Identification de Veterans Today

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Identification de Veterans Today

On acceptera volontiers le constat que l'une des très grandes difficultés caractérisant notre époque de “tourbillon crisique” où la réalité a été désintégrée, c’est l’identification et la connaissance de tout ce qui peut mener à la détermination de vérités-de-situation en écartant le déterminisme-narrativiste qui infecte les psychologies. Au niveau du système de la communication, une tâche essentielle de ce travail d’identification et de connaissance concerne la valeur et le crédit des sources innombrables travaillant dans les réseaux et l’internet, et notamment les sources figurant dans ce que nous nommons globalement presse-antiSystème.

(La qualification de “presse-antiSystème n’est en rien un brevet de vertu et de vérité-de-situation. C’est une position dans un ensemble civilisationnel et nécessairement une ambition. Il faut pouvoir déterminer autant que faire se peut dans quelle mesure cette ambition est rencontrée. Il faut déterminer ce qui est antiSystème par réaction incontrôlée et parfois désinformée ou mésinformée, avec le résultat à mesure qui va jusqu’à être souvent involontairement “anti-antiSystème” ; et ce qui est antiSystème d’une façon consciente, contrôlée, avec la capacité raisonnable de juger à bon escient de l’information qu’on reçoit et la capacité manœuvrière de propager cette information selon une appréciation tactique de son contenu, des situations et des lecteurs, en gardant comme référence la finalité antiSystème de la démarche.)

C’est un peu dans ce sens de l’identification et de la connaissance que nous avons publié le 31 octobre 2017 une série de textes sur le Saker-US, et principalement une très longue interview du Saker, “alias”-Andrei Raevsky lui-même, disponible en français grâce au travail très précieux de nos amis du Sakerfrancophone. C’est à nouveau à eux que nous empruntons un texte qui va dans le même sens “d’identification et de connaissance”, à propos du site Veterans Today (VT), dont l’animateur est Gordon Duff. (L’original du texte, en anglais, a été édité le 21 octobre 2017 sur le site New Eastern Outlook.)

Le texte se veut une mise au point à la suite d’une attaque lancée par l’Université d’Oxford contre VT ; cette attaque s’est faite évidemment, nul ne s’en étonnera, selon le schéma et les règles de la robotisation stupide caractérisant l’action-Système dans le cadre de son thème-vedette d’une corruption maléfique de notre-Système vertueux par le pouvoir russe et poutinien. La teneur et la pauvreté extrême, la stupidité-standard de cette sorte d’attaque devenue un bégaiement halluciné du Système depuis le début de 2014 nous incitent par un réflexe d’inversion vertueuse à considérer et à élaborer un jugement concernant VT avec sérieux, – bien entendu dans le meilleur sens du terme, – et par conséquent à prendre au sérieux le texte de Gordon Duff traduit par LeSakerfrancophone.

On notera que “prendre au sérieux” ne signifie pas “prendre pour du comptant” tout ce qui nous est dit, ni entendre des “paroles d’Evangile“ dans tout ce qui nous est dit. D’ailleurs, l’auteur lui-même nous avertit qu’il lui arrive, qu’il arrive à VT, de laisser aller et même de faire aller des histoires à dormir debout, histoire de réveiller ses lecteurs dans une époque où plus personne ne “dort debout” du fait de la pression extrême qui pèse sur nous. (Gordon Duff dans le texte : « [S]ans les conspirationnistes à la noix, nous n’aurions que peu de lecteurs ; c’est notre façon d’honorer Fox News et les nouveaux tabloïds, après tout, tout le monde aime, de temps en temps, lire des nouvelles au sujet de bébés extraterrestres à deux têtes, n’est-ce pas ? »)

Cela est d’une franchise honorable et qui nous engage à poursuivre la recherche d’un jugement équilibré de VT.

