Kim, idole de l’Antifa ?

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Kim, idole de l’Antifa ?

Dans cette époque en général angoissante et désespérante, il y a aussi un côté très rafraîchissant, – “décapant” pourrions-nous dire, ou “qui décoiffe” dirait un chauve, – se caractérisant par une valse endiablée des étiquettes. Comme l’on sait, la valse est une danse qui tourbillonne magnifiquement et ainsi l’image rejoint-elle la caractéristique de “tourbillon crisique” de notre époque. Les étiquettes y volent dans tous les sens, “autant en emporte le vent” pourrait-on ajouter si cette expression n’était dangereuse à employer par les temps qui courent.

On ne sera donc pas nécessairement surpris, mais peut-être amusés avec une belle ironie, tant la tragédie-bouffe que nous vivons ne parvient aucunement à se débarrasser de son côté bouffe malgré la pression tragique qui pèse sur nous, en apprenant les détails du soutien apporté par deux groupes US de la tendance Antifa à la Corée du Nord et à son Grand Leader Kim Jun Un face à l’“impérialisme américain” essentiellement représenté par le président Donald Trump.

La haine hystérique de la gauche progressiste-sociétale US et de son bras armé l’Antifa pour Trump est pour beaucoup dans une telle prise de position. Il n’empêche que cette position doit être considérée pour du comptant et pour elle-même, comme il doit être apprécié que l’expression d’“impérialisme américain” (américaniste) n’est pas une expression sans signification. Dans cette affaire nord-coréenne, les USA se trouvent dans la posture illégale qui leur est coutumière par rapport aux règles internationales tandis que leur occupation armée de la Corée du Sud depuis deux tiers de siècle constitue une des causes principales de l’entretien de la tension entre les deux Corées, et l’une des causes majeures du développement du programme nucléaire de la dynastie des Kim. (L’un des buts des Antifa à cet égard, – “priver les dirigeants US de leur légitimité internationale”, – est au reste particulièrement fondé et remarquable et on doit leur souhaiter tout le succès du monde dans cette entreprise-là.)

Les deux groupes Antifa et pro-Kim sont Refuse Fascism, expressément formé pour s’opposer à Trump et le faire tomber, et le Workers World Party de tendance extrême-marxiste qui s’est inscrit dans le vaste mouvement dit-Resistance contre Donald Trump. Face à eux, l’attitude de l’administration Trump concernant la Corée du Nord est nettement divisée entre le maximalisme de Trump (ennemi du Deep State et en “résidence surveillée” à la Maison-Blanche) qui annonce régulièrement et théâtralement qu’il faut partir en guerre contre Kim, et son ministre de la défense Mattis (un des surveillants au nom du Deep State) qui affirme qu’il faut laisser faire la diplomatie.

La dernière de Kim (un sixième essai nucléaire souterrain, et le premier d’une bombe à hydrogène) a bien entendu rapproché les deux tendances Trump-Mattis dans une attitude extrêmement violente, surtout de la part de Trump avec le projet annoncé de rompre tout commerce et d’édicter des sanctions contre les pays continuant à commercer avec Kim, – ce qui est se placer en confrontation directe avec la Chine et passer à la phase supérieure de la menace d’une guerre nucléaire commençant par une guerre commerciale mondiale. Une autre façon de voir est d’envisager une tension entre Kim et la Chine, au profit des USA, selon l’idée que le test nucléaire a été fait pour saboter au niveau de la communication la réunion des BRICS à Pékin ; ou bien encore, selon des experts consultés par Sputnik.News, l’idée que ce sixième essai est complètement faussaire et n’implique nullement une bombe à hydrogène en tant que telle.

Comme on le voit, le désordre est partout disponible et il est extrêmement actif dans cette crise nord-coréenne : aussi bien aux USA même, avec ces Antifa qui acquièrent pour le coup une vertu antiaméricaniste qui ferait d’eux presque des antiSystème ; et bien entendu au niveau international, où la situation est caractérisée par un nombre de narrative très élevé, chacune ayant ses qualités, jusqu’à rendre le choix de l’une d’entre elles plutôt que les autres très difficile. C’est essentiellement le cas des remarquables groupes Antifa, anti-Trump et pro-Kim, qui est analysé dans le texte très critique des Antifa de de Peter Hasson, dans TheDailyCaller du 4 septembre 2017, parce qu’il s’agit d’une situation extrêmement originale par rapport à l’analyse que l’on a coutume de développer sur les événements de la crise interne US.

dde.org

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Anti-Trump ‘Resistance’ Groups Spreading Kim Propaganda

Two of the nation’s most active anti-Trump “resistance” organizations are taking decidedly pro-North Korea stances in the United States’ developing nuclear standoff with the communist country, whose leader, Kim Jong Un, has repeatedly threatened to launch a nuclear strike against America.

