Jeux sans frontières

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Jeux sans frontières

30 juin 2018 – Au niveau européen-UE où ils ont ficelé un accord dont le principal et plus brillant objet est de sauver la tête de Merkel, – quelques mois, quelques semaines de sursis, au train où vont les choses, – la consigne, d’ailleurs longuement récitée par le président-zombie qui prétend à la verticalité, est de dire : “Mais non, c’est fini, la crise migratoire est finie. Aujourd’hui, il y a une crise politique à cause du fait qu’il y a eu une crise migratoire il y a trois ans, dont les populistes profitent à fond pour créer cette fausse crise migratoire”.

Devant l’ampleur catastrophique, 

1) de la formidable déstabilisation que les dirigeants-Système des pays du bloc-BAO (US et Europe) ont introduit dans le maximum de pays du Sud par leurs diverses guerres et interventions d’agression ; 

2) de la formidable importance démographique des populations concernées et de la situation catastrophique des populations du Sud terriblement renforcée par ces interventions ; 

3) des formidables enjeux opérationnels et financiers réunis par les groupes mafieux, terroristes, du crime organisé, etc., avec cette nouvelle source de profit et de puissance que constitue l’activation et la conduite du flux migratoire,

4) des formidables déstabilisations internes créées dans les pays d'“accueil” des migrants, et les formidables effets déstructurants qui en résultent ;

... Devant tout cela, l’argument de la direction-Système dit par les dirigeants-zombie de l’UE est dérisoire, honteux, faussaire et obscène, – tout cela en plus d’être stupide. Il ne modifiera évidemment pas la vérité-de-situation malgré tous les efforts pesants et insistants du système de la communication pour la fracasser en permanence et la remplacer par des narrative.

La crise est du type quantitatif (pesant le poids d’autant de “formidables” que les arguments invoqués ci-dessus) et non de type qualitatif (“crise migratoire” ou “crise politique”). C’est bien eux, ces postmodernes, qui ne sont capables de raisonner, de comprendre et d’agir que selon des facteurs quantitatifs, même s’ils fabriquent des narrative prétendant au qualitatif, – et justement, l’évidence de la preuve se trouvant dans ce qu’ils créent des narrative à prétention qualitative pour compenser l’absence de qualité en vérité. Ils sont prisonniers de L’Ère de la Quantité, qui n’est rien d’autre que leur raison d’être. Cela a au moins un heureux avantage : on débusque aisément toutes leurs manœuvres de communication. Dès qu’ils prétendent au qualitatif, on sait qu’ils sont dans la narrative.

Bien entendu, on sait qu’il existe une crise migratoire parallèle aux USA, et qui tend à devenir de plus en plus similaire à la crise européenne alors que ses origines et certaines de ses conditions présentes sont tout à fait différentes. Il n’est pas inintéressant, bien entendu, de faire un rappel de ces diverses différences, historiques et actuelles, en précisant d’ores et déjà que ce qui fait la similitude de ces crises rencontre le fondement même de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), c’est-à-dire la question fondamentale de l’affirmation des structures principielles contre l’attaque de la déstructuration entropique.

(Nous laisserons de côté aux publicistes et autres domestiques du Système le lexique de la moraline ambiante qui n’a aucune valeur principielle, positive ou négative ; qui n’est, dans l’usage qu’on en fait depuis deux décennies et l’affirmation de la puissance du système de la communication, qu’un vocabulaire publicitaire opportuniste et de circonstance, utilisable aux fins de la démagogie globaliste et du Corporate Power, c’est-à-dire du Système ; ce lexique allant de la “diversité” au “multiculturalisme”, de l’“antiracisme” aux “valeurs” et “droits” divers, de la “repentance” au “devoir de mémoire”, etc...)

La “crise migratoire” des USA se dit plutôt “crise de l’immigration” à cause des conditions historiques et géographiques qui sont différentes de la crise européenne-UE. Nous rappelons ses caractères essentiels qui la singularisent dans son opérationnalité.