Le texte de Gordon Duff est pour le moins original, jusqu’à porter des jugements sur Gordon Duff lui-même comme si l’auteur n’était pas celui qu’il est. On y trouve tout autant de la dérision, de la provocation, des clins d’yeux divers, de l’ironie, de la gravité, etc., tout cela agrémenté d’un certain nombre de noms de personnes, de services, etc., du monde de la sécurité nationale et du commentaire du domaine, tous plus ou moins présentés comme des collaborateurs ou des soutiens de VT. On y trouve diverses allusions, plus ou moins substantivées mais sans jamais donner de sources, à des événements divers et évidemment peu connus sinon inconnus du grand public. S’il y a de la matière à s’interroger sur les capacités et l’influence du site telles qu’elles sont décrites, il y a suffisamment de substance et de fermeté dans l’écrit pour conclure que s’il y a un jeu de l’auteur pour un certain sens de la manipulation, il y a aussi une base solide à toute cette complexité. Un coup d’œil sur le site des VT, l’abondance du matériel mis en ligne au jour le jour, le nombre de signatures, etc., suffit pour conforter ce jugement d’une “base solide”.

Nous avons fait quelques fois, – assez rarement, – usage d’une information venant de Gordon Duff/VT, notamment dans un dans ce texte du 30 novembre 2012 à propos de l’« extraordinaire mémo BHO » du 21 novembre 2012 qui est resté totalement inexpliqué, par les voies officielles dans tous les cas. (Obama demande d’une façon pressante, comme s’il y avait une situation de guerre ou d’urgence, aux services et aux bureaucraties de son administration de se tenir sur leurs gardes face aux tentatives de subversion, d’infiltration, de prises de pouvoir ; etc.) D’une certaine façon, l’attaque lancée contre VT constitue un cadeau de la part des zombies-Système, tant leurs actions dans le cadre du Russiagate qui a envahi le boc-BAO (surtout le monde anglo-saxon) sont d’une stupidité si extrême qu’elles conduisent à des effets indirects de crédibilisation de la cible. C’est un peu le cas ici pour VT, selon un raisonnement assez simple : si l’on prend la peine de fabriquer un document contre le site, à partir de données nécessairement sans fondement vérifiable puisque tout le Russiagate évolue dans un tel environnement, c’est que le site produit des choses qui gênent directement, voire frontalement, le Système.

Ce dernier point sera un peu le résumé de notre propre jugement, et donc une raison pour nous de prêter un peu plus d’attention à la production de VT. Le site est à fréquenter avec précaution, mais il est tout de même à fréquenter. C’est à chacun d’y trouver ce qu’il juge utilisable et ce qui lui semble d’un réel crédit. VT ne fait aucun effort pour aider ses lecteurs dans ce sens, car c’est bien le fonctionnement qu’il affectionne (“J’en sais beaucoup et je donne un peu, que je livre avec un certain camouflage par simple précaution, et éventuellement un certain goût pour mettre à l’épreuve la perspicacité du lecteur”).

VT, comme d’autres sites, dans lesquels on mettrait le Saker-US, représente une catégorie inédite née de l’internet et de son effet le plus intéressant qu’est la presse antiSystème. On pourrait considérer ce domaine comme une descendance indirecte des “lettres d’information” et autres “Lettres d’Analyse”, mais avec les différences, deux au moins ; d’une part, d’être en accès libre alors que les “lettres” étaient et restent (il en existe toujours) extrêmement onéreuses ; d’autre part, de toucher des sujets beaucoup plus nombreux, certains de domaines très sensibles, à la marge des services de renseignement du temps où ils avaient du temps pour l’analyse et la spéculation, avant d’être engloutis par le monstrueux simulacre du terrorisme, et donc ce domaine de la ptesse antiSystème devenu le reliquat de cette activité quasiment perdue des services de renseignement...

(On pourrait avancer d’ailleurs que ce schéma évolutionniste est, au moins techniquement, celui de dedefensa.org, puisqu’avant le site il y avait la Lettre d’analyse dedefensa & eurostratégie, que les deux ont évolué parallèlement avec transformation progressive de la Lettre d’Analyse en dde-crisis, avant qu’elle soit complètement intégrée dans le site.)

