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1242Le grand débat qui caractérise la situation aux USA, qui a constitué la toile de fond de la présidentielle USA-2016 et qui s’affirme de plus en plus comme une question polémique de type civilisationnel, c’est la situation de la majorité blanche aux USA (réduite de plus en plus au rang de “première des minorités”). On sait que cette situation de “majorité”/“première des minorités” s’est érodée à une vitesse considérable et que les prévisions déclassant cette ethnie au profit des Latinos ne cessent de se réduire. Il s’agit d’une question désormais majeure, sinon centrale dans les troubles profonds, quasiment de “guerre civile”, qui agitent les USA, et la principale cause de la victoire de Trump qui a été contestée que par l’énorme majorité anti-Trump du très puissant État de Californie. Pour les uns, il s’agit d’une réaction de “suprémacisme blanc” contre les autres minorités opprimées, ces accusations débouchant d’ailleurs sans crainte de la contradiction sur la justification d'un virulent “racisme anti-blanc” ; pour les autres, il s’agit d’une bataille de survie, avec des propositions extrêmes envisageant jusqu’à des solutions radicales comme des solutions de partition (sécession) et de regroupement des Blancs dans les nombreux États du centre (contre les côtes Est et Ouest et leurs grands centres urbains).
Une étude vient d’être publiée, sur l’évolution et surtout sur la situation psychologique des Blancs aux USA, sous le titre dramatique de “Death of Despair” (Morts de désespoir). (Contrairement aux pays européens qui se sont constitués à cet égard une police du langage impitoyable avec la superbe règle de la liberté-orwellienne à la clef actant qu’enfin les “races” n’existent plus, – par conséquent, youp-là-boum, le racisme devrait avoir disparu, - les USA, eux, continuent à employer la classification raciale, y compris dans les sciences sociales et statistiques.)
L’aspect évidemment remarquable de cette étude statistique publiée par la Brookings Institution par deux économistes de l’université de Princeton, Anne Case et Angus Deaton, est de constater une augmentation remarquable des décès des Blancs de la classe moyenne dus aux conditions sociales et surtout psychologiques créées par la détérioration catastrophique de la situation de l’“économie réelle” aux USA. L’étude est intitulée “Death of Despair” parce qu’elle s’attache essentiellement aux décès par suicides, ou par dégradation de la santé due à la consommation de drogue ou d’alcool consécutives à cette évolution de la situation économique. La cause essentielle est donc finalement absolument psychologique, effectivement par le développement du désespoir, auquel renvoient manifestement tous ces maux ; elle constitue comme une réplique tragique de l’évolution des Russes durant les années 1990, suite aux conditions économiques ultra-libérales imposées à la Russie. (La similitude va jusqu’à la doctrine elle-même puisque c’est l’ultra-libéralisme du globalisme entraînant délocalisations, emplois précaires, chômage et exclusion sociale, & le reste.) La doctrine ultra-libérale se confirme par conséquent comme la doctrine génocidaire la plus parfaitement accomplie que l’esprit humain ait pu concevoir, puisque faite en sorte qu’une propagande soutenue par une presseSystème particulièrement bien dressée à l’exercice orwellien permet de dissimuler ce fait, – par exemple, au contraire des totalitarismes nazis et communistes.
Le cas est d’autant plus remarquable qu’il contraste avec un développement démographique plus que satisfaisant des autres communautés, et cela dans un complet renversement dans les 15-20 dernières années : « Quoi qu’il en soit, les données sont très claires : en 1999, le rythme de décès pour les Blancs de l’âge 50-54 ans et d’éducation assez faible était de 30% inférieur au rythme de décès des Africains-Américains de cette même catégorie. En 2015, il était de 30% plus élevé. » Les universitaires, qui sont des scientifiques et n’aiment pas s’en remettre, ni à l’intuition ni à l’évidence, ne se prononcent pas sur les causes bien qu’ils évoquent celles que le jugement le plus évident sollicite naturellement : plus habitués à des conditions très dures, les Africains-Américains résistent mieux aux conditions économiques en détérioration accélérée, d’autant qu’ils commencent à bénéficier dans leur situation des tendances sociétales les plus récentes qui sont dues à ce qu’il est strictement interdit de nommer “racisme antiblanc” (notamment de la part des démocrates et des progressistes-sociétaux), – et que nous ne nommerons pas comme tel par conséquent. Quant aux Latinos, ils sont décrits comme assez satisfaits de leur sort, surtout ceux qui sont nés aux USA ; on n’en doute pas tellement, d’autant que, – là aussi, audacieuse référence à l’évidence-intuition, – eux vivent en général dans des régions qu’ils ne sont pas loin de considérer comme leurs, et éventuellement rattachables au Mexique ; évidemment la Californie du Sud ou le Nouveau Mexique rattachés au Mexique réserveraient à ses nouveaux-“nationaux” des conditions de vie tout à fait remarquables parrapport à celles du Mexique.
