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359628 novembre 2014 – Nous introduisons une nouvelle “dimension” dans cette rubrique Glossaire.dde. Nous pourrions la nommer “nouvelle rubrique”, qui serait alors une sorte de “sous-rubrique”. Nous préférons “dimension” pour ne pas séparer cette série de sujets du reste, pour montrer qu’il faut la considérer comme partie intégrante de notre glossaire.
Il s’agit de l’exploitation par la mise en ligne ouverte de toute une série de dde.crisis des années 2010-2013 (s’entend, la rubrique essentielle dite dedefensa de chaque numéro). On dispose déjà, dans nos archives, d’un résumé, d’un aperçu du contenu, des thèmes, etc., de ces numéros à mesure de la parution dans la “sous-rubrique” (ici, c’est le cas de le dire) Analyse-dde.crisis intégrée dans la rubrique Analyse. Tous ces textes constituaient des résumés analytiques du contenu des numéros de dde.crisis correspondants, – cela à partir du numéro du 25 mai 2010 (voir le 27 mai 2010). Bien entendu, le contenu complet du numéro est infiniment plus riche que ces résumés-aperçus, et il ne fut accessible, jusqu’aux tout derniers numéros de la série (fin 2013), qu’aux abonnés puis par paiement, numéro par numéro. Nous pensons que le délai de prescription du au paiement est largement échu et que nous pouvons, sans crainte de léser personne, exploiter le contenu de ces dde.crisis.
L’introduction de cette nouvelle “dimension” du Glossaire.dde sera signalée par une dénomination différente lorsqu’un dde.crisis sera exploité : le titre de la rubrique passera de Glossaire.dde à Glossaire.dde-crisis. Cet exercice se fera selon plusieurs règles que nous allons détailler ci-dessous. D’une façon générale, la première de ces règles, qui est générale et concerne la rubrique, et qui est faite pour permettre une intégration complète de Glossaire.dde-crisis dans la rubrique, est qu’il n’y aura aucune chronologie obligée dans la production et le rangement des nouveaux articles. On peut très bien trouver trois Glossaire.dde-crisis avant de revenir à un Glossaire.dde normal, ou un seul Glossaire.dde-crisis suivi de un, deux ou trois Glossaire.dde normaux.
D’une façon générale, nous attendons que l’introduction de ces Glossaire.dde-crisis apporte l’exploration de sujets plus diversifiés et plus composites que les sujets normalement traités dans le Glossaire.dde. Il ne s’agit en aucun cas d’une critique pour l’une ou l’autre formule, mais du constat qu’ainsi la rubrique Glossaire.dde va s’élargir et s’enrichir, tout en conservant bien entendu l’orientation générale développée jusqu’ici. En un sens, cet apport permet de mieux répondre à la définition de la rubrique : «Cette nouvelle rubrique n’a pas simplement une forme d'explication statique, elle a aussi une forme d'analyse dynamique.»
Voici donc les principales règles du “jeu” consistant à intégrer Glossaire.dde-crisis dans Glossaire.dde. On verra qu’elles sont faites, pour la plupart, pour disposer d’un maximum de liberté à l’intérieur du rangement que nous voudrions organiser pour l’intégration dans la rubrique.
• Nous ne serons nullement tenus par l’ordre chronologique de parution des numéros de dde.crisis. Nous les choisissons selon la pertinence du sujet par rapport à nos réflexions, par rapport aux diverses “vérités de situation”, par rapport enfin aux exigences de l’évolution des fondements de la situation catastrophique présente du monde. Bien entendu, chaque texte sera accompagné, précédé en fait, d’une sorte d’introduction donnant toutes les indications chronologiques nécessaires et des explications du choix de l’inscrire dans ce Glossaire.dde-crisis.