Une fois de plus, le cas VT met en lumière la méthode nécessaire pour maîtriser dans la mesure du possible la presse antiSystème, dans un univers dont on sait bien qu’il n’est plus structuré  par aucune référence impérative dans le paysage du monde où la réalité est complètement dévastée par l’action du Système, sans aucun doute depuis les crises syrienne et ukrainienne. Il s’agit d’une enquête permanente où doivent jouer l’expérience et la connaissance du domaine impliqué, la raison et le sens commun, et bien entendu l’intuition. Rien n’est garanti, rien n’est assuré, et il faut faire avec ; c’est ce que l’on fera avec VT, avec l’avantage de savoir que nous sommes pas en terrain ennemi et que le site n’est pas tombé de la dernière pluie ni à cours de sources certes d’un réel intérêt.

(Si l’on veut, du côté antiSystème nous sommes dans le domaine du known unknown selon la grande loi du philosophe Don Rumsfeld ; l’avantage que nous avons sur ceux du Système est qu’eux se trouvent plutôt dans le unknown unknown : nous savons que nous ne savons pas [que nous évoluons dans le domaine de l’inconnu], eux ne le savent pas parce qu’ils sont complètement sous l’empire du déterminisme-narrativiste.)

On lit ci-dessous le texte e, français de Gordon Duff mis en ligne par LeSakerfrancophone au 31 octobre 2017 (Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone), sous un titre modifié par rapport à l’original (« Une attaque de propagande menée par l’université d’Oxford vise Veterans Today »)

dedefensa.org

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Une attaque de propagande contre Veterans Today

Un « article de calomnies » basé sur une « étude de l’université d’Oxford » à propos d’un obscur site internet connu sous le nom de Veterans Today, a été récemment débattu dans la presse de droite américaine. Ce site, certainement obscur pour de nombreux milieux mais pas celui des militaires et du renseignement, est accusé d’être financé et dirigé par la Russie pour influencer les meilleurs généraux américains, adoucir la politique américaine en Syrie et promouvoir la coopération militaire avec la Russie.

Ce que personne ne se demande, c’est qui a financé cette « enquête ». Un examen rapide révèle que Google Jigsaw, une filiale de Google Corporation chargée des changements de régime, c’est-à-dire un groupe de défense paramilitaire opérant au Moyen-Orient et en Afrique, a financé cette étude d’Oxford.

Comme par hasard, Veterans Today venait de révéler que Google Jigsaw, ou son précurseur Google Idea Groups, fournissait des armes, des services de renseignement et de propagande aux groupes terroristes ISIS et al Nusra / al-Qaïda au nom de clients israéliens et saoudiens. L’une des informatrices de Veterans Today, Serena Shimm, une journaliste de Detroit née en Turquie, a été assassinée après que l’article sur Google Idea Groups a été publié.

 

Google Idea Group est, selon Veterans Today, un groupe militaire dirigé par l’ancien chef des opérations clandestines du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Jared Cohen, un planificateur militaire formé par les Israéliens. Cet article n’a jamais été contesté. Commençons donc.

Nous sommes le 9 octobre 2017. Oxford, en l’occurrence le Computational Media Project, ainsi que des publications comme The Hill et les journaux de McClatchy, citent une étude qui, selon eux, prouve que Veterans Today est un organe de propagande russe. Nous, à Veterans Today, VT pour les intimes, savions que cela devait arriver. Nous y étions prêts.

Tout ce qui est dit à propos de VT est faux. VT ou Veterans Today a été lancé en 2003, pas en 2013, par des membres des forces spéciales de l’armée américaine et utilisé comme blog privé pour discuter de questions militaires autrement « interdites » par le Pentagone.

