Les signes de Margot

Ouverture libre

   Forum

Un commentaire est associé à cet article. Vous pouvez le consulter et réagir à votre tour.

   Imprimer

 1735

Les signes de Margot

Comme cela était indiqué dans les premiers mots de l’article saluant Margot (le 26 mai 2011), j’avais hésité un instant à prendre la plume, – «J'ai eu une brève hésitation avant de prendre la plume, et je n’ai eu qu’une brève hésitation…» Il s’agissait de ce fait que cette sorte d’article, à la fois par le sujet, l’émotion, l’intensité, etc., pouvait ne pas se prêter à un site comme dedefensa.org, y paraître incongru jusqu’à se dévaloriser lui-même.

…A nouveau, je pourrais écrire les mêmes mots, – à propos de ce nouveau texte que je commence ici, exactement dans un état d’esprit similaire pour la réserve exposée. Il s’agit de revenir sur le premier texte sur Margot, et aussitôt cette interrogation sur le bien fondé, la justification de cette démarche, sur sa forme également. Bonne entrée en matière ? En réalité, aucune autre possible.

Une fois prise la décision d’y revenir pourtant, le constat est aussitôt qu’il s’agit en vérité d’un état d’esprit bien différent. Il n’y a pas le moindre dessein d’attirer de nouveau l’attention du lecteur là-dessus (sur le texte lui-même) ; nulle vanité, rien de cette façon, évidemment et définitivement… D’ailleurs, ce texte sur Margot reste à sa plume, effectivement comme s’il n’était pas de moi. Je l’ai écrit, un peu comme le héros de L’ange à la fenêtre d’Occident, de Gustav Meyrink, lit le “matériel” qu’il a reçu en héritage de son cousin, qui va lui permettre de raconter l’histoire de son lointain ancêtre, l’alchimiste John Dee… Lorsque, dans un rêve qu’il fait pour la deuxième fois, où il se voit transformé en Janus, son deuxième visage lui ordonne de ne pas reculer devant la tâche, de lire les documents qui lui sont transmis…

«N’ordonne pas ! – ne te présume pas capable ! Où la raison met de l’ordre, elle provoque une inversion des causes premières et prépare la destruction. Lis, en te laissant guider par la main et ne sème pas les ravages. Lis, en te laissant guider, – par moi…» Si vous remplacez l’exhortation “lis” par “écris” et si vous ne préjugez ni ne jugez rien des intentions de la voix lançant cette exhortation, vous voyez que la situation évoquée est très similaire.

Du quantitatif au qualitatif

Alors, décidément, – pourquoi y revenir  ?

Outre le thème lui-même, dont il a été dit déjà combien il peut être perçu d’une façon distordue, il n’était en effet pas évident que ce texte sur Margot se glissât, sans autre forme de procès, dans la lecture habituelle de ce site qui s’intéresse en général aux affaires du monde et, plus largement, à la “situation crisique” du monde, – ou ce que l’on pourrait nommer, selon une formule qui ferait bien l’affaire, de l’expression de “crisologie terminale du Système”. C’est alors, en prenant à nouveau le risque de l’incongru, qu’il m’a semblé intéressant d’examiner l’effet qu’avait eu cet article depuis sa parution, par rapport aux références du site dans ce domaine – et parallèlement je l’avoue (c’est ma petite musique personnelle), comme un hommage indirect de plus à Margot et à sa tragédie, qu’il m’est bien difficile d’oublier et que je ne veux jamais oublier.

