Humeur de crise-13

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

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 1986

Humeur de crise-13

22 mai 2016 – Mazette ! Les humeurs se suivent rapprochées et ne se ressemblent pas pour autant. (Deux “humeur de crise” à la suite, du jamais-vu.) Pour cette fois, humeur étonnée et respectueuse, quoique de crise : je ne pouvais laisser passer sans m’y arrêter cet Humeur de crise-12 où les 17 commentaires (un quasi-record pour un texte) font, en volume quantitatif, combien de fois le volume du texte du texte qu'ils commentent, – 7 fois ? 8 fois ? Du jamais-vu (suite) sur ce site où il est de notoriété publique que le commentaire est rare. Un des premiers commentateurs, Mr. Bryan Carreyron, s’exclamait, emporté par sa plume : « Vous voulez des commentaires ? En voilà un ! Qu'en ferez-vous ? »

Le fait est que je ne disais nullement que j’en voulais, des commentaires, si l’on se rappelle bien ma phrase puisque je demande qu’on lise dedefensa.org pour ce qu’il y est écrit : « Ce site, cette “publication”, dedefensa.org, est absolument remarquable par le très petit nombre de commentaires par rapport au nombre de visites (en moyenne, un peu plus de 7.000/jour). Je ne sais ce que je dois en penser, mais passons... » Les lecteurs, eux, n’ont pas “passé”. Je ne dirais pas que je m’en plains car l’expérience fut du plus grand intérêt et d’une réelle qualité mais je n’en demanderais pas autant à chaque occasion, sachant d’ailleurs que la qualité est une chose trop précieuse pour qu’on y prétende au moindre réflexe.

Je dois même à la vérité de préciser que j’avais, dans une première version de ce texte (ou plutôt d’un autre texte à venir du Journal-dde.crisis où j’avais intégré ces remarques que j’ai finalement retirées pour en faire un texte à part), fait suivre la citation ci-dessus d’une parenthèse où j’écrivais ceci : “Là, j’ai été plutôt aimable car si je m’écoutais, comme plus d’une fois je me suis menacé moi-même de le faire en me traitant de nouille de n’en rien faire, je supprimerais les Forums. Mais ce serait injuste pour une partie des commentaires, autre que celle dont je parle dans ce texte, ces commentaires où il se fait sans aucun doute que l’on y dit des choses brillantes et très intéressantes.” Il est juste de dire que j’écrivais cela au 6ème commentaire alors qu’il y en a eu 17 jusqu’à cette heure, et que l’intérêt, très diversifié, n’a pas décru.

Bien, c’est une sorte d’événement inattendu, une rencontre soudaine et nécessairement imprévue, peut-être un peu miraculeuse, où les choses se mettent à leur place et s’enchaînent, où les plumes se délient, où l’esprit règne. Cela ne modifie par fondamentalement les principes de ce site ni ne modifiera, je pense, la marche courante des commentaires autour de dedefensa.org, dont certains ont fourni des explications importantes à cette occasion. C’est un moment chaleureux, qui montre qu’une humeur de crise peut être chaleureuse elle-même, malgré la crise. Tout est donc bien : nous nous sommes parlés et, je crois, nous sommes bien entendus les uns et les autres.