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2125On fait grand cas dans les cercles fermés des milieux dirigeants de notre hypersphère type-BAO de l’article du 8 janvier 2017 (accès contrôlé) de l’un des commentateurs porte-drapeaux du Financial Times (FY), Gideon Rachman. Cet article est notamment repris par Alexander Mercouris, sur son site TheDuran.com, sur le thème “Donald Trump est en train de gagner [gagnera] la bataille contre les espions”, c’est-à-dire contre l’Intelligence Community (IC) qui constitue, notamment et essentiellement pour lui (contre lui) avec la CIA, une des forces officielles les plus actives à s'opposer à lui depuis son élection.
(Certains jugent que, dans cette élection SPSE [Sans Précédent, Sans Équivalent] que fut USA-2016, la CIA soutenait Clinton et le Pentagone soutenait Trump. Nous ne serions nullement tentés par cette sorte de classement, dit aussi nettement et abruptement, et qui impliquerait des choix politiques clairement exprimés comme dans une sorte de délibération suivie d’un choix ; on parlera plutôt des dynamiques de force et des associations par analogies de jugements qui se situent par rapport au Système et à l’antiSystème, affectant des structures qui évoluent elles aussi. Il est vrai aujourd’hui qu’il y a dérive massive et actée de la CIA, d’une Agence de renseignement classique, assez occupée par l’analyse stratégique comme elle l’était dans ses 40 premières années, à une entreprise directement et presqu’exclusivement constituée en crime organisée et sous-traitance en tous genres d’actions illégales allant du trafic de la drogue à l’assassinat et au regime change ; cela en fait une alliée naturelle de la dynamique déstructurante emballant pêle-mêle les neocons et les globalistes, clairement du parti du Système. Il est vrai également aujourd’hui que les militaires sont en général, au Pentagone, assez réticents vis-à-vis de la folie des conflits sans fin, et plutôt unilatéralistes et nationalistes, un peu comme l’était Rumsfeld par rapport aux neocons et comme l’on voit l’US Navy aujourd’hui. Ce n’est pas pour rien que le général Flynn, conseiller de Trump, vient du Pentagone et n’a de plus grand ennemi que la paire Clapper-Brennan [soit le DNI et la CIA] ; il a lui-même été mis en 2014 à la retraite anticipée à partir de sa direction du DIA par Clapper en personne.)
Dans son article du 9 janvier 2017, Mercouris cite donc Rachman, qui proclame que Trump est en position de force vis-à-vis des diverses agences qui se sont opposées à lui, et qu’il le leur fera sentir dès le 21 janvier : « ...[T]he intelligence community has every reason to fear the Trump White House. Mr Trump will appoint their leaders, he will control the trajectory of their careers and, judging by congressional Republicans’ efforts to loosen civil service protections, he may soon have the power to fire them at will...[...] The furore over Russian hacking forced the president-elect to give the current intelligence chiefs an audience. But once he is firmly installed in the White House, he will be in a much better position to impose his will and views on the CIA, the NSA and the FBI. After all, he will be the boss. »
Ayant cité Rachman, Mercouris s’attache à un détail que le commentateur du FT rapporte, détail d’importance sans aucun doute, comme c’est notre avis puisqu’il s’agit de la confirmation de la présence du général Flynn lors de l’entretien ; nous disons “confirmation“ car il n’a jamais fait le moindre doute dans notre esprit que Flynn devait être présent à cette rencontre selon la logique de la situation de Trump. Il n’empêche qu’il est très intéressant et très significatif pour l'évaluation de la situation que ce “détail” soit confirmé et apparaisse publiquement, et le commentaire de Mercouris à ce propos est alors d’autant plus justifié :
« Gideon Rachman has incidentally disclosed a key fact about Trump’s meeting with the intelligence chiefs on Friday of which I was previously unaware. This is that Trump went to the meeting with his choice of National Security Adviser, General Michael Flynn. The point about General Flynn is that he is himself a former intelligence chief, having previously been the head of the Defence Intelligence Agency. Moreover it is know that there is little love lost between him and Director of National Intelligence James Clapper and CIA Director John Brennan.