Nous disposons, à dedefensa.org, d’un accès permanent à diverses références de comptage. Google met à la disposition des sites divers outils. Il existe notamment un suivi constant portant sur une longueur de temps d’un mois (non pas le mois en cours, mais les trente jours d’un mois : les articles ne sont plus référencés dès lors qu’ils dépassent le trentième jour par rapport à la date de l’analyse, alors que leur lecture épisodique se poursuit). Bien entendu, il s’agit de la lecture directe et immédiate d’articles du site, ne tenant aucun compte, par la force des choses, d’une lecture indirecte, d’une diffusion plus large par des moyens divers, extérieurs à l’accès direct au site proprement dit, etc. Ce décompte est extrêmement strict et encadrés par des paramètres statistiques impératifs. Depuis que nous avons suivi l’article sur Margot, nous avons pu observer des résultats remarquables :

 

• Le 27 mai 2011 : l’article est 41ème avec 820 lectures (plus de trois minutes passées en moyenne pour cette lecture).

• Le 28 mai 2011 : l’article est 35ème avec 895 lectures.

• Le 29 mai 2011 : l’article est 30ème avec 950 lectures.

• Le 30 mai 2011 : l’article est 28ème avec 990 lectures.

• Le 31 mai 2011 : l’article est 26ème avec 999 lectures.

• Le 1er juin 2011 : l’article est 26ème avec 1.005 lectures.

• Le 2 juin 2011 : l’article est 25ème avec 1014 lectures.

• Le 3 juin 2011, l’article est 23ème, avec 1.021 lectures.

• Le 4 juin 2011, l’article est 21ème, avec 1.029 lectures.

• Le 5 juin 2011, l’article est 20ème, avec 1.032 lectures.

• Le 6 juin 2011, l’article est 21ème avec 1040 lectures…

Dans tous les cas, du 27 mai au 5 juin, l’article (du 26 mai 2011) est le plus récent à être référencé, tous ceux qui le précèdent dans le classement datant d’avant le 26 mai 2011. Cela indique un classement chronologique exceptionnel, – simplement dit, d’ailleurs, le premier. L’article sur Margot n’est dépassé de ce point de vue de la chronologie que le 6 juin, avec deux F&C, celui du 4 juin 2011, – «9/11 en septembre 2011», – avec 1.174 lectures ; celui du 2 juin 2011, – «Big Bang subreptice», – avec 1.055 lectures.

Il y a dans ces indications statistiques, qui émanent d’une technique caractérisée par un indice absolument quantitatif, par conséquent bas et pauvre, la suggestion d’une réalité qualitative extrêmement intéressante concernant la lecture de l’article. (Bien entendu, les réactions sur le Forum de l’article, nombreuses selon les normes de dedefensa.org, et de haute tenue, à partir du 26 mai 2011, renforcent sans aucun doute cette idée d’une “réalité qualitative” puissante.) Il s’agit de l’idée que le fait même de ce succès quantitatif de lecture selon les normes d’utilisation de dedefensa.org, alors que l’article répond si peu aux normes du contenu du site, induit une appréciation qualitative de l’acte de la lecture ; ce passage de l’aspect quantitatif bas à la richesse qualitative haute est l’indice d’une exceptionnalité qui concerne largement autant les circonstances de la lecture et la lecture, que l’article lui-même, – quoi qu’il en soit de l’article.

C’est à cette exceptionnalité du passage du quantitatif au qualitatif qu’il importe de s’arrêter, pour tenter de l’expliquer, à partir d’une analysea posteriori des causes et du cheminement de la démarche de l’écriture de cet article. Je ne prétendrais certainement pas une seule seconde être l’esprit qui transforme le vil plomb de la bassesse quantitative en l’or de la hauteur qualitative, – mais la plume, elle, lorsqu’elle est guidée par l’intuition, joue son rôle, – et là, les signes n’ont pas manqué, “les signes de Margot”, certes… La plume, parfaitement et évidemment, la plume qui est “de fer” comme l’observe Alfred de Vigny, encore lui, dans L’Esprit pur, – A Eva, un autre de ses “poèmes philosophiques”, – la “plume de fer qui n’est pas sans beauté” et qui devient de l’or en faisant son office, posée “sur le cimier doré du Gentilhomme”. (Tout cela, en n’oubliant pas que l’un des surnoms des bergers de Beauce, qui est la race de Margot, est “gentilhomme campagnard”.)

