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2676Cet article est la traduction/interprétation de l’article de de Robert David Steele publié le 6 décembre 2017, sur le site Veterans Today. Il est à lire comme directement lié au F&C de ce jour, « La CIA ? Faisons un rêve... ». L’astérisque (*) placé dans le texte à deux reprises renvoie au texte original, dans le chef de deux schémas signalés par l’auteur et qu’on peut ainsi retrouver. Ces deux schémas ne sont pas nécessaires à la compréhension de l’analyse.
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Si Mike Pompeo veut se suicider virtuellement et mettre fin à ses chances d'être un secrétaire d'État efficace, trois articles récents nous fournissent la documentation pour la réalisation de son souhait de se donner la mort. Ils concernent la formation d’un réseau de renseignement “voyou” (rogue intelligence network) proposé par Erik Prince et aimé par Oliver North, deux personnages qui devraient être inculpés de crimes contre l'humanité. [1] Si cette idée absurde, anticonstitutionnelle et contraire à l'éthique survivait au-delà de cette semaine, le président ne se rétablirait pas.
Ce genre d'idée doit être considérée comme suggérant que Mike Pompeo - le diplômé d'honneur de sa classe à West Point - n'a pas complètement réussi à prendre le contrôle de la Central Intelligence Agency (CIA) et se trouve disqualifié de tout autre poste dans l'administration Trump jusqu'à ce qu'il le fasse. Il faut des cerveaux et des tripes pour avoir une emprise sur la CIA et, à travers une CIA revitalisée, sur le reste de la US Intelligence Community (IC). S'échapper au département d'État pour des cocktails ultra-chics des diplomates de la capitale est une rétrogradation. Pompeo a besoin d'avoir une emprise et de démontrer qu'il peut inspirer la loyauté et la compétence non seulement à la CIA, mais aussi dans la IC dans son ensemble qui ne sert plus le président. [2]
Pour moi et au contraire, je recommanderais certainement à Pompeo la dissolution de tout le bureau du directeur du renseignement national (ODNI) et l'expansion de la CIA pour inclure de nouvelles directions pour l'imagerie, les signaux, le renseignement géospatial et le traitement, coïncidant avec la liquidation avec “extrême préjudice” du Bureau National de reconnaissance (NRO), de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et de l'Agence Géospatiale Nationale (NGA). Moi-même et d'autres personnes qui maîtrisent le dysfonctionnement pathologique de ces organisations – aux dépens extrêmement élevés du contribuable américain – sommes d'accord pour que 70% des activités de ces agences puissent être immédiatement liquidées, les 30% restant étant transférés à l’Agence de renseignement (CIA). [3]
Combinez cette consolidation et la réduction des effectifs avec une agence Open Source (OSA) dans le Bureau exécutif du Président (EOP) [4] et le transfert du Council National du Renseignement (INC) au Bureau de la gestion et du budget (OMB) sous la direction du Directeur adjoint pour la gestion (DDM) ; triplez le budget du Federal Bureau of Investigation (FBI) selon le sérieux qu’il mettrait à tirer parti des données de la NSA pour abattre tous les traîtres, tous les pédophiles des élites (les 1%), tous les criminels du crime organisé de ces mêmes élites, etc., – et vous avez un fondement de sécurité nationale pour une nation intelligente, selon un processus qui permettrait à notre président de créer une richesse infinie dans le pays et la paix à l'étranger.