• La “crise de l’immigration” aux USA concerne quasiment et pour l’essentiel une seule frontière terrestre parfaitement identifiée : la frontière Sud, longue de plus de 3 000 kilomètres, séparant les États-Unis du Mexique. Pour autant, il ne s’agit pas d’une immigration uniquement mexicaine, bien qu’elle le soit pour l’essentiel. Nombre d’immigrants d’autres pays d’Amérique Latine (Amérique Centrale essentiellement) sont “en transit” par le Mexique vers les USA. Il n’empêche qu’il y a une unité ethnique et culturelle dans cette immigration, qui concerne des population issues de pays à l’origine sous influence espagnole, en général de religion catholique, – en gros, ceux qu’on nomme les Latinos, mot tiré de la région de l’Amérique Latine.

• Les racines historiques de cette “crise de l’immigration” sont puissantes et bien identifiées. Il s’agit des relations entre les USA et le Mexique depuis l’origine (des USA). Nous rappelions très récemment le principal événement de ces relations historiques (qui fut suivi jusqu’à nos jours d’une constante pression interventionniste des USA au Mexique et dans le reste de l’Amérique Centrale, son “arrière-cour” la plus directe d’accès) :

« Comme on le constate, ce n’est pas la première fois qu’on parle de tensions entre les USA et le Mexique, et de “menace du Sud” pour les USA. Il y a d’ailleurs une logique historique, le Mexique ayant été le premier pays agressé par la jeune République dans les années 1846-1848 au nom d’un “principe” forgé pour l’occasion mais rendant compte de la conception exceptionnaliste et providentialiste que les USA se sont attribuée dès l’origine : “la Destinée manifeste” (Manifest Destiny). [...] La guerre contre le Mexique de 1846-1848, qu’il serait incongru et déplacé dans les salons et les talk-shows de qualifier d’“impérialiste” et “d’agression”, se termine par la “vente” forcée de la moitié du territoire mexicain aux USA (la Californie, l'Utah, le Nevada, le Colorado, le Wyoming, le Nouveau-Mexique, et l'Arizona contre 15 millions de dollars de l'époque, ce qui équivaut à environ 600 millions de dollars de l'an 2000). Cette humiliation scandaleuse a marqué depuis, d’une façon très profonde, les rapports du Mexique avec les USA et fondé le mouvement dit de La Reconquista (“La Reconquête”, bien entendu) qui essaime au travers de l’immigration mexicaine vers les USA, aussi bien que les périodes régulières de tension entre les deux pays. »

• ... Par conséquent, les immigrants-Latinos ne viennent pas dans un pays qui leur est totalement étranger (comme c'est souvent le cads en Europe), mais dans un pays qui a fait l’objet de guerres injustes avec le leur, où les ancêtres de ces immigrants avaient leurs racines dans certaines parties qui leur appartenaient et en furent spoliées, où demeure une importante population de cette origine, de citoyenneté américaine. (On connaît l’exemple fameux de la Californie où la première communauté du pays est celle des Latinos de citoyenneté US, qui viennent de dépasser en nombre la communauté dite Caucasienne-Américaine [anciennement les WASP, ou les “blancs” si l’on veut quoique cette question de “couleur” de peau n’a guère de signification, notamment face aux Latinos].) 

• On comprend donc que “la crise de l’immigration” des USA a bien plus d’aspects de contestation et de partage, sinon de renversement de responsabilités dans le temps historique long et selon une appréciation principielle, que la “crise migratoire” en Europe dépendant pour l’essentiel d’événements actuels déclenchés par ce que nous nommons la “politiqueSystème”, laquelle ne répond qu’à l’artifice des “valeurs” qui font partie de l’arsenal dialectique du Système pour pouvoir déchaîner toute sa surpuissance. (Opérationnellement, il s’agit de ce que nous désignions plus haut comme “la formidable déstabilisation que les dirigeants-Système des pays du bloc-BAO [US et Europe] ont introduit dans le maximum de pays du Sud par leurs diverses guerres et interventions d’agression”.) 