» As a former intelligence chief Flynn would have able to spot immediately the many obvious problems with the US intelligence community’s report and tell Trump about them, helping Trump to prepare his response. As I have said previously, the statement Trump made following his meeting with the intelligence chiefs on Friday was clearly drafted by a lawyer, showing that Trump is being careful to get legal advice The fact Trump brought Flynn with him to the meeting with the intelligence chiefs on Friday shows that Trump also sought expert advice advice from a senior former intelligence officer.
» In other words throughout Trump is being careful to seek the advice of professional and experts, something which in part explains his skillful handling of this scandal. It is something which incidentally also shows that contrary to his maverick reputation Trump is someone who seeks and listens to expert advice. Since that is what he must have done as a businessman, that should not be surprising. »
Dans son texte du FT, Rachman suit une logique assez classique pour analyser l’affrontement qui a lieu entre Trump et l’IC. Il juge notamment que la puissance des services de renseignement et de sécurité se déploient essentiellement entre eux, les uns contre les autres, “pour avoir l’oreille du président” et donc le plus d’influence possible. Rachman résume ce qu’on nomme leur “politisation” à ce simple processus, et estime que lorsqu’il s’agit de s’opposer au président, “c’est une toute autre affaire”, et en général l’affrontement est évité simplement parce que ces services savent qui est le patron dans cette occurrence. D’un autre côté, il juge qu’un président ne peut se passer de la coopération des services de renseignement, et donc que Trump fera en sorte de s’arranger avec eux d’une façon qui ménagerait leur statut. La logique de Rachman, qui suit évidemment une ligne anti-Trump puisqu’il se trouve au FT, est tout de même de considérer que Trump sera conduit à suivre les lignes de conduite habituelles au Système, que l’architecture générale du pouvoir du système de l’américanisme sera respectée, et ainsi de suite ; en quelque sorte, il suit ce penchant constant qui est de veiller, tout en reconnaissant finalement les avancées de Trump, à tenter de “banaliser” Trump selon les normes du Système, à tenter de le “récupérer” simplement par la description dialectique des situations.
Sans entrer dans les polémiques les plus célèbres à ce propos (JFK-Dallas, évidemment), il nous paraît assez difficile d’affirmer l’absolue supériorité du président sur les “services”, surtout dans la période très complexe que nous connaissons, de même qu’il nous paraît difficile d’affirmer que, dans tous les cas, le président doit composer avec ces “services” parce qu’il en a besoin. Les deux façons de voir sont mises en question par diverses situations et commentaires.
• La présence et le rôle du Général Flynn, après le parcours qu’il a connu, montrent bien a contrario pour nous qu’il y a une “politisation” des services, qui s’exprime par ailleurs sous la forme des engagements divers dans le sens du Système et dans le sens de l’antiSystème. Flynn lui-même, s’est largement “politisé” dans la lutte qu’il a menée en 2012-2014 pour tenter de percer la “narrative impénétrable” autour d’Obama, puis après son départ de la direction de la DIA, en menant une campagne tonitruante sur son aventure, enfin en atteignant le poste qu’il occupe, qui est supérieur en influence à celui qu’on avait d’abord imaginé pour lui (celui de vice-président). Loin de nous l’idée de porter une critique contre cette “politisation”, on le comprend, parce que globalement il nous apparaît clairement que Flynn est ainsi dans une posture antiSystème, quoiqu’il pense à cet égard. Simplement, Flynn ne peut empêcher la “politisation” de son action dès lors que le Système l’exige pour lui-même, et que plus aucun principe objectif, plus aucune réalité principielle ne se manifeste au niveau de nombre des pouvoirs du bloc-BAO, et quasiment de tous les pouvoirs politiques du bloc. Pour lutter contre une telle “politisation” par perte de références de l’ensemble des choses et des situations, il faut soi-même développer une action de riposte qui est une “politisation”, ou encore une action “partisane” si l’on veut, ce qui revient à se faire antiSystème contre le Système.
