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2015Le silence est considérable et assourdissant dans la presse-Système européenne par rapport à cet événement en général considérable et assourdissant pour la presse-Système que sont les élections présidentielles US. Il est vrai que rien ne marche “selon le plan prévu”, quce ce soit le Plan A, le Plan B, le Plan C... Ce “plan prévu”, ou plan-alphabet, c’est-à-dire le triomphe progressiste et postmoderniste de l’establishment et, plus précisément, de la scintillante Hillary, favorite des salons pour ses multiples vertus, – notamment celle d’être une femme, celle d’être une interventionniste acharnée comme croisement vertueux des neocons et des R2P, celle à la fois d’être couverte d’argent durement gagnée au travers des prébendes et des donations et d’être la femme du séduisant Bill.
Rien de tout cela. Au contraire, la campagne est monopolisée par deux candidats qui ne correspondent en rien au profil bien connu ; d’une part, Donald Trump The Donald, déjà bien connu, et d'autre part Bernie Sanders chez les démocrates, dont on parle de plus en plus. A ce point, leurs programmes nous importent fort peu parce que l’événement essentiel, qui efface tous les autres et toutes les spéculations idéologiques et autres, est qu’ils sont tous deux, chacun dans leurs partis, le contraire du candidat de l’establishment et qu’ils sont en général haïs par le susdit. Toutes les spéculations et hypothèses de manœuvres à leur égard de l’establishment sont pour l’instant absolument secondaires devant ce fait massif, fondamental, et fort peu médiatisé bien entendu : une extraordinaire révolution furtive (“stealthy revolution”) est en cours aux USA... Contre elle, la presse-Système, surtout en Europe dont le citoyen-lambda n’est informé de rien à cet égard, déploie son arme principale et supposée absolue : le silence, qu’il soit celui des agneaux ou celui des autruches.
Cette fois, l’accent est mis sur Sanders, qui ne cesse de gagner du terrain sur Hillary, dont l’impopularité et la réputation de candidate absolument corrompue par le Système grandissent à chacune de ses apparitions. (Cette courbe descendante d’Hillary Clinton, comme une bulle qui se dégonfle, est certainement le fait objectif, indépendant de tout acte politique, le plus impressionnant, et une vérité-de-situation effectivement “révolutionnaire”.) Les derniers sondages pour les premières primaires montrent Sanders dans une position de plus en plus forte, à la grande satisfaction de Eric Zuesse, du Washington’s blog. Zuesse a pronostiqué dès juillet dernier l’élection comme 45ème président des USA de Sanders, d’où effectivement son intense satisfaction ce 21 janvier (« N.H. Poll Indicates Sanders Will Win Democratic Nomination, then the Presidency ») ...
« The latest New Hampshire Democratic primary poll indicates not only a current reality in that state, but an underlying and far more important national trend, a trend exhibited in N.H. that has bearing more broadly throughout the country, and that shows U.S. Senator Bernie Sanders already well on the road toward locking up the Democratic nomination, barring any future game-changing disclosures about one or both candidates, which are always possibilities in any political contest, and can never be ruled out. The same poll also shows Sanders performing more strongly against any Republican than Hillary Clinton would. This is not the way things looked to most prognosticators back on April 30th when Sanders started his campaign.
» On June 1st [2015], I bannered, “My Prediction: Bernie Sanders Will Win the White House,” based upon the early indications being clear, even then, that he would have a higher net-favorability rating from likely Democratic Presidential primary voters than Hillary Clinton. (The same analysis, from many polls, indicated also that Sanders would likely beat any Republican candidate in the general election.) Whereas far more Democrats at that time were familiar with Clinton than with Sanders, and therefore Clinton scored far higher in the national polls then than he did (and so she was presumed to be the contest’s front-runner), the determinant of the future trendline for any candidate is net-favorability ratings, especially comparing “strongly approve” versus “strongly disapprove,” which ratios tend to be, especially at such an early stage in a contest, a far better predictor of the contest’s ultimate winner than are the sheer poll-numbers at such a time. What the latest New Hampshire poll, taken now near the end of the contest in N.H., shows, is that the campaign in New Hampshire, as it is nearing its end, is increasingly displaying a strong edge over Clinton that Sanders has on this most crucial of all ratios, which is propelling him toward a substantial margin of victory in this, the first, primary state. »
Mis en ligne le 22 janvier 2016 à 07H15
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