Il y a donc une différence historique fondamentale entre les deux crises, car nous estimons que les racines historiques du cas US reposent en grande partie sur une spoliation initiale qui a constitué une attaque (déjà de type entropique) contre les structurations principielles des populations des territoires mexicains annexés par les USA. Il s’agit d’un fait historique directement constatée, à la différence des divers arguments interprétatifs qui courent en Europe, lorsqu’on met en balance la “crise migratoire” et le passé colonial de telle et telle puissance européenne. Il faut le savoir et garder absolument cela à l’esprit, mais aussi comprendre que ce point ne joue qu’un rôle accessoire dans le problème spécifique que nous abordons ici. Par ailleurs, dans les deux cas, – US et UE, – les populations d’immigrants sont de simples outils, de simples pions dans un “Grand Jeu” qui se joue entre l’attaque surpuissante du Système et la réplique de l’antiSystème pour transformer cette surpuissance en autodestruction dans le chef du Système

Le “problème spécifique que nous abordons ici” est opérationnellement celui des frontières et au niveau des principes celui de l’identité (essentiellement collective, nourrissant le sentiment individuel) qui crée la légitimité structurante et s’oppose à l’attaque déstructurante de l’entropisation. Qu'on le regrette ou non, l’existence de frontières (ou dans le cas USA-Mexique, l’imposture initiale des USA en 1846-1848) est un problème qui n’a pas sa place ici, bien qu’il existe et que, dans un autre contexte, pour une autre problématique, il puisse et doive avoir une place essentielle. Le fait est qu’aujourd’hui, dans l’état actuel des choses, les frontières délimitent en général les identités, donc les légitimités, donc les structurations principielles ; elles tiennent donc, qu’elles le veuillent ou non et qu’on le regrette ou pas, un rôle antiSystème face aux attaques déstructurantes d’entropisation du Système.

Les événements de “la crise migratoire” (UE) et de “la crise de l’immigration” (USA) posent à la fois la question des frontières d’un point de vue opérationnel, la question de l’identité d’un point de vue principiel. Ces crises semblent bien ne pouvoir se résoudre, – c’est de toutes les façons notre conviction absolue et nous dirions “ne se résoudront pas” par les habituelles rengaines du type “intégration” ou, à l’inverse, “multiculturalisme”. Les chocs sont beaucoup trop forts, dans une dynamique de pression constante faites spécifiquement, aussi bien par le Système que par les réactions antiSystème, pour que ces crises ne puissent être résolues par cette sorte d’arrangement.

De toutes les façons, nous sommes dans le “tourbillon crisique”, dont nous jugeons que le caractère essentiel est qu’il empêche toute crise de se résoudre pour pouvoir conduire à son terme l’équation surpuissance-autodestruction et l’effondrement du Système. Tout ce qui va dans ce sens est bon à prendre, ce qui conduit au paradoxe intellectuel de considérer, tout en déplorant ces crises et les horribles dégâts qu’elles font, que ces crises constituent une bonne chose dans la mesure où elles accélèrent la Grande Crise (GCES ou Grande Crise d’Effondrement du Système).

Ce qui est en train de se produire, particulièrement et spécifiquement aux Etats-Unis, – en Europe-UE une situation mi-chèvre-mi-choux avec des États-membres extrêmement divisés empêche le développement de la dynamique de la radicalisation complète des esprits et de leurs pensées, – c’est que la “crise de l’immigration” ne cesse de justement renforcer cette radicalisation de la pensée et conduit aujourd’hui le parti favorable (les démocrates et les radicaux de gauche) à cette “immigration” à prôner l’abandon de tout contrôle, d’ouvrir toutes les frontières, donc à terme logique de prôner l’abandon des frontières. On retrouve bien entendu, sans la moindre surprise, et sans préoccupation angoissée en un sens puisque cette mécanique intellectuelle doit aller au terme qui est son autodestruction, la logique du Système, de sa surpuissance, du globalisme, de la post-postmodernité, etc., – bref, le “déchaînement de la Matière” poussé à son terme qui équivaut à l’entropisation du monde.

Pour montrer la puissance de la radicalité de cette pensée qui envisagent désormais, selon certains, « la conception grandissante que l’immigration est un droit civique et que l’application de la loi sur l’immigration est totalitaire », le texte de James Kirkpatrick, ci-dessous (sur UNZ.com  le 25 juin 2018) est particulièrement bienvenu, notamment par la documentation qu’il apporte à propos de cette conception extraordinaire qui voudrait que la frontière devienne un artefact incivique et totalitaire : l'idée de la suppression des frontières est passée par la “fenêtre d'Overton”, – selon l'expression en vogue dans les salons de New York, qui implique que tel mot, telle idée, tel concept est désormais “dicible”, ou “exprimable” en public, c'est-à-dire devenu “politiquement correct”. (Au contraire, le concept de “frontière” tendrait, dans cette sorte de classement qu'affectionne la façon de voir progressiste-sociétale, du domaine de l'“indicible”.)