«J'ai mis sur le cimier doré du Gentilhomme

»Une plume de fer qui n'est pas sans beauté.»

De la tragédie intime à la tragédie universelle

En me mettant à ce texte, j’avais une préoccupation centrale qu’on comprend évidemment, qui se traduisait par la volonté de l’expression d’un sentiment d’une grande force, touchant à l’émotion extrême, une souffrance et une peine extrêmes ; cette préoccupation apparaissait autant comme une libération de l’émotion, comme un devoir par rapport à une mémoire commune à Margot et à moi, comme un tribut rendu à un être cher disparu ; il y avait enfin la conviction que ces sentiments divers avaient absolument leur raison d’être, qu’ils renvoyaient à une vérité indiscutable. Ainsi expliquerais-je aujourd’hui, moins marqué par l’émotion et la douleur immédiates, le motif de la chose, – d’une façon que certains comprendront aussitôt par l’émotion, que d’autres comprendront plutôt par l’analyse, – et qu’importe dans ce cas, là n’est évidemment pas l’essentiel. Je veux simplement décrire le point de départ de cette démarche (écrire ce texte), en ajoutant qu’il m’importait également d’éviter le plus possible le cadre dialectique et polémique, coloré de passions et de préjugés, des liens entre sapiens et animaux, et les considérations sur la perception que nous avons des animaux. J’ai mes idées extrêmement fermes et substantivées par l’expérience et l’intuition là-dessus, mais ce n’était décidément pas mon propos, – et, certes, ce ne l’est toujours pas

C’est à un autre point que je veux m’arrêter… Il est vrai que, pour m’assurer de cette volonté de “protéger” l’hommage à Margot des scories de la polémique, je le plaçai, comme naturellement, comme évidemment, comme intuitivement en un mot qui les englobe tous, dans le cadre général du site, de la “couleur” dedefensa.org dirais-je ; ou bien, plus doctement dit, de la fonction du site, signalée plus haut selon la proposition d’une nouvelle expression forgée pour l’occasion de “crisologie terminale du Système”. Un lecteur (“Pierre”) a parfaitement mis à jour cet aspect de la démarche lorsqu’il écrit (avec mon souligné en gras), en commentaire sur le Forum (le 26 mai 2011) : «Avec vous – Très bel hommage, très bel au-revoir qui, un peu curieusement, ne jure en rien avec l'esprit de dedefensa…»

Car là est le point essentiel où je veux en venir… Il se trouve que cette démarche, de “protéger” l’hommage en le plaçant dans le contexte conceptuel du contenu du site, cette démarche qui pouvait sembler au départ d’occasion ou accessoire, ou disons de circonstance, s’est révélée finalement fondamentale, comme si elle avait acquis sa substance en se déroulant, et ainsi justifiant le développement et l’installation de son essence fondamentale. En quelque sorte, par ce biais, j’ai retrouvé sans le réaliser sur l’instant, en ne le réalisant qu’après coup, ce qui s’impose désormais à moi comme l’essence de l’événement de la mort de cet animal, – je veux dire, sa dimension absolument tragique, notamment illustrée par l’extrait de La mort du loup, d’Alfred de Vigny, que je tiens sans aucun doute pour un “poème tragique” (on l’a vu, Vigny le qualifie de “philosophique”). Par cette transmutation inconsciente et intuitive, l’événement a acquis une dimension nouvelle, certes moins uniquement personnelle sinon comme un aspect archétypique, et objectivé à partir du cas évidemment subjectif. De même, la dimension affective, sans aucun doute considérable mais au départ limitée dans son sujet et dans son effet, a étendu son empire bien plus que sur ce sujet initial tout en lui restant absolument liée.