S’est ajouté au groupe initial un groupe venu d’AOL, ayant travaillé là-bas avec l’History Channel. Ce groupe était dirigé par le colonel David Hackworth, le soldat le plus décoré de l’histoire américaine, un célèbre écrivain et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, de la Corée et du Vietnam, mais qui fut renvoyé par le président Lyndon Johnson pour avoir déclaré que la guerre du Vietnam était ingagnable.

Après Hackworth, vint le colonel Ted Guy, un célèbre as des deux guerres mondiales et ancien prisonnier de guerre au Vietnam. Guy était le commandant du sénateur John McCain quand celui ci a été prisonnier de guerre. Le colonel Guy a demandé l’arrestation de McCain pour trahison lors du rapatriement, présentant une liste détaillée d’accusations portées contre le célèbre sénateur, l’accusant de trahison et de collaboration, avec des centaines de chefs d’accusation et de multiples témoins.

Guy a été ignoré et McCain a reçu une grâce présidentielle secrète, ce qui nous a été confirmé par de multiples sources.

Même l’auteur de best-seller et ancien exorciste du Vatican, Malachi Martin, a passé du temps à Veterans Today. Ses théories du complot ont été mises en film plusieurs fois et peuvent maintenant être vues sur Fox dans la deuxième saison de « The Exorcist ».

Du groupe original, seul Gordon Duff, un ancien Marine ayant servi comme vétéran de combat au Vietnam, est resté. Il dirige le conseil d’administration qui comprend des militaires de haut niveau venant de plusieurs pays. Duff a servi comme caporal mais « commande » un conseil d’administration rempli de généraux, un mélange de militaires du Pakistan, de Serbie, de Syrie, d’Irak, d’Iran, de Russie, de Grande-Bretagne, d’Israël et d’une douzaine d’autres nations. Soutenant tout cela, selon les rumeurs, des chefs retraités venant d’une douzaine d’agences de renseignement, et une poignée d’analystes, d’universitaires et, comme VT l’admet volontiers, des « conspirationnistes à la noix ».

Comme Duff l’a dit dans des interviews, « sans les conspirationnistes à la noix, nous n’aurions que peu de lecteurs ; c’est notre façon d’honorer Fox News et les nouveaux tabloïds, après tout, tout le monde aime, de temps en temps, lire des nouvelles au sujet de bébés extraterrestres à deux têtes, n’est ce pas ? »

La vérité est que la plupart de ce qui est diffusé par VT est du matériel factuel, la plupart de ses articles académiques étant lus par le Pentagone et Langley [la CIA, NdT], car ce sont souvent les seules informations détaillées et précises sur l’Afghanistan ou la politique intérieure en Syrie, en Irak ou dans une douzaine d’autres nations. VT a réussi à garder des correspondants, non rémunérés mais de qualité, « sur le terrain » dans une douzaine de pays « difficiles d’accès », là où toutes les autres sources, même la CIA, ont échoué.

Oui, cela rend VT essentiel, fait que la revue est lue au Pentagone, et entraîne de fréquents appels téléphoniques par des organisations comme la Defense Intelligence Agency étasunienne offrant d’ajouter l’ensemble du personnel de VT à sa liste de salariés. Mais VT a toujours refusé. Ils n’acceptent même pas de publicité, ils n’acceptent pas de dons, ils sont autofinancés, un modèle qui en a dérouté plus d’un.

Au sein de VT, on trouve une équipe de cadres de la défense de haut niveau, bien connus au Pentagone, qui sont proches d’un certain nombre de gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique. Quand le FBI a eu besoin d’aide au Nigeria, il est allé demander à VT. D’autres agences ont contacté VT pour de l’aide aux EAU, au Qatar, en Syrie, en Turquie, au Kenya, au Ghana, en Libye et bien sûr au Pakistan, à maintes reprises.

Les rumeurs selon lesquelles VT aurait empêché plus d’une guerre mondiale, qui se serait déclenchée trop facilement, sont probablement vraies.