One group is Refuse Fascism, a well-funded “resistance” group created for the express purpose of opposing President Trump’s administration. Internal presentations from a Refuse Fascism conference last month said the group intends to make America’s leaders lose “international legitimacy” as a way of ultimately bringing down the Trump presidency, as TheDC first reported.

The other group is Workers World Party, a Marxist organization that has played a leading role in anti-Trump demonstrations across the country.

Both groups have consistently echoed North Korean talking points that demonize America while excusing Un’s genocidal regime, and both groups have instructed their followers to distrust American media reporting that reflects negatively on North Korean leaders’ oppression of their own people.

After the United Nations’ Security Council unanimously voted on August 5 to impose further sanctions on North Korea, both Refuse Fascism and Workers World defended the North Korean regime as the victim of international imperialists.

Workers World’s magazine published an editorial titled “Korea won’t be intimidated.” The editorial claimed America — and not the North Korean regime — is the country standing in the way of peace. The last nine paragraphs of the editorial were direct quotes from North Korea’s government.

Five days later, the magazine published another editorial titled “Self-defense and the DPRK” that portrayed the U.S. as the “oppressor” of North Korea.

Three days after the UN voted on the new sanctions, Refuse Fascism — whose financial backers include left-wing financier George Soros — published an outraged statement that framed the U.S.-North Koreas standoff as “the largest military power in the world bullying a small, isolated country and terrorizing the people of that entire region.”

In July, Refuse Fascism issued a statement accusing the U.S. of using a “playbook of demonization” against Kim Jong Un. The statement urged Americans to put aside their country’s and “act in the interests of humanity instead.”

“Stop thinking like an American,” the statement said. “Start thinking about humanity.”

Both Refuse Fascism and Workers World have railed against the media’s coverage of North Korea.

Refuse Fascism’s statement last month urged against believing American media’s “lies and distortion” that portray North Korea — one of the worst human rights’ oppressors in the world — in a negative light.

“No, we should not be comfortable with the disgusting media frenzy, full of lies and distortion, that marches us toward not just another invasion of a small country but a nuclear attack that can wipe out millions of people in one day and threaten the future of life on earth,” the statement declared.

Workers World has similarly criticized “the entire web of the capitalist-owned press and electronic media that marches in lockstep, assuming that everyone will automatically believe their endless hostility against the DPRK.” Last month the group criticized America’s “corporate media” as untrustworthy.

Both Workers’ World Party and Refuse Fascism have been on the front lines of the anti-Trump “resistance.” Both groups were among the organizers of counter-protests on inauguration weekend, where far-left actors staged riots and attacked innocent bystanders.

Refuse Fascism has consistently organized mass demonstrations, in Berkeley and elsewhere, that have turned into riots. The group is backed by a progressive charity that is in turn funded by George Soros, a major labor union and several large companies, as TheDC’s Chuck Ross first reported. The group lists Ivy League professor and DNC platform member Cornel West as one of the group’s “initiators.”

For months, Refuse Fascism has been planning massive, nationwide demonstrations for November 4. According to the group’s statements, the protests are part of their long-term strategy of creating a “political crisis” resulting in both Trump and Pence being forced from their elected offices.

Three weeks ago, the group held planning conferences for the mass demonstrations. Presentations from the conference reveal the group wants to disrupt the “ability to govern” of America’s leaders and make them “lose respect and legitimacy in the eyes of people here and internationally.” Costing America’s leaders “international legitimacy” is key because it “is a very critical calculation for the rulers of this country.”

(RELATED: Activists Plan To Make America’s Leaders Lose ‘International Legitimacy’)

Workers World Party was one of several far-left “anti-fascist” groups present at the white nationalist rally in Charlottesville last month, where James Fields, a 20-year-old white nationalist, drove through a crowd of counter-protesters, killing one person and injuring dozens of others. The group’s activists led the toppling of Confederate monuments following the violence in Charlottesville.

Workers’ World’s stated goals including igniting an international socialist revolution and “the shutdown of the Pentagon and the use of the war budget” — that is, the funding for the Department of Defense — “to improve the lives of the working class and especially the oppressed peoples.”

Peter Hasson