Il apparaît alors que cette démarche est, elle aussi, complètement liée à la réalité de la crise, sans nul doute, d’une façon qui montre que l’énorme puissance de cette crise que nous vivons peut effectivement intégrer jusqu’aux actes les plus intimes, et en apparence les moins importants par rapport aux événements généraux, en leur donnant cette dimension tragique qui est la marque de toute notre époque métahistorique. De cette façon est établi le lien fondamental entre l’événement tragique intime, et la tragédie universelle de la crise. C’est l’interprétation que je suis amené à donner à cet ensemble que constituent l’article, son sujet, le succès de lecture malgré l’apparence d’absence de rapport entre ce sujet et les sujets qui sont habituellement traités sur le site et forment la préoccupation principale des lecteurs.

Ainsi, à partir de ces constats sur un texte et un thème qui n’ont en apparence pas l’importance qu’on découvre, on est effectivement conduit à donner une bien plus vaste appréciation de l’ampleur de la crise que nous vivons. Le sentiment de tragique est une force répercutée par l’esprit qui ne se mesure pas à l’importance que le jugement courant accorde aux événements qui le suscitent, selon un sens commun qui le serait un peu trop ; en plus de la très grande peine personnelle que j’ai moi-même éprouvée avec et autour de la mort de Margot, le sentiment de tragique donne à l’événement une substance différente, en le grandissant, en l’élevant qualitativement plus encore. Il le fait entrer dans une dimension générale qui transforme la perception qu’on peut avoir de la crise, en même temps que de l’événement lui-même (la mort de Margot). Tout cela me conduit à proposer le constat qu’il y a là, par un biais finalement inattendu mais qui s’est révélé très riche autant que tragique, effectivement une confirmation au moins symbolique, et finalement d’un jugement raisonné, de la perception générale qu’il s’agit d’une crise proprement existentielle, non seulement d’une “civilisation”, mais d’une façon de vivre jusque dans ses recoins les plus intimes, d’une conception du monde jusque dans son extension la plus vaste ; la perception qu’il s’agit d’une crise absolument universelle et décisive, du plus personnel au plus largement collectif, avec tout ce qui s’y rattache dans les deux extrêmes ; c’est-à-dire la crise d’une civilisation devenu “contre-civilisation” et devenu “sans après”, qui interdit par sa puissance déstructurante totalitaire à une autre civilisation de lui succéder et annonce par conséquent, nécessairement, la fin d’un cycle. (Voir aussi, sur ce point, l’interprétation des thèses du philosophe de l’histoire des civilisations Arnold Toynbee.)

En ce sens, après les avoir liés d’une façon intuitive mais inconsciente, je ne peux plus détacher la tragédie personnelle que fut la mort d’un être si cher à la tragédie générale que j’ai conscience de vivre ; dans le sens inverse, j’ai été amené à considérer un peu plus encore cette tragédie générale qu’est le crise que nous vivons comme étant également une tragédie personnelle. Que cet “être si cher” soit un animal, avec toute la force de la situation de l’innocence originelle qui caractérise cet être, et toute la signification de souffrance et de douleur qui marque aujourd’hui nos liens horriblement déformés avec la nature du monde et avec les êtres qui peuplent le monde, cela comme un des aspects fondamentaux de la crise que nous vivons, – voilà qui ne peut que renforcer le propos général.

Un tel accident de la vie, dans ces circonstances, conduit à une plus grande perception partagée des conditions du monde qui nous pressent. L’intérêt de lecture pour l’article qui en fit rapport dans le cadre évident d’une très forte émotion, vient alors comme complément et comme démonstration d’une perception commune et collective du cadre plus général de la crise que nous vivons tous. Il renforce le constat précédent du point de vue de la communauté des sentiments et des émotions, de leur profondeur et de leur intensité extrêmes jusqu’au déchirement fondamental ; il exalte évidemment ce lien extrêmement fort et puissant qu’est cette conscience commune et collective où certains d’entre nous se trouvent de vivre un moment exceptionnel de l’Histoire, où toutes nos certitudes vacillent en étant confrontées au soupçon de complaisance pour nous-mêmes ; comprendre autant que deviner, en un sens, que plus rien de ce que nous tenions pour assuré dans le cadre que nous offrait notre “civilisation” n’est assuré, et que cela est bien.