• La présence de Flynn vendredi montre donc que son processus de “politisation” se poursuit et qu’en tant que directeur du NSC (National Security Council) et conseiller du président pour les affaires de sécurité nationale, il exerce une énorme influence politique sur le président. La chose est d’autant plus importante, comme le note Mercouris, que Trump est très ouvert aux conseils, à la documentation, aux avis extérieurs, c’est-à-dire très ouvert à la capacité technique de ses conseillers, particulièrement de son conseiller en matière de sécurité nationale où son expérience est limitée. Il y a un “binôme” Trump-Flynn à la base de ce que va être la politique extérieure de Trump, comme il y eut un “binôme” Nixon-Kissinger ou Carter-Brzezinski ; ces “binômes” n’engageant d’ailleurs nullement une orientation stratégique intellectuelle automatiquement similaire puisque souvent les conseillers et les présidents qu’ils conseillent s’avèrent finalement comme ayant des points de vue différents (par exemple, Carter et Brzezinski).
L’influence du conseiller à la sécurité nationale est une influence “adaptable” et une influence “offerte”, c’est-à-dire qu’elle est très grande mais qu’elle n’est pas transgressive, qu’elle répond à une demande. Cette capacité d’influence à ce poste, ce n’est pas toujours le cas. Il arrive tout autant que le directeur du NSC n’exerce aucune influence sur le président, comme ce fut le cas du Général Jones, premier directeur du NSC d’Obama, totalement étouffé par l’influence combinée ou les influences antagonistes de Clinton au département d’État et de Gates au Pentagone. En général, le “binôme” se forme dès l’origine, avant que le gouvernement ne soit en place, et il n’est effectivement “binôme“ dans la fonction qu’on décrit qu’à cause de cette antériorité comme dans le cas Nixon-Kissinger. Cela semble clairement être le cas de Trump-Flynn, avec le “binôme” complètement opérationnel dix jours avant la prestation de serment ; cela nous annonce probablement une politique extérieure d'abord menée directement de la Maison-Blanche, selon une formule à la fois efficace et très didcrète.
• D’un autre côté, l’affirmation de Rachman selon laquelle Trump a absolument besoin des services de renseignement jusqu’à quasiment en être l’obligé est extrêmement discutable, surtout dans l’époque que nous connaissons, surtout dans l’atmosphère générale que l’on voit, où la méfiance et l’aspect conflictuel sont considérables, surtout dans le cadre de la puissance du système de la communication qui fait qu’on trouve un flot continu d’informations (presse antiSystème et tout le réseau), rendant les notions de “secret” et d’“exclusivité d’information” extrêmement aléatoires et discutables. La chose est bien mise en valeur par le colonel Pat Lang, qui fut justement à la DIA, et qui considère l’IC d’une façon générale comme un “groupe de consultants parmi d’autres”, à la disposition du président. (Et, dans ce cas-là, Lang distingue complètement Flynn de l’I.C., mais le met plutôt du côté du président : en tant que directeur du NSC, Flynn reçoit les informations et analyses de l’I.C., mais aussi de tous les autres réseaux possibles, de tous “les consultants” dont parle Lang...)