En plus de tout cela, on peut observer d’autres choses anormales à propos de VT. Ils ne semblent pas avoir de « ligne politique ». Duff est un démocrate libéral et un partisan d’Obama. D’autres sont centristes, quelques-uns sont d’extrême-droite. VT est multiculturel avec une forte poignée de Juifs et de musulmans, d’Afro-Américains, de femmes en son sein. Au moins, VT est un des derniers bastions de la liberté d’expression.

Un autre point important à propos de VT ; en tant que contributeur, Jim Hanke, ancien officier du renseignement de l’armée américaine et ancien G2 de la 3e Armée, ancien attaché en Israël, le fait remarquer assez souvent : « quand ces gars vont-ils commencer à nous donner un salaire ? »

Hanke compte parmi ses amis les plus proches le Premier ministre israélien Netanyahou.

On compte aussi parmi nous, Jeff Smith, physicien nucléaire et ancien chercheur pour l’Agence internationale à l’énergie atomique. Les histoires de Smith sur le commerce clandestin d’armes nucléaires, étiquetées « théorie du complot » par Oxford, sont soutenues par des scientifiques américains et des documents que Smith a conservés pendant son travail pour l’ONU, enquêtant sur des installations de production d’armes nucléaires dans des pays comme Israël, la Syrie et l’Iran pendant plus de 20 ans. Smith prétend également avoir enquêté sur le 11 septembre, et garde des documents avec lui pour prouver ses affirmations.

Un autre membre du conseil d’administration de VT est Gwyneth Todd, ancienne conseillère du président Clinton et Bush, membre du Conseil national de sécurité. Le Washington Post et ABC ont tous deux fait des reportages sur Todd et les tentatives de la Maison Blanche de Bush pour la faire taire, y compris par des enlèvements et des tentatives d’assassinat.

Et puis, il y a Lee Wanta, rédacteur en chef de VT et ancien coordonnateur du renseignement à la Maison Blanche pour le président Reagan. Une visite rapide à la bibliothèque Reagan décrira les heures que ces deux personnes ont passées ensemble à planifier la chute de l’Union soviétique.

Cerner les règles de base de VT et ce qu’ils font est simple. En 2013, le comité de rédaction a estimé qu’il était nécessaire de publier des informations venant tant des médias russes qu’iraniens. Cette relation est allée dans les deux sens, en établissant des relations mais aussi en publiant de virulentes critiques sur des articles de mauvaise qualité et de propagande.

VT a trouvé des informations diffusées nulle part ailleurs mais a aussi trouvé quelque chose d’autre. VT a commencé à tomber sur d’étranges documents dans Press TV [Journal iranien, NdT], le Moscow Times et d’autres organisations, de la propagande bien sûr, mais de la propagande américaine. Ce sur quoi VT était tombé est une trace financière allant de la CIA vers un sous-traitant, Booz Allen Hamilton, pour blanchir de faux journalistes ayant déjà travaillé pour Radio Liberty ou d’autres agences de propagande américaines. Ces auteurs et diffuseurs, secrètement employés par les agences de renseignement américaines, étaient responsables du « pire des pires » de la propagande russe et iranienne.

D’autres enquêtes ont révélé que c’est la CIA elle-même qui avait « diffusé » cette propagande par l’intermédiaire d’« infiltrés » en Russie et en Iran, utilisant des opérateurs américains venant de grands réseaux ou de sites Web comme Breitbart et Newsmax, pour couvrir leurs traces quand ils sont pris.

Les experts de VT pensent que l’élection de 2016 a bien été truquée, mais ils ont fait leur travail en Russie et en Israël, en Ukraine, en Serbie et en Macédoine, où une grande partie du travail clandestin a été réalisé, là ou VT a des correspondants. Ce n’est pas la main du Kremlin que ces derniers ont trouvée, mais plutôt des groupes du renseignement israélien travaillant avec un troisième parti, des groupes du crime organisé composés d’anciens membres du KGB et du Mossad qui travaillaient avec, semble-t-il, des associations comme la Heritage Foundation, l’Atlantic Council, l’American Enterprise Institute et des groupes mafieux infiltrés dans la Homeland Security, au FBI, à la CIA et à la Defense Intelligence Agency.