Aussitôt vient à l’esprit la notion, – là aussi interdite et détestable, donc non-dite bien qu’écrite, – de Grand Remplacement. Les Blancs vont-ils être remplacés aux USA par les minorités de couleur, aidés en cela par l’émigration. A notre sens, c’est aller trop vote au plus tentant, du point de vue de la logique militante et de l’organisation complotiste de nos instances-Système dirigeantes (même si celles-ci ne seraient pas finalement assez satisfaites de cette évolution). Nous voyons diverses raisons à cela.
1). D’une part, cette tendance ne se fait pas subrepticement et sans alarme à ce propos ; c’est au contraire dans le contexte nouveau et en expansion exponentielle sinon explosive d’une révolte de la classe moyenne blanche, ayant amené l’élection de Trump, et de tels constats démographiques ne vont faire qu’accentuer le trouble, l’antagonisme, la “guerre civile”, etc., toutes ces conditions qui interdisent une poursuite régulière et donc une réalisation effective du phénomène. Cette étude est en effet une confirmation somme toute extraordinaire parce que si complètement crue et brutale de la tendance génocidaire rappelée plus haut, impliquant d’une façon ou l’autre lorsqu’elle est mise à jour aussi clairement, des troubles extrêmement profonds chez ceux qui en sont les victimes.
2). D’autre part, les “remplaçants” (les minorités de couleur) vont très vite se heurter elles-mêmes à des conditions d’élimination du même style si le Système poursuit sa course surpuissante et exponentielle dans le sens qu’on lui voit faire. Leur incompréhension en général du problème est remarquable, accélérée par la présidence-faussaire du président Obama, “un de leur frère” qui a parfaitement trahi ses “frères” ; cette incompréhension qui les conduit à réclamer une “égalité”, sinon un “avantage” compensatoire à la position des Blancs, sans voir qu’ils s’exposent ainsi eux-m^mes de plus en plus à la logique génocidaire du Système.
3) Au reste, la logique ultime du Système est d’une part de type entropique, d’autre par de type robotique : élimination de tous les humains, y compris les 0,1% qui se croient protégés et bénis des dieux avec leurs brillantes idées d’une main d’œuvre pour une bouchée de pain (minorités, réfugiés), et un Grand Remplacement comme Google rêve de faire par les robots, entretemps révoltés contre leurs créateurs…
4). ... Ce qui nous conduit à la dernière remarque : ce qui exclut toute opération de type “Grand Remplacement” et met en question la charmante perspective de la “révolte des robots”, c’est l’argument déjà évoqué mais étendu à l’ensemble, selon lequel on se trouve dans l’affrontement ultime avec le Système. Cet affrontement se fait désormais à ciel ouvert et sans le moindre frein, désintégrant littéralement les pouvoirs (aux USA, en France à l’occasion de USA-2016 et France-2017) nécessaires pour conduire dans l’ordre-Système de telles entreprises. De telles études, répétons-le cette fois à propos de la situation générale, ne peuvent que structurer quasi-scientifiquement l’opposition populiste-antiSystème
Ainsi, cette étude “Mourir de Désespoir”, au lieu de présenter un constat qui impliquerait une tendance prévisionnelle, nous offre au contraire une explication fondamentale (de fond) de l’état d’esprit régnant actuellement aux USA, et la cause structurelle de la révolte qui s’y connaît. Au lieu de nous annoncer un futur radieux selon les globalistes-Système, elle explique que nous soyons en train de pénétrer sur une terra incognita pleine de surprises du plus grand intérêt. Comme toute enquête statistique bien faite dans un monde qui a tourné le dos aux rangements séduisants du scientisme et aux charmes assurés de la raison humain et subvertie par le Système, elle nous instruit doctement des certitudes d’un passé récent encore sous contrôle et ne nous instruit en rien du tout des inconnues bouleversantes de l’avenir proche.
