, Kazakhstan. Trump has already been very public in faulting the existing US policy in Syria, and has talked about scrapping efforts to arm the various rebel factions. Gabbard has long criticized the CIA arms smuggling venture, and could easily be laying the groundwork for a quick policy shift in the days to come. »
Mis en ligne le 19 janvier 2017 à 06H46
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