La CIA et le reste de la IC produisent “au mieux” selon le Général du Corps des Marines à la retraite Tony Zinni (ancien chef de Central Command), 4% de ce dont le Président et les principaux commandants de zone ont besoin, auquel j'ajouterais “et rien pour le reste du gouvernement, pour le Congrès et pour le public”. D’après ce que je sais du Amyntor [cité dans la proposition Prince-North], il s'agit d'une société écran qui vend des capacités virtuelles inexistantes, puis se démène pour créer ces capacités si et quand elle obtient un contrat. Je suis plus consterné par cette idée stupide que si le président envisageait de confier le contrat à G4S ou à une toute autre organisation frontiste du Deep State. La CIA ne devrait pas être dans l’activité de l’enlèvement secret et de la torture ; ni dans l’activité de regime change, ni dans celle de l'assassinat par drones. [5] Le plus tôt le président – dont l’instinct affiché pendant la campagne semble avoir été subverti une fois au pouvoir – pourra écouter des professionnels à l'intelligence saine et équilibrée lui montrer la valeur du renseignement comme support de décision concernant toutes les menaces, toutes les politiques, tous les coûts, – et notamment le coût culturel, économique et politique, d’une IC dysfonctionnelle qui n'a rien de substantiel pour rendre l'Amérique encore plus grande (Make America Great Again), le plus tôt nous pourrons nationaliser la Réserve Fédérale, fermer toutes nos bases militaires à l'étranger, fermer 50% du gouvernement en commençant par les ministères de l'Éducation, de l'Énergie, de la Sécurité intérieure et de l’Internal Revenue Service, et réorienter nos capacités considérables ainsi dégagées pour mettre fin à la pauvreté, aux maladies et à la dégradation de l'environnement dans notre pays, et à la destruction continue de notre culture - en particulier les valeurs familiales et les constructions communautaires - par Hollywood, les Mainstream Media (MSM), et #GoogleGestapo. [6]
En termes plus simples, on dira que la CIA doit se reconnecter au travail du renseignement humain (Human Intelligence, ou HUMINT) qui se compose de deux parties : HUMINT clandestine (espionnage, recrutement de traîtres) et Open Source Intelligence (OSINT) qui n'est pas une surveillance passive des médias et des renseignements techniques comme la CIA a tenté de mettre sur pied, mais plutôt un service actif de type HUMINT, capable de récolter le renseignement distribuée dans toutes les activités écrites de tous les humains, dans toutes les langues et de tous les temps. Que la CIA ne fasse toujours pas ce travail marque la voie vers son trépas. Pompeo peut encore sauver la CIA (et je veux absolument sauver la CIA) mais ses conseillers actuels sont des menteurs incompétents manquant à la fois d'intégrité et d'imagination. Il a besoin d'une révision complète de son équipe de direction, en commençant par la retraite immédiate de toutes les personnes proches de la retraite, et la cessation rapide par étapes des liens avec tous ses contractants (un tiers devrait avoir l'option de rejoindre le gouvernement en réaffirmant leur serment défendre et soutenir la Constitution contre tous les ennemis domestiques et étrangers). Le graphique ci-dessous (*) a été créé en 2010 quand j’ai été interviewé pour être le chef de renseignement de la Défense pour l’HUMINT à la Defense Intelligence Agency (DIA). Jusqu'à ce que la CIA et la DIA obtiennent la distribution des coûts et des efforts telle qu’elle est décrite, ces deux agences resteront non seulement sans rapport avec la prise de décision présidentielle et au niveau du Cabinet, mais contre-productive.
La Direction du Renseignement (DI) de la CIA est principalement composée d’esprits enfantins et de personnes de race blanche en surpoids complètement déconnectés de la réalité. Ce personnel souffre en partie d'une stratégie d'embauche qui valorise les jeunes gens et les salaires bas (et les esprits C + qui peuvent être retenus pour remplacer les esprits les esprits A + qui s’en vont dans quelques années), aux dépens d’experts en la matière éprouvés à mi-carrière ; il souffre également du mépris total de la part de la CIA pour ce qu'on appelle Active OSINT (HUMINT ouvert) [7] ; il souffre enfin d’une mentalité de sécurité néandertalienne interdisant aux analystes – qui ne sont pas “sous couverture” – d’avoir des contacts avec le reste du monde. J'ai vu des analystes de haut rang de la CIA enquêter, – et finalement chassés de la CIA, – pour avoir eu la témérité d'appeler des experts universitaires dans le pays dont ils étaient responsables. Les analystes de la CIA font rire sous cape ; l’histoire il y a plusieurs années de la jeune femme responsable des Pays-Bas à l’agence et en visite à Amsterdam me vient à l’esprit, quand ses hôtes se sont aperçus que l'analyste de la CIA responsable de leur pays ne savait rien, ne parlait pas leur langue, n'avait jamais lu un de leurs livres d'histoire, et manquait de l'accès à 96% des informations pertinentes.
La CIA doit également prendre au sérieux le traitement en temps quasi-réel des informations de toutes sources dans tous les médias. Je me souviens encore du Report Officer quittant brusquement son bureau pour se mettre en congé imprévu lorsque le premier lot de données collectées sur les réseaux des premiers ordinateurs fut déposé sur son bureau – même s'il savait en 1989 ce qu'il fallait faire des données informatiques pour l'analyse scientifique et technologique, et tout le reste. La CIA est encore aujourd'hui profondément en retard dans son architecture informatique et dans ses concepts de technologie de l'information. [8] Mon bulletin ci-dessous sur le traitement et l'analyse informatique s’étend à l'ensemble de l'industrie, pas seulement à la CIA (*).