« Le colonel Pat Lang, ancien colonel de la DIA qui dirige le site SST (Sic Semper Tyrannis) s’arrête à cette observation courroucée et stupéfaite du Washington Post, le 6 janvier : “... how tenable is this for Trump? How long can he go on questioning the information he receives from intelligence briefings, as he seems intent upon doing?” Lang y répond longuement, en tant que spécialiste des renseignements, – mais d’abord directement à la question du Post : “Combien cette position de Trump est-elle tenable ? Combien de temps peut-il tenir en mettant en question les informations des services de renseignement.... ?”, par ce simple mot définitif : “Indéfiniment”. Lang explique le fonctionnement de l’Intelligence Community (IC), où les directions avec les échelons supérieurs faits de divers conseillers, adjoints, chefs de service, etc., sont toutes acquises aux intérêts extrêmement “politisés” (et anti-Trump pour la situation présente) de leurs agences et services respectifs, et non à la recherche d’une information objective qu’on ne peut espérer trouver qu’à partir des rangs inférieurs, là où l’on commence à trouver des officiers du service public qui n’ont pas (souvent pas encore, en attendant d’être nommés) des intérêts politiciens orientés. Trump consultera donc, s’il le peut, ces rangs subalternes, en même temps que d’autres sources, non-IC ; “les informations venues de l’IC sont là pour supporter la politique du président, jamais pour la déterminer”, observe Lang... Pour Trump, plus qu’aucun autre président vues les positions politiciennes des agences et services de l’IC, l’IC n’est qu’un “groupe de consultants parmi d’autres”, et certainement ni le plus digne de confiance, ni le plus influent, ni même le plus brillant, tant s’en faut :
» “Any intelligence is destined to support decision making for policy. It should NEVER be prescriptive. The news idiots keep asking old intelligence hands what policy should be... What a sad joke. For Trump, the IC is just another consultant group.” »
Cette appréciation assez sévère de l’utilité de l’IC se double d’une appréciation de circonstances, qu’on trouve notamment chez le Saker US le 10 janvier 2017. Après avoir donné une appréciation ridiculisant le contenu pathétique comme un ramassis extraordinaire de lieux communs du rapport ODNI sur “les interférences de la Russie dans l’élection” censé verrouiller définitivement cette affaire selon l’appréciation des 17 agences de renseignement US, le Saker fait une appréciation extrêmement sombre des capacités de renseignement US, qui n’a cessé de se vérifier et d’empirer depuis quinze ans et les affirmations sur les “armes de destruction massive” de Saddam. Il apparaît, comme l’ont montré la Syrie, l’Ukraine et aujourd’hui le rapport ODNI, que la décadence intellectuelle et éthique du renseignement US a évidemment accéléré l’effondrement de ses capacités ; sa “politisation“ est aujourd’hui indescriptible, au-delà de toute raison, simplement comme un automatisme de Politically Correct répondant aux impulsions du Système, et par conséquent de ce que pensent quai-inconsciemment et à la façon de robots les dirigeants politiques. Autrement dit, non seulement l’IC n’est qu’un “consultant parmi d’autres”, mais il est très probablement le plus mauvais, le plus biaisé, à la limite comme ayant la seule vertu d’indiquer par ses analyses ce qui justement ne répond à aucune vérité-de-situation et répond complètement au déterminisme-narrativiste.
« However, this should not be the end of the story. Not only is this report a botched and pathetic attempt at serving the narrow political interests of the Neocons, it is also am immense stain on the already battered reputation of the US intelligence community. We already had Saddam Hussein’s chemical weapons, we already had the zig-zaging nonsense about the Iranian military nuclear program, and now we have this Kindergarten level direct interference in internal US politics.
» If the USA was some kind of tiny and irrelevant country like, say, Estonia, that would be no big deal. But when the US tax payer spends many billions to fund not one, not two or three, but 16 intelligence agencies and all they can produce is this kind of total crap, this is a problem. A problem made worse by the fact that this kind of “intelligence” is what the President will use to have to make critical decisions, including the one to go to war or even to use nuclear weapons. So funny as this all is, this is also scary. It appears that the US intelligence community has been so totally politicized that it is unable to fulfill its most important task: inform US decision makers.