La citation qui précède est de David Frum, un adversaire déclaré de Trump (au contraire de Kirkpatrick), mais qui s’effraie justement de cette radicalisation dont on comprend bien qu’elle porte la potentialité de graves conflits civils, et aux USA allant jusqu’à la pure et simple Guerre Civile (numéro deux), plutôt hard que soft. (Le titre complet du texte de Kirkpatrick est : « End of the Overton Window: Main Stream Media and Their Pet Democrats Declaring Borders “Unthinkable” ».)

« ... Declaring Borders “Unthinkable”

« Secretary of Homeland Security Kirstjen Nielson is besieged in her own home by screaming Leftists labeling her a “child snatcher”. [Protesters blast sounds of crying children outside home of DHSby Morgan Gstalter, The Hill, June 22, 2018].Trump Press Secretary Sarah Sanders, and her family, are refused service in a Virginia restaurant [The owner of the Red Hen explains why she asked Sarah Huckabee Sanders to leave,by Avi Selk and Sarah Murray,  Washington Post, June 23, 2018]. Publicist Donny Deutch declared on “Morning Joe” that Trump voters who support immigration control are “like Nazis”—on MSNBC, the network that fired Pat Buchanan because his views weren’t “appropriate for the national dialogue” [MSNBC’s Deutch Compares Trump Voters Who Support Border Policy To Nazi Guardsby Aidan McLaughlin, Mediaite,June 22, 2018]. And Sex and the City actress Cynthia Nixon, a New York gubernatorial candidate who has been endorsed by a number of leading Leftist organizations, has called Immigration and Customs Enforcement (ICE) a “terrorist group” [Cynthia Nixon calls ICE a ‘Terrorist Organization’ Led by ‘Egomaniacal’ Donald Trumpby Alexandra Hutzler, Newsweek, June 22, 2018].

In other words, the “Overton Window” has been abolished. The “Overton Window” is a political theory that attempted to explain what ideas are tolerated in public discourse. Ideas move from the fringe (“unthinkable”) towards the center, when they become “policy.” But now, on immigration, the Left is convinced that everything is permissible.

An example of an “unthinkable” issue being gradually pushed into the mainstream: explicit support for Open Borders. As Steve Sailer notes, Masha Gessen wrote “Trump’s Opponents Aren’t Arguing for ‘Open Borders’—But Maybe They Should”in the  New Yorker  on June 22, in addition, Cato Institute columnist David S. D’Amato was making  A case for open borders and how it can boost the world economyin The Hill  on June 23.

The Economist magazine is trying to make this case with its #OpenFuture campaign, hosting various contributors arguing for abolishing nations. Unfortunately for the magazine, its readers seem to strongly disagree, as even The Economist admits glumly, “[A] clear majority of those of you who have pitched in do not believe that people should be free to choose where they live without any constraints”. [“Should people be free to choose the country in which they live?,”  The Economist, June 18-June 25, 2018.]

Yet on the ground, it’s actually existing policy that is “unthinkable” to both Republicans and Democrats. Few bother to claim that President Trump and the Department of Homeland Security are breaking the law. Instead, it is precisely because they are following the law that they are being so heavily criticized.

Even fierce critics of President Trump concede it makes no sense to attack him for enforcing the laws that Congress has made. “There’s something deeply wrong… with expressing the view that what the government is doing is barbaric and yet allowing the underlying cause of it to continue for political reasons,” writes Andrew Sullivan [If We Want To End The Border Crisis, It’s Time To Give Trump His Wall, New York Magazine, June 22, 2018]. Sullivan argues Trump is exploiting the immigration issue for political gain–but then “Chuck Schumer is too.”

Kevin Williamson, who wrote an entire book condemning Trump during the campaign, argues “If the members of Congress don’t like the law, it is entirely within their power to change it and face the consequences at the next election rather than take the current cowardly path and act as though this is purely a matter of innovation on the part of the Trump administration”. [Enforce immigration law or change it, National Review, June 21, 2018]`

David Frum,  another  Trump critic, points out that the president’s  immigration opponents  are moving to an extraordinarily radical Open Borders position: “The spreading view that immigration is a civil right and that immigration enforcement is totalitarian is an attack on democratic legality,” he argues [Enforce The Border—Humanely, The Atlantic, June 20, 2018].

