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1916... C’est à peu près l’avis de Jack Devine, officier de la CIA qui supervisa “quelques” coups d’État en Amérique du Sud dans les années 1970, notamment celui de Pinochet au Chili, et qui monta jusqu’au poste de n°2 de l’Agence avant de la quitter dans les années 1990. Dans un entretien, samedi dernier, sur la chaîne US AM-970 de New York, dans l’émission “The Cats Roundtable”, Devine qualifie la situation actuelle, effectivement, de « the most dangerous time ever ». Devine est le dernier en date d’une série grandissante d’ex-officiels des services de sécurité nationale US à mettre en évidence la dangerosité de la situation et (voir plus loin) la responsabilité des USA dans cette crise.
Devine considère que le groupe Daesh, par son refus total de la civilisation et sa volonté de tuer de façon absolument non-discriminatoire, représente un phénomène de violence sans précédent. Se basant sur sa vaste expérience, notamment des années 1970, Devine estime n’avoir jamais rencontré un groupe quelconque de terrorisme ou de guérilla qui soit si complètement indifférent à l’identification des personnes qu’il attaque, et aussi indifférent également à son propre sort. Cet avis d’un “spécialiste” est intéressant à enregistrer, dans la mesure où il rejoint tout ce qui concerne le caractère apocalyptique des conceptions de Daesh. Il faut également noter que Devine reconnaît la responsabilité des USA dans cette évolution qu’il juge comme une catastrophe sans précédent : « S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est nous pour avoir laissé les choses se développer à ce point. »
(Successivement, The Hill, ZeroHedge.com et Infowars.com ont repris l’information les 22 et 23 novembre.)
« “I have never felt more uncomfortable than I do today,” he told host John Catsimatidis. “Some percentage of the world today is always either unbalanced or radicalized. When you have a small group of people who are willing to lose their lives and kill anyone they can, we’re all vulnerable.” Devine cited the Islamic State in Iraq and Syria (ISIS) as an unprecedented threat in terms of its wanton disregard for human life… “I dealt with terrorists in South America in the 1970s, but they never attacked innocent women and children indiscriminately,” he said. “You have a group in ISIS today that is frankly uncivilized. These folks could get stronger and stronger. We basically have to destroy ISIS over there,” Devine said.
» Devine argued that dismantling ISIS’s command structure is crucial for minimizing the danger it presents, much like al Qaeda before them. “We killed three-fourths of their leadership,” he said of al Qaeda. “We have to do the same thing with ISIS. “We have to destroy their refuge over there. When they start to lose, their recruiting numbers start to fall.”
» Devine, who mainly served during the Cold War, said ISIS is a scourge without parallel because it has no concern for self-preservation. “There is nothing that can be compared with nuclear weapons and their use,” he said of tensions between the U.S. and the former Soviet Union. “[But] people felt safe in the sense there was countervailing balance,” he added. “Early in our contest with the Russians, it was clear we had checks and balances.”
» Finally Devine admits… “If there’s blame to be put, it’s on our failure to have done that by this point.” »
Mis en ligne le 24 novembre 2015 à 11H08
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