Amazon n'est pas une panacée, Amazon est une menace et un acte d'accusation (contre les limites de la CIA). La NSA n'est pas meilleure, laissant 99% du matériel recueilli non traitée et ne fournissant aucun soutien tactique aux opérations clandestines à l'étranger ou aux opérations de contre-espionnage sur notre territoire [9]. Nous n'avons toujours pas de cartes de combat au 1/50 000ème pour l’essentiel du monde ; en Somalie, nous utilisons encore des cartes russes à 1/100 000ème d’il y a plus d'une décennie, et personne à la CIA n’a la moindre idée de la façon de procéder. C’est ce qu'Ellen Seidman, du National Economic Council, a appelé l'économie “comparée et contrastée” éclairant l’écart de valeur entre les concurrents nationaux américains par rapport aux concurrents étrangers.
Le renseignement national (National Intelligence, NI) est une responsabilité inhérente du gouvernement, – pas quelque chose qui devrait être délégué au secteur privé, – et c'est aussi une responsabilité inhérente du commandement qui ne peut être délégué. Si Donald Trump veut être le plus grand président de tous les temps en créant la prospérité chez lui et la paix pour le commerce à l'étranger, il a besoin de prendre le contrôle de la CIA et d'examiner mes idées.
Considérer, pour un instant, la privatisation des opérations secrètes et clandestines est à mon avis un aperçu de la façon dont l'administration Trump pourrait s’autodétruire à court terme alors même qu’elle frise le triomphe sur l’État profond avec plus de 2 500 actes d'accusation bouclés et utilisables. Le sort de la CIA est le facteur qui déterminera si le gouvernement américain (USG) peut encore fonctionner avec intelligence et intégrité, – ou s’il ne le peut plus... Mike Pompeo est à la croisée des chemins, tout comme notre président. Voilà mon sentiment.
[1] Aram Roston, “The Trump Administration Is Mulling A Pitch For A Private ‘Rendition’ And Spy Network,” BuzzFeed, 30 Novembre 2017; Matthew Cole et Jeremy Scahill, “Trump White House Weighing Plans for Private Spies to Counter ‘Deep State’ Enemies,” The Intercept, 4 Décembre 2017; Kevin Drum, “Is President Trump Building a Private Spy Network?,” Mother Jones, 5 Décembre 2017.
[2] Michael Barry, récemment nommé directeur principal des programmes de renseignement du Conseil de sécurité nationale (NSC), devrait suivre Herbert McMaster si et quand le président reconnaîtra que le NSC est l'agent de l'État profond à la Maison-Blanche. Le président doit abolir le NSC et le remplacer par un groupe consultatif sur la stratégie (SAG). Mon bref résumé avec un plan de la Maison Blanche pour faire un meilleur usage de l'espace maintenant gaspillé pour la presse peut être lu dans Robert Steele, “Concept for Trump Triumph in 3 Moves, Update 2,” Phi Beta Iota Public Intelligence Blog, 26 Octobre 2017.
[3] William Edward Binney est mon homologue pour la NSA. Binney était directeur technique lorsqu’il signalé la conduite inconstitutionnelle de la NSA à l'inspecteur général ayant compétence sur cette agence. Il est le plus honorable parmi les officiels des services de renseignement techniquement compétents, et il reste un fervent défenseur du président dans sa lutte contre l'État profond. Erik Prince est au service de l’État profond et ne devrait jamais bénéficier de la confiance du président. Le 26 mai 2017, l'auteur a pris des dispositions pour qu'une lettre de Binney (écrite conjointement) soit remise au procureur général décrivant comment le président pouvait tirer parti des 99% des données non traitées dans l'État profond pour obtenir les noms de chaque traître, pédophile et criminel bancaire qui se trouvent dans les 1% [représentant l’élite/l’establishment].
[4] Toutes les informations Open Source (OSIF) et OSINT (produits analytiques des analystes de l'OSA) seraient fournies à l’IC en temps quasi réel. La différence est qu’elles seraient également immédiatement disponibles à la Maison-Blanche, au Cabinet, au Congrès, au public, aux médias et à leurs homologues étrangers. L’IC ne serait plus autorisé à “classifier” et à restreindre OSINT pour faire avancer son propre agenda et dissimuler sa propre ignorance. L'OMB a approuvé deux OSA, à la capacité opérationnelle initiale (IOC) de 125 millions de dollars et à la capacité opérationnelle totale (FOC) de 2 milliards de dollars. (Voir aussi D3C Presidential Innovation Memorandum 3.3.). Le travail de ma vie critique sur l’IC et mes nouvelles idées pour créer un monde prospère et en paix sous la direction du président Trump, du président Vladimir Poutine et du secrétaire général Xi Jinping, peuvent être consultés sur http://robertdavidsteele.com. (Voir en particulier les documents de la proposition pour le Prix Nobel de la paix.)