Frum says that the benevolent urge to help foreigners risks becoming “a foundation for yet more of the division and anger ripping apart this American community.”`

Yet Frum’s eloquent argument for liberal patriotism, while no doubt made in good faith, assumes too much. There is no “American community.” Leftists support mass immigration not out of a feeling of goodwill towards foreigners, but out of a desire to hurt and punish American citizens who are their political opponents.

After all, the whole reason many Democrats support mass immigration is precisely because it allows them to import a new majority that will permanently outvote the existing Historic American Nation. `

Consider the overt threats of violence made against members of the First Family by actor Peter Fonda, who used his (verified) account on Twitter to call for Barron Trump to be “thrown into a cage with pedophiles” [Peter Fonda committed a crime and should be arrested: Mike Huckabeeby Julia Limitone, Fox Business, June 22, 2018]. Note that, unlike American Renaissance Editor Jared Taylor, who has never made any threats against anyone, Fonda still enjoys an account on the social networking site. `

Or consider how law enforcement agents of ICE, who are at constant risk of attack from drug cartels and other criminal enterprises, have been had their private information put on the Internet. The individual responsible is reportedly a professor at New York University, Sam Lavigne, [The Person Doxxing Ice Employees Is A Professor At NYUby Kyle Perisic, Daily Caller, June 20, 2018]. A group of Antifa  stepped up the campaign by publishing the home addresses of several ICE employees [Antifa Escalates doxxing ICE employees by publishing home addressesby Julia Cohen, Daily Caller, June 21, 2018].Thus, those whose job it is to enforce existing American law are now akin to “Nazis” in the eyes of a large part of the American Left. `

Another reason the Overton Window has been rendered moot: the concept of “public discourse” presupposes the possibility of rational discussion. But this has been abandoned. The most spectacular evidence: the most recent cover for Time magazine, which showed a crying childtaken from a viral photograph facing President Trump. The story originally accompanying the famous photo originally claimed the girl had been taken screaming from her mother. This blatant attempt at emotional blackmail was based on something that never actually happened: the girl and her mother were never separated, and the child was in fact comforted by Border Patrol officers [Time Magazine: Cover Image Of Crying Honduran Girl Is Fake But Accurateby Joshua Caplan, Breitbart, June 22, 2018]. Still, the image managed to help raise more than $18 million for various causes to assist illegal immigrants, much of it seemingly motivated out of spite against the president and American law [‘Rage giving’ fuels record fundraising for immigrant childrenby Jessica Guynn, USA Today, June 20, 2018].

The game of the Legacy Media and its pet Democrats is one of bait and switch. Few admit that what they actually want is Open Borders. Instead, Democrats and reporters (but I repeat myself) claim the issue is about taking care of “the children,” ameliorating local abuses, or creating special exceptions for constituencies the MSM portray as sympathetic (such as the “Dreamers.”) `

President Trump, in his naivete, has sincerely tried to meet many of these objections in good faith. However, not one Democrat in either the House or Senate has shown any indication of working with the White House, despite the president’s repeated pleas. `

The brutal truth—Democrats and the MSM know time is on their side. If they can keep mass immigration going long enough, Americans will be outvoted and oppressed in the nation their forefathers built.

Democrats have no incentive to “solve the problem,” as naïve Republicans repeatedly urge.As for transnational capitalistslike those at  The Economist, they have no attachment to this country at all, and no stake in its survival or success. `

Of course, to an extent that many of them clearly do not realize even after Trump’s 2016 victory, Democrats are courting political disaster in the short term with their extremist Open Borders positions. [The immigration trapby Damon Linker, The Week, June 22, 2018]. `

Yet in the long run, they may be the ones making the smart play. They are counting on President Trump and the GOP Congress to fail to take strong action to stop mass immigration while they can.

If President Trump either cannot or will not take strong action now, real border security will remain forever “unthinkable,” whatever the laws actually say.

More importantly, whatever the lines on a map, preserving this country will be similarly impossible.

And naïve Americans can’t say they weren’t warned. »