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2342Des centaines de milliers de partisans de Lopez Obrador, — 1,2 million selon les organisateurs, — se sont rassemblés place Zocalo, à Mexico, pour voter par acclamation la désignation de Lopez Obrador comme “second” président du Mexique. Lopez Obrador “prêtera serment” comme nouveau président le 20 novembre, dix jours avant la prestation du nouveau président “officiel”, Felipe Calderon.
Le “second président” du Mexique va entamer une tournée dans les provinces mexicaines pour mettre en place des comités locaux qui auront pour tâche de répercuter les besoins locaux vers l’“exécutif” central et, dans le sens contraire, appliquer à leur niveau les décisions gouvernementales. De toutes les façons, le processus de fonctionnement de l’équipe Lopez Obrador reste encore entièrement mystérieux puisqu’il s’agit dans ce cas de quelque chose de tout à fait nouveau.
Ainsi se met en place une organisation absolument inédite dans l’histoire politique du processus démocratique, — quelle que soit la façon dont la démocratie est appliquée au Mexique. C’est-à-dire que dans les deux cas, on suit le processus démocratique pour aboutir à la désignation de deux gouvernements, ce qui met en cause l’un des principes fondamentaux de la démocratie qui est d’aboutir à un seul gouvernement dans un seul pays. On estime en général que l’un des résultats qui pourraient être obtenus serait de diviser le pays en deux, certaines provinces devenant “obradistes”, d’autres étant acquises à Calderon. Cette division va se ressentir au niveau de la représentation parlementaire et de l’organisation politique en général, Lopez Obrador étant décidé à créer un parti de rassemblement pour ses électeurs.
Selon une dépêche AP/Washington Times du 17 septembre
«Convention delegates also agreed to boycott major national and international companies that they say supported Calderon's campaign, and agreed to support the formation of a ‘Progressive Front’ to replace the former coalition of leftist parties that backed Lopez Obrador in the national election.
»Lopez Obrador said the Front's principal objective would be to fight what he called a large right-wing bloc formed by Calderon's conservative National Action Party and the former ruling Institutional Revolutionary Party.
»“Two groups will exist in the country: The rightists and the progressives,” he said.»
Mis en ligne le 17 septembre 2006 à 13H58