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4748Étrange situation dans le Sud du continent nord-américain, selon une transversale venue du Guatemala, actuellement au Mexique, prévue pour aborder la frontière des États-Unis peut-être le 6 novembre, – et The-Donald à la Maison-Blanche, pas très loin du Pentagone. La transversale se matérialise sous la forme d’une “caravane” de migrants venus du Guatémala et qui a bien l’intention de pénétrer aux États-Unis ...
“Ils partirent 5 000 et, par un prompt renfort”, – ils atteignent actuellement les 15 000, et sans doute seront-ils bien plus à la frontière. Au rythme où progresse la “caravane” (AP avait écrit dans une de ses dépêche “l’armée des migrants”, puis se reprit aussitôt, horreur, et parla plutôt de “caravane”), elle pourrait atteindre cette frontière pile au moment où les citoyens américains se rendront aux urnes pour les élections mid-term, le 6 novembre.
Tyler Durden, de ZeroHedge.com, qui présente l’affaire ce 23 octobre 2018, commente : « Il semble donc que le président Trump sera confronté à une crise frontalière de grande ampleur juste pour les élections de mi-mandat. Serait-il possible que quelque force engagée à gauche se soit chargeé de faciliter cette crise ? Dans la vie, nombre de choses ne se produisent pas par accident et le timing de cette “caravane” ne semble pas être accidentel. »
Trump tempête contre le gouvernement mexicain et avertit que si rien n’arrête la “caravane” où peuvent s’être glissés des trafiquants de drogue et des terroristes islamistes, l’armée des États-Unis se chargera de défendre les frontières. Peut-être Trump demanderait-il conseil au couple Merkel-Juncker ?
Il faut dire que les migrants ont passés bien aisément le fleuve qui sert de frontière entre le Guatémala et le Mexique, que la police mexicaine accompagne la “caravane” sans rien faire pour l’arrêter et même en encourageant le recrutement. (Les détails que donne Durden sont étonnants.) Trump dénonce l’actuel président et son gouvernement, tandis que le président-élu AMLO-Obrador, qui entre en fonction en décembre, clame ses encouragements aux mêmes migrants après avoir promis à Trump de lutter contre l’immigration. De ce côté, du côté d’AMLO aussi veut-on dire, le mystère ne cesse de s’épaissir sur son attitude réelle à la lumière des affirmations de sa complicité avec les cartels de la drogue.
Les migrants désignent Trump comme “l’Antéchrist” et le maudissent. L’armée des États-Unis se prépare à faire face à l’invasion du territoire national, et les citoyens US à voter. Les élections midterm-2018 commencent à entrer dans l’Histoire au rythme de la “caravane”.
Mis en ligne le 23 octobre 2018 à 18H32