» Yet again I come to the same conclusion: Trump needs to crack down hard, very hard, on the US intelligence community, especially the CIA. The entire community must be reformed and dramatically reduced in size. In intelligence matters, bigger is not better, and a bloated immense intelligence community of 16 agencies is something not a single country in history has every tried. This is not only a total waste of resources, this is outright dangerous. »
Il est évident que Flynn est au courant de tout cela et partage la même analyse, lui qui s’est battu pendant deux ans à la tête de la DIA pour une réforme fondamentale, – en vain, jusqu’à sa mise à la retraite anticipée ; lui qui a expérimenté le mur infranchissable (la “narrative infranchissable”) à laquelle se heurte un dirigeant d’un service de renseignement lorsqu’il veut livrer des analyses qui ne soient pax “politisées” dans le sens que réclame la narrative officielle. Aujourd’hui, passé de l’autre côté, il a changé de position pour attaquer la “narrative infranchissable” de l’intérieur, du côté de ceux que cette narrative est censée “protéger”. Il s’est “politisé”, mais dans le sens antiSystème, et sa présence à la réunion de vendredi dernier, à ce niveau, montre également qu’il s’agissait d’un message adressé à l’IC, selon lequel la bataille était engagée pour la “dépolitisation” de l’IC, spécialement à la CIA, qu’elle passerait certainement par les déstructurations de l’actuelle structure totalement infectée et des “purges” intérieures à mesure.
En attendant, et d’ailleurs sans savoir si cette bataille sera remportée par le nouveau pouvoir politique et même pour notre compte en en doutant notablement sinon décisivement, la formule du “binôme” semble bien la seule voie à suivre pour Trump. Dans cette perspective, Flynn aura pour mission, outre de superviser la déstructuration-purge de l’IC, de rechercher, de trouver et de créer, avec d’autres “consultants“ (y compris dans des rangs subalternes de l’IC non “politisés”, comme divers incidents, notamment avec la DIA, ont montré l’existence), une nouvelle base non-infectée pour fournir un outil d’évaluation convenable, et une information acceptable pour le président.
C’est plus que jamais le précédent du “binôme” Nixon-Kissinger qui est à envisager (du point de vue méthodologique, sans indication d’une similitude d’orientation, d’ailleurs dans des situations trop différentes pour cela). C’est une partie extrêmement difficile qui s’engage, où il n’est nullement assuré que Trump l’emporte, malgré qu’il soit “le patron”, selon les termes de Rahman. Il y a longtemps que l’éclatement du pouvoir à Washington pose un problème considérable où l’autorité nominale ne garantit rien, et à plus forte raison lorsque cette autorité nominale est perçue comme antiSystème et l’objet d’attaques continuelles, d’obstruction, de pièges, de la part de tous les outils du Système. La bataille est aussi à ce niveau, qui est le niveau suprême, et elle confirme bien que la politique de sécurité nationale, et au cœur de celle-ci la politique russe, constituent le cœur grondant de cette bataille.
Notre appréciation perspective n’est pas optimiste sur les chances de Trump (du “binôme” Trump-Flynn) de l’emporter et d’établir une nouvelle situation débarrassée de l’infection qui règne à Washington, à un degré jamais atteint depuis l’attaque 9/11. Par contre, s’il n’y a pas une “victoire” à proprement prler de Trump-Flynn, il y aura certainement une situation de désordre considérable qui sera créée, dont on peut attendre qu’elle pousse le Système à des actions de surpuissance inconsidérée, et dont on peut espérer, toujours selon notre chère formule, que cette surpuissance se transmue très rapidement, aussi vite qu’elle se manifeste, en autodestruction. Encore une fois, c’est là la véritable mission de Trump, dans son rôle encore plus involontaire que planifié, d’antiSystème par nécessité et par défaut, et donc sa “victoire” véritable à attendre se “limitant“ à la défaite du Système. L’antiSystème ne signifie pas la victoire de quelque chose contre le Système, mais essentiellement sinon exclusivement la défaite du Système par effritement et dissolution. Après, on verra...
Mis en ligne le 11 janvier 2017 à 06H46
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