L’intervention de l’“intuition haute” ?

Encore une fois, la précision de ma tentative de “détachement”, par procédé d’analyse et nullement par indifférence certes, de moi-même vis-à-vis du texte ; je placerais alors l’écriture de ce texte, sa signification évidente et son évolution inconsciente comme j’ai tenté de les décrire, comme un effet de ce que je nomme l’“intuition haute”… Selon cette façon de voir, on conviendra que la citation du début de ce texte, de Gustav Meyrink, prend un autre sens ou bien un sens plus haut, qu’en un mot qui dit tout elle prend tout son sens.

C’est elle, l’intuition haute, qui m’a conduit, par un biais en apparence anodin relevant de l’automaticité formelle (la préoccupation de “protection” du texte de Margot d’une polémique ou d’une banalité abaissantes), à aménager ce texte de façon que l’émotion de l’hommage à l’événement d’une mort d’un être cher rencontre la perception du tragique de l’événement et suscite son entendement chez autrui (chez le lecteur) et, au-delà, la perception que ce tragique renvoie lui-même au climat général qui baigne notre temps historique, ou temps métahistorique. C’est une façon de grandir, de hausser l’événement, en même temps que d’indiquer la dimension universelle de la crise qui nous affecte tous ; une façon, aussi, d’accentuer notre proximité et notre unicité à tous, dépassant largement le sentiment artificiellement commun et faussement exceptionnaliste de la seule espèce (le sapiens) satisfaite de ses œuvres humanistes et moraliste, pourtant génitrice et accoucheuse, dans le même souffle, de tant de catastrophes… Et je dirais avec la plus grande fermeté que cette intuition haute agit d’elle-même, comme si elle existait en dehors de soi, proposant avec une telle force de l’évidence son enseignement que cette orientation devient une obligation à laquelle on ne saurait échapper, – d’abord parce qu’on ne doit pas vouloir, qu’on ne veut pas y échapper.

Dans ce cas, la liberté individuelle du choix est disons “une procédure” qui grandit l’homme, mais en le situant par rapport à ce qu’il y a de plus haut qui puisse avoir accès à lui, donc en le mettant en une position où sa véritable grandeur est dans ce choix qu’il fait d’accepter pleinement l’orientation que lui suggère cette intuition. L’homme et sa liberté sont, à la fois, tout et rien dans cette situation, – et s’il sont rien effectivement dans le rapport des influences psychologiques où triomphe évidemment l’intuition haute, c’est leur gloire de devenir tout dans ce débat en acceptant et en décidant de paraître n’être rien.

Un dernier mot, en post scriptum

…Mais pour finir et en revenir à l’événement tragique lui-même, et en finir pour ce temps avec la question des relations entre sapiens et les animaux, et leurs valeurs respectives, dont j’ai juré de ne pas parler pour éviter la polémique, – j’en dirais tout de même un mot en en rapportant un qui n’est pas de moi, mais d’un ami qui m’écrivit après la mort de Margot. Evoquant les sentiments que j’éprouvais pour Margot, «dont je ne sais plus, à l'heure actuelle, s'il faut admirer les traits “humains” au détriment de son “animalité” (ce qui serait presque dégradant étant donné la bassesse de “l'humanité”), ou bien plutôt l'inverse», – cet ami précisa : «Comme l'avait indiqué un Schelling, martelant sur la tête des “philosophes” un vieux dogme théologique : “Malheureusement, l'homme ne saurait être qu'au delà ou en deçà de l'animal”. On sait ce qu'il en est de nos jours de l’“humanité”.»

… Ce qui est, somme toute, une autre façon de lier la tragédie de la mort de Margot à la tragédie de notre crise générale et terminale, et cela qui confirme et renforce le propos général.

 

Philippe Grasset