• Le texte sera retranscrit d’une façon générale tel qu’il fut écrit et publié à son époque (sauf pour une coquille traînant ici ou là, voire une maladresse formelle d’écriture qui demande réparation). Par contre, il y aura une sorte de “commentaire” venu du “temps présent”, – car la pensée évolue et la contraction du temps nourrit d’autant plus cette évolution, – sous la forme de notes sur tel ou tel point de détail, sur tel ou tel sens d’un jugement, montrant effectivement cette évolution et observant la façon dont cette évolution s’est faite. Il s’agit d’une “actualisation” dans le sens le plus large possible, puisqu’il s’agit aussi et surtout d’une volonté de poursuivre, d’élargir, d’enrichir, de transmuter éventuellement les différents concepts exposés, commentés et documentés. On ne se trouve donc nullement dans le cas systématique d’une reprise d’archives telles quelles, mais d’une reprise d’archives en relation directe avec les événements courants (de notre temps présent), et surtout en relation serrée avec l’évolution de la pensée depuis la publication de ces textes.
• Il n’est nullement assuré que nous incluions dans le Glossaire.dde-crisis tous les numéros parus. Certains thèmes traités sont directement liés à une actualité de l’époque et peuvent être, – encore est-ce à voir et nous verrons, – jugés dépassés et sans peu d’intérêt pour le débat présent de la pensée, là où nous en sommes. Ou bien, certains de ces textes peuvent être tout de même repris, mais alors avec un appareil critique actuel particulièrement acéré, mettant en évidence ce que l’actualité événementielle peut, dans certains cas, constituer d’appauvrissement d’une pensée qui doit continuellement chercher à utiliser les événements courants pour se nourrir au niveau le plus haut, c’est-à-dire au niveau le plus “intemporel” possible. Dans cet exercice pourra être mieux cernée, ici d’une façon plus critique que là, notre méthodologie d’utiliser les événements pour entretenir et nourrir une pensée qui, par définition, ne peut être prisonnière des événements. Dans certains cas limites de référence trop marquée aux événements, on pourra mettre en évidence l’utilisation trop timide de notre concept d’“inconnaissance” dont l’opérationnalisation dans ce cas est d’utiliser certains événements à notre guise, et d’écarter la nécessité de les comprendre complètement selon la situation événementielle qui les détermine. Cette règle est ici émise sans aucune idée préconçue, c’est-à-dire sans savoir si effectivement nous écarterons tel ou tel texte de dde.crisis, ou si nous les reprendrons tous.
• Il est tout à fait possible qu’un Glossaire.dde-crisis qui nous paraît particulièrement “intemporel” et toujours très pertinent par rapport à notre pensée à son stade présent, engendre un autre texte, qui serait alors un Glossaire.dde normal. Au contraire, un tel processus serait la meilleure justification possible à une vision enrichie de cette démarche d’exhumer les dde.crisis. Le lien entre la pensée actuelle et la pensée d’il y a trois ou quatre ans, même s'il s'agit de l'extrême d'un lien critique pour souligner une erreur ou une fausse orientation, doit être souligné constamment et exploité autant que faire se peut. L’initiative Glossaire.dde-crisis, si elle est certes un moyen à la fois de pérenniser dde.crisis et d’enrichir le Glossaire.dde en accélérant d’une façon assez aisée son rythme de parution, est aussi un moyen d’enrichissement de la pensée présente. Il se pourrait même qu’il soit un moyen de modification, de réorientation, etc., de la pensée présente. Nous n’en savons rien parce que nous n’avons pas relu ces textes depuis leur parution et ce sera pour nous une “(re)-découverte” de relire chaque texte, comme si nous ne les avions pas écrit nous-mêmes, comme si nous les lisions pour la première fois et qu’ils fussent d’une autre plume que la nôtre.
• Il est entendu que ces règles ne sont pas restrictives. D’autres peuvent s’imposer à mesure que nous “(re)-découvrons” nos textes. A ce moment, la chose sera indiquée dans l’introduction du texte qui nous suggère cette initiative.
• Le premier texte Glossaire.dde-crisis est à venir très vite, l’affaire de quelques jours. Notre choix est déjà fait, travail commencé ; le thème est celui de “la crise de la raison humaine”, ou “la raison humaine subvertie” (concept, – la-raison-subvertie, – que nous utilisons beaucoup dans nos textes courants), avec le contenu du numéro du 10 juillet 2010.