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209824 mars 2017 – Malgré les soubresauts syriens, qui se poursuivent comme dans une sorte de fièvre d'autodestruction, malgré l’inaltérable constance corruptrice et diffamatoire des clowns de “Kiev-la-folle” qui continuent à développer leur univers parallèle, l’essentiel de la crise haute reste bouillonnante sur le grand axe transatlantique ; non pas en opposition mais en parallèle… C’est un cas remarquable, comment dirais-je, une sorte d’effet-miroir, une sorte de solidarité du simulacre crisique qui s'invertit, transatlantique justement parce que constaté dans les deux poignes qui tiennent l’axe. On parlera aussi bien d’une sorte de solidarité de simulacre de crise, ou d’inversion de crise pour tenter vainement de transformer la crise en un double qui voudrait contenir la panique et qui au contraire nourrit l’hystérie.
C’est une tentative de plus de repousser une vérité-de-situation crisique qui les contraint. Cet épisode paroxystique sollicite une nouvelle “humeur-de-crise” suscitée par les événements. En Europe, et particulièrement en France, quelle triste aubaine... Pendant deux-trois jours, on ne parle plus que de ces choses affreuses nommées “attentats”, et en plus d’une nouvelle sorte, avec “répliques” comme dans le cas d’un tremblement de terre. L’affaire devient universelle, s’épanche dans le girons des experts sans fin et permet de ne plus parler de cette abominable campagne présidentielle où personne ne comprend plus rien, où même la presseSystème ne croit plus guère à ses propres sondages, où les commentateurs-Système affolés s’interrogent : mais que veut donc ce peuple-ingrat ? Je ne crois pas une seconde que cette question des attentats et le traitement colossal qu’on leur a accordés soient une manœuvre de simulacre, – justement, pas du tout pour ce cas, – mais bien au contraire une incursion bienvenue hors du calvaire de ces élections présidentielles qu’ils devaient contrôler et qui les écrasent.
Aux USA, à Washington D.C., la confusion et le désordre au Congrès sont considérables et apocalyptiques. Les démocrates ont atteint un tel degré de nihilisme-hystérique qu’ils parviennent même à pousser un Lindsay Graham, pourtant adversaire implacable de Trump et dénonciateur tout aussi implacable des Russes aux côtés des démocrates, dans les bras du président. Il s’exclame « Enough is enough » (“Trop c’est trop”). S’ils poursuivent sur cette course, – et ils poursuivront, — les démocrates vont finir par l’absurde de leur cause, qui est la désintégration du pouvoir washingtonien. La haine de Trump est plus forte que la sagesse tactique d’une manœuvre bien tempérée manipulant le président au profit du Système.
Les faussaires ne contrôlent même plus les simulacres qu’ils parviennent à monter et à lancer sans s’aviser qu’ils (les simulacres) échappent aussitôt à leur trajectoire pour leur revenir en pleine face. L’hypercrise est en super-crise.