[5] La CIA a été créée par Wall Street pour Wall Street – c'est-à-dire comme “l'équipe secrète” au sein de l'USG desservant l'État profond et le 1%. Cf. David Talbot, The Devil’s Chessboard: Allen Dulles, the CIA, and the Rise of America’s Secret Government (Harper Perennial, 2016); et L. Fletcher Prouty avec Jess Ventura, The Secret Team: The CIA and Its Allies in Control of the United States and the World (Skyhorse Publishing, 2011). La technique du regime change est une opération de profit bancaire qui n’est pas dans le meilleur intérêt dex USA, – comme Ron Paul l’a si souvent mis e évidence. (Cf. Ron Paul, A Foreign Policy of Freedom—Peace, Commerce, and Honest Friendship, Foundation for Rational Economics and Education, 2007). Le plus intéressant est que le secrétaire général chinois semble imiter Ron Paul dans sa nouvelle grande stratégie. Cf. Li Hui (Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Chine en Russie), “New Era of China’s Development and Prospects for China-Russia Relations,” Russian International Affairs Council, 24 November 2017. Xi Jinping Thought on Socialism with Chinese Characteristics for a New Era donne les fondements de la Grande Stratégie chinoise qui doivent être appréciés avec la plus grande attention. Voir aussi James Risen, Pay Any Price: Greed, Power, and Endless War (Houghton Mifflin Harcourt, 2014) ; et le classiques des classiques, par l’officier le plus décoré du Corps des Marines dans son époque, Smedley Butler, War is a Racket (Feral House, 2003). Aussi bien les enlèvements que les pratiques de torture, ainsi que l’assassinat par drones, constituent des passe-temps pour des nabots intellectuels et des pervers moraux, – tous ceux qui sont associés à ces programmes devraient être immédiatement démis de toute fonction gouvernementale et publique. Ce ne sont certainement pas, non plus, des missions qui doivent être confiées à des sociétés privées. Cf. Robert Steele, “Review Essay: UNHINGED: drone assassination – American suicide,” Intelligence and National Security, 33/1, mars 2017, pp. 145-150 et Robert Steele, “Book Reviews: Rebutttal-Lies Presented as Truth; BROKEN – The Truth as Fiction,” Ethical Human Psychology and Psychiatry, Volume 18, n°2, 2016, pp. 163-166.
[6] Robert Steele, “How The Deep State Controls Social Media and Digitally Assassinates Critics: #GoogleGestapo – Censorship & Crowd-Stalking Made Easy,” American Herald Tribune, 7 novembre, 2017. Pour les six premières attaques contre le contrôle du USG par les sionistes, voir Robert Steele, “War in the Middle East…, “A strategic survey of possibilities, winners, losers…,” Veteran’s Today, 18 novembre, 2017. La sixième attaque pourrait être avoir été décrite dans Judy Maltz, “Divorcing the Diaspora: How Netanyahu Is Finally Writing Off U.S. Jews,” Haaretz, 23 novembre 2017. L’un ou l’autre “cygne noir” pourrait constituer la septième attaque et la fin du contrôle sioniste sur le USG. La possibilité favorite de l’auteur est discutée dans Mongoose, “Is Arnon Milchan Zionism’s STRIKE SEVEN, Connecting Zionist Complicity in Assassination of John F. Kennedy, 9/11, Pedophilia Entrapment and Blackmail, Gold War, and More?” Phi Beta Iota Public Intelligence Blog, 28 novembre 2017.
[7] La CIA, par manque d'intégrité, a dès le début de la révolution OSINT en 1988, insisté sur le fait que le service clandestin devait contrôler autant que “posséder” toutes les formes d'HUMINT. Avec une malice préméditée, elle a combattu toute tentative de créer des réseaux multilingues globaux étudiant des sujets humains ouverts, à l’aide d’individus de haute qualification dont les observations n’auraient pas été classifiées et qui n’auraient pas été autorisés à disposer de clearance. En 2016, le ministère danois de la Défense a finalement reconnu que la CIA avait forcé tout le monde à faire de l’OSINT faussaire pendant toutes ces années. Robert Steele, “OSINT Done Right,” Phi Beta Iota Public Intelligence Blog, 7 février 2016 (remis à Copenhague en avril 2016, mis à jour par la suite).