Si une publication mineure peut voir cela, peut parfaitement relier tout cela, que peut alors faire une puissante organisation comme le FBI ou la CIA ? Ensuite, se pose naturellement l’autre question : est-ce que ces organisations existent encore ou, comme le président Trump l’a répété à maintes reprises, sont-elles, en fait, elles-mêmes infiltrées ? Si les médias sont faux, que le FBI est faux et que la CIA est fausse, comme Trump l’a répété à maintes reprises, a-t-il en fait raison ?

À contrecœur VT répond, « il semble que oui ». VT n’est pas emballé par ce que fait le président Trump, la manière dont il gère la diplomatie et ce qu’il dit, mais remarque que Trump sait quand on lui ment ; et la CIA et le FBI n’ont pas fait grand-chose d’autre que mentir au président Trump, en particulier au sujet des enquêtes bidons qui tentent d’accuser le président et la Russie de l’élection truquée.

Comme d’habitude, VT survivra aux attaques de publications comme The Hill, le Washington Post ou Politico. En l’absence d’annonceurs et de personnel rémunérés, il n’y a pas de vulnérabilité. Ce que le groupe d’Oxford a raté lamentablement est de regarder VT en surface mais surtout VT sous la surface.

Il y a des années, un film populaire connu sous le nom de Fight Club nous racontait cette histoire. Vous voyez, Fight club était une organisation où les « sous-fifres », les serveurs, les éboueurs, les gens qui font le vrai travail se sont regroupés. Vous voyez, sans ceux qui sortent les ordures, ceux qui nettoient les dégâts, qui combattent dans les guerres, il n’y a pas de réalité.

VT est comme Fight club. Quand l’héroïne est chargée dans un avion par un ancien de la Navy SEAL travaillant pour une grande entreprise dans un petit aéroport proche, disons de Gwadar, une ville du Pakistan, ce SEAL pourrait bien être un ami proche de Jim Dean, de Gordon Duff, de Mike Harris, de Jim Hanke ou de qui que ce soit d’autre à VT. Il pourrait peut être même prendre des photos ou des vidéos.

Lorsque des bombes à gaz sarin sont fabriquées dans des installations situées à côté de l’aéroport de Tbilissi (Géorgie) et transportées par des agents de sécurité ukrainiens en Turquie et en Syrie, des amis de VT pourraient bien charger le camion. Ils pourraient même conduire le camion.

Lorsque le candidat à la présidence, John McCain, s’est rendu en Syrie et a rencontré le chef de l’État islamique Al Baghdadi, qui, selon vous, leur a servi du thé ? Était-ce un ami de VT ? Est-ce que VT a publié les photos ? Vous pouvez parier qu’ils l’ont fait.

Quand un juge de la Cour suprême est mort mystérieusement dans un club de chasse et que trente-trois personnes sont passées devant la police qui tournait le dos, dont quatre sénateurs américains, n’a-t-elle pas vu ce jardinier hispanique qui filmait à travers un trou dans son chapeau ? Où est cette vidéo maintenant ? Existe-t-elle vraiment ?

Petit retour dans le temps, lorsque les sénateurs Ted Kennedy et Paul Sarbanes créèrent des organisations bancaires, à Astoria dans le Queens et à Manhattan, il se pourrait que l’une d’elles soit l’Alpha Bank, pour blanchir des milliards soviétiques volés par l’intermédiaire d’un développeur new-yorkais en faillite, certaines rumeurs disent qu’il est le Président, quel contributeur de VT a présidé cette réunion ?

N’y avait-il pas un ancien directeur de la CIA, un Gréco-Américain, à la table, avec ses deux cousins, un ancien directeur des finances de campagne de Mike Dukakis ? Que valent ces photos, celles de la réunion où la mafia russe a été créée, où un empire immobilier a été souscrit ?