(Texte ci-dessous mis en ligne sur Breitbart.News du 24 mars, sous le titre « Economists: Working Class Whites ‘Dying Disproportionately’ from ‘Deaths of Despair’ ».)
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A sobering portrait of less-educated middle-age white Americans emerged Thursday with new research showing them dying disproportionately from what one expert calls “deaths of despair”—suicides, drug overdoses and alcohol-related diseases.
The new paper by two Princeton University economists, Anne Case and Angus Deaton, concludes that the trend is driven by the loss of steady middle-income jobs for those with a high school diploma or less.
The economists also argue that dwindling job opportunities have triggered broader problems for this group. They are more likely than their college-educated counterparts, for example, to be unemployed, unmarried or suffering from poor health.
“This is a story of the collapse of the white working class,” Deaton said in an interview. “The labor market has very much turned against them.”
Those dynamics helped fuel the rise of President Donald Trump, who won widespread support among whites with only a high school diploma. Yet Deaton said his policies are unlikely to reverse these trends, particularly the health care legislation now before the House that Trump is championing. That bill would lead to higher premiums for older Americans, the Congressional Budget Office has found.
“The policies that you see, seem almost perfectly designed to hurt the very people who voted for him,” Deaton said.
Case and Deaton’s paper, issued by the Brookings Institution, follows up on research they released in 2015 that first documented a sharp increase in mortality among middle-aged whites.
Since 1999, white men and women ages 45 through 54 have endured a sharp increase in “deaths of despair,” Case and Deaton found in their earlier work. These include suicides, drug overdoses, and alcohol-related deaths such as liver failure.
In the paper released Thursday, Case and Deaton draw a clearer relationship between rising death rates and changes in the job market since the 1970s. They find that men without college degrees are less likely to receive rising incomes over time, a trend “consistent with men moving to lower and lower skilled jobs.”
Other research has found that Americans with only high school diplomas are less likely to get married or purchase a home and more likely to get divorced if they do marry.
“It’s not just their careers that have gone down the tubes, but their marriage prospects, their ability to raise children,” said Deaton, who won the Nobel prize in economics in 2015 for his long-standing work on solutions to poverty. “That’s the kind of thing that can lead people to despair.”
The issues identified by Case and Deaton are likely contributing to a slight reversal in a decades-long trend of improving life-expectancy data. It’s not entirely clear why these trends have affected whites much more than they have African-Americans or Hispanics, whose death rates are improving.
Case and Deaton note that many Hispanics are “markedly better off” than parents or grandparents who were born abroad, enabling a greater sense of optimism. African-Americans, they add, may have become more resilient to economic challenges given their long-standing disadvantages in the job market.
Other researchers have said that whites may have an easier time obtaining painkillers that are behind an epidemic of drug overdoses.
The data is clear, though: In 1999, the death rate for high school-educated whites ages 50 through 54 was 30 percent lower than the death rate for all African-Americans in that age group. By 2015, it was 30 percent higher.
The educational split is also growing. Even while the death rate for whites without a college degree is rising, the rate for whites who are college graduates is falling, Case and Deaton found.
The trends cut across diverse regions of the country, the researchers found. While the worst-hit spots include Appalachian states such as West Virginia and Kentucky, they also include such areas as Maine, Baltimore and eastern Washington state. The patterns are evident in rural sections and smaller cities as well as in some large metro areas, the research found.
Americans with less education are also faring much worse when compared with adults in other countries, Case and Deaton concluded. Death rates in Europe for people with limited education are falling — and in most countries, they’re falling faster than death rates for those with more education.
For those reasons, Case and Deaton discount the notion that government disability benefit programs are responsible for some of these problems by enabling more Americans to stop working. Social welfare programs in Europe are typically more generous yet haven’t caused a rise in death rates.
Given the long-running nature of these trends, many of which stem from the 1970s, reversing them could take years, Case and Deaton write. But there are immediate steps that could be taken, Deaton said in the interview. Routine prescriptions for opioids should be cut back.
And, “Europe has a much better safety net than we do, and they’re not seeing the same sort of problems as we are,” he said.
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