[8] La référence originale est le document propre de la CIA créé par Diane Webb et Dennis McCormick sous la direction du très brillant Gordon Oehler, CATALYST: Computer Aided Tools for the Analysis of Science & Technology, Central Intelligence Agency, Octobre 1989. La CIA sous Bill Casey avec Bill Donnelly comme le directeur adjoint de l'administration (DDA) et principal acteur, a mis en place le Artificial Intelligence Staff au sein de l’Office of Information Technology autour de moi en 1986 ; quand Casey mourut, nous fûmes les premiers à être liquidés. Voir aussi les références ci-dessous, que personne à la CIA n’est capable de suivre. Chapitres : Robert Steele. “Augmented Intelligence with Human-Machine Integrity: Future-Oriented Hybrid Governance Integrating Holistic Analytics, True Cost Economics, and Open Source Everything Engineering (OSEE),” à paraître dans Daniel Araya. Augmented Intelligence: Smart Systems and the Future of Work and Learning, Bern, CH, Peter Lang Publishing. “Foreword,” Stephen E. Arnold, CyberOSINT: Next Generation Information Access, Harrods Creek, KY: Arnold Information Technology, 2015 ; et “The Evolving Craft of Intelligence,” dans Robert Dover, Michael Goodman, and Claudia Hillebrand (eds.). Routledge Companion to Intelligence Studies, Oxford, UK: Routledge, 31 juillet 2013. Articles: Robert Steele, “Healing the Self & Healing the World: The Open Source Way,” Defence and Intelligence Norway, 13 septembre 2017 ; “Concept for a Post-Western Economic-Engineering Paradigm: How Putin-Modi and Xi-Trump Can Save Humanity with Open Source Everything Engineering (OSEE),” Russian International Affairs Council, 5 avril 2017 ; “Open Source Everything Engineering (OSEE) — a Nordic Manifesto,” Phi Beta Iota Public Intelligence Blog, 15 avril 2016; “On Defense Intelligence: Seven Strikes,” CounterPunch, 2 juillet 2014; “Intelligence for the President–AND Everyone Else,” CounterPunch, 1ert mars 2009
[9] Quand j'étais un officier des interventions clandestines (C/O) à l'étranger, une bouteille de scotch m’avait permis d’acheter une journée de collecte des communications d’une liste de noms soupçonnés de terrorisme que je fournissais à notre station locale de la NSA. J'avais eu quinze lignes d’information en une journée, et à ce rythme j'aurais pu être dix à cent fois plus efficace dans mon travail. Le deuxième jour, le directeur de la station de la NSA m’informa qu'il devait interrompre la “transaction“, que c'était juste une faveur d'un jour : les priorités nationales exigeaient qu'il se concentre exclusivement sur le Nicaragua. J’ai compris indirectement que la NSA ne fournit pas non plus de soutien tactique au renseignement du FBI. Des années plus tard, lorsque j'étais membre d’un comité national, le Comité des exigences et des capacités de renseignement étranger (FIRCAP), la NSA-Chine nous a informés que la NSA-Russie monopolisait toutes les priorités et demandait des passages répétés d’anciens signaux russes, empêchant ainsi toute autorisation d’un nouveau travail original sur la Chine. C'est à ce moment-là que j'ai développé mes concepts sur la gestion des recueils d’information électroniques basée sur l’avancement des situations réelles plutôt que sur nos priorités. En sortant d'un briefing où j’avais présenté mon concept à Rich Shackleford, le meilleur gestionnaire des recueils d’information électroniques de défense à l'époque, mon homologue de la marine, Rich Haver, m’a regardé en partant et avec un visage et un ton d’émerveillement, il a commenté : “Vous comprenez vraiment bien tout ce truc, n'est-ce pas ?” Oui, je le comprends. Et je suis très fatigué de la malhonnêteté qui règne dans l’IC. En 1989, le Corps des Marines a remporté le concours conjoint du personnel de développement du renseignement national (JNIDS), proposant que nous implémentions CATALYST (supra note 8). Des années plus tard, j'ai appris que l'Amiral responsable de JNIDS avait réduit à néant notre victoire : “Nous sommes sur un territoire de la Marine, nous en ferons une affaire de la Marine”. Personne dans son équipe n’a eu les tripes de m’avertir afin que je puisse motiver l’officier des Marines à la tête de notre programme pour qu’il réagisse, et personne dans son équipe n’a eu les tripes de lui dire “Non amiral, nous sommes un territoire commun et national et si vous n’arrêtez pas votre travail d’obstruction, la prochaine personne que vous entendrez est l’Inspecteur Général”. Voir “Graphic: 1989 USMC JNIDS VI Workup”, Phi Beta Iota Public Intelligence Blog, 16 juillet 1989, y compris le document de soumission original du Corps des Marines. Il est temps de parvenir à faire du renseignement avec intégrité, comme je le propose dans Intelligence for Earth: Clarity, Diversity, Integrity, & Diversity (Earth Intelligence Network, 2010).