Ce sont de petites choses, de petites choses que les petites gens ont vues, des gens comme Lee Wanta et ses rencontres avec Oussama ben Laden au Metropolitan Club de Washington pendant que la CIA chassait Ben Laden au Soudan et en Afghanistan. Non seulement pouvons-nous affirmer cela, mais nous pouvons aussi vous dire tous ceux qui étaient dans la salle, retranscrire mot pour mot sur cette affaire comme sur des douzaines, des centaines, des milliers de telles réunions.

Un de ces incidents impliquait un « tsar » de la Maison Blanche transmettant des tonnes de secrets nucléaires à un dirigeant étranger. Non seulement cela a été vu, le FBI a une vidéo de l’ensemble et a été forcé de la cacher. Combien de nations possèdent maintenant l’arme nucléaire à cause de cela ? Je peux vous assurer que c’est beaucoup plus que vous ne le pensez.

Nous pouvons ajouter d’autres histoires, comme le disait l’ancien comédien Jimmy Durante : « J’en ai un million comme celle-là. » Et qu’en est-il de celle là ? Combien savent que l’Afrique du Sud fabriquait des armes nucléaires et en a fait exploser une le 22 septembre 1979 ? Ils en ont construit dix mais, selon un ancien chef des services secrets britanniques, trois d’entre elles ont été volées.

Tout ce que VT sait, c’est que la société qui a construit les conteneurs et les grues pour le transport des armes nucléaires appartient à un contributeur de VT. Il a chargé les bombes nucléaires sur un bateau à Durban il y a des décennies. Que l’une des bombes nucléaires sud-africaines se soit retrouvée en Corée du Nord, puis embarquée dans un sous-marin Dolphin allemand sous pavillon israélien, est une autre histoire. Vous voyez, les satellites espions américains peuvent reconnaître une signature d’uranium, même depuis l’espace, si, disons, le raffinage du minerai du Katanga a été fait à l’usine de Pelandaba en Afrique du Sud. Dois-je en dire plus ?

Oh oui, en voici une autre, considérez celle-ci comme un « cadeau bonus », comme dans le monde de la lessive. Comment pensez-vous qu’ISIS ait pu se procurer 12 000 camions citerne ? Il n’en a jamais existé autant dans tout le Moyen-Orient. Les camions de contrebande de Saddam étaient peu nombreux, environ 500, et des tas de ferraille. Une société basée à Houston devenue célèbre pour ses constructions de bases militaires américaines, une société dont le nom commence par «B», a acheté des camions dans tous les États-Unis et le Canada. Elle les a expédiés de Houston directement en Turquie, en Irak et en Syrie, et vendus à une entreprise appartenant à la famille de dirigeants politiques bien connus.

Plus tard, les avions russes ont fait sauter ces camions, 12 000 d’entre eux, des camions qui parcouraient autrefois les autoroutes américaines. Bon, mais assez de potins bon marché.

Que voulons-nous dire ? Il y a des théories du complot et il y a la réalité. Les gouvernements ne disent rien, la presse ne montre rien, rien n’est imprimé, rien n’est admis, et le récit populaire alimenté de « fausses nouvelles » et de « déformation de l’histoire » n’est fait que pour la consommation publique.

L’université d’Oxford ou, pour être honnête, Google Jigsaw, ne feront pas taire VT. VT a pour rôle d’agir comme une soupape de sécurité, de bâtir la confiance là où elle n’existe pas, de trouver ceux ayant l’esprit, l’humour et le caractère, et même, à de rares occasions, ces personnes qui pénètrent dans les couloirs du pouvoir.

Pourquoi une société de moteur de recherche informatique qui fait de l’argent en propageant des programmes malveillants et en espionnant les courriers électroniques emploie-t-elle 20 000 mercenaires armés ? Peut-être pouvons-nous commencer par trouver quelqu’un d’intelligent, quelqu’un de bien placé quelque part pour poser cette question. En attendant nous observons, nous patientons.

Gordon Duff