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469430 novembre 2020 – La Norvège, je m’en souviens (j’y suis allé une fois, en 1954, avec mes gentils parents), est un très beau pays. Le froid âpre y est d'une sereine grandeur, si j’ose parler de beauté à propos d'une humeur du monde, les fjords somptueux, la vie studieuse et laborieuse, mais aussi honorable, installée comme elle est dans sa tradition... Enfin, tout cela in illo tempore – « Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », et autant en emporte le vent.
Aujourd’hui, la Norvège, comme l’ensemble de la ‘civilisation’ (?) du ein Block, ein BAO, ein LGTBQ+, – la Norvège est folle, sous la coupe de la dictature des fous qu’a engendré la totale perversion, la contre-civilisation que nous vivons, totalement luciférienne. Elle l’est comme les autres dans ce grand dessein européen, au pas cadencé, l’insigne à la boutonnière, disons “LGTBQxyz+” si vous voulez, la pensée réduite aux acquêts du seul instant qui importe, l'Instant quoi, qui est celui que nous simulons de vivre. Nul n’a le droit de trébucher sous le poids du fardeau qu’est la folie des autres lorsqu’elle vous enveloppe, qui se grime en bêtise aux yeux hallucinés, ceux-là que vous craignez devoir en vous regardant dans un miroir.
Jonathan Turley, l’avocat, le plus élégant et le plus qualifié des commentateurs des choses de la loi et de l’esprit de la loi, s’exclame devant cette nouvelle concernant effectivement ce pays que je trouvais si beau en 1954. La Norvège vient d’adopter une loi qui criminalise le “discours haineux” contre les transgenres, en privé (“en privé”, je veux dire : “chez soi”, at home, – capisce ?) ; et discours interdit et traqué dans ce sens, en général dans toute les conversations libres et démonstratrices de notre liberté...
Sommes-nous des fous ou simplement des crétins ahuris et un tantinet, – comment dire ? Ah oui, c’est ça : “un tantinet” “haineux”... ?
Turley parle : « Nous avons déjà discuté du recul alarmant du droit à la liberté d'expression à l'Ouest, en particulier en Europe. La tendance à criminaliser la liberté d'expression a entraîné un appétit insatiable pour de nouvelles limitations et des poursuites plus furieuses. La Norvège est un exemple de ce plongeon dans le contrôle limitatif de la liberté d’expression en Occident. Cette semaine, la législature a adopté (sans même un vote) une nouvelle loi pénale qui punit les personnes ayant tenu des propos jugés haineux à l'égard des transsexuels dans leur propre maison ou dans des conversations privées.
» La ministre de la justice et de la sécurité publique, Monica Maeland, a affirmé que c’était une grande victoire car la réglementation des discours doit être “adaptée aux situations pratiques qui se présentent”. La “situation pratique” comprend le fait de parler à son propre conjoint ou à sa famille.
» Birna Rorslett, vice-présidente de l'Association des personnes transgenres en Norvège, a ajouté que permettre aux gens de s'exprimer contre les valeurs ou les problèmes des transgenres “a été une horreur pour les transgenres pendant de très nombreuses années”.
» Un tel contrôle de la parole en Europe a eu un effet paralysant sur le discours politique et religieux. Dans leurs foyers, les gens partagent souvent des opinions religieuses et politiques qui s'écartent des valeurs ou des croyances imposées. Cette loi réglementerait ces conversations et criminaliserait l'expression de points de vue interdits. »
Enfin, pour conclure cette information, lisez ceci, toujours de Turley, qui élargit le propos pour nous placer devant cette réalité que l’Europe est devenue une dictature de fer, et qu’elle n’a même pas besoin de l’UE pour ce faire :
« Comme nous l'avons récemment évoqué, un sondage réalisé en Allemagne a révélé que seuls 18 % des Allemands se sentent libres d'exprimer leurs opinions en public. En particulier, plus de 31 % des Allemands ne se sentent même pas libres de s’exprimer en privé entre amis. Seuls 17 % se sentent libres de s’exprimer sur Internet et 35 % déclarent que la liberté de parole est confinée au plus petit des cercles privés. »
Le prétexte impérieux de la vertu de la plus grande liberté possible par tous les moyens et dans tous les sens est notre tombeau, sans croix, sans linceul, sans absolution, sans rien ni personne. Quelle étrange attraction nous conduit à étouffer jusqu’au trépas l'essence même de liberté, sous prétexte du respect totalitaire du concept de la liberté de tous les autres, et ainsi nous asséchant de notre essence pour présenter un simulacre de substance, jusqu’à la mort de nous-même ?
Cette “étrange attraction” ne peut être que celle du fou, cela bien compris, à la fois en termes pathologiques et en termes métaphysiques, et pour le courant le fou-crétin (fou représenté en crétin particulièremlent virulent). Nous nous suicidons, mais dans la propreté du régflement, la satisfaction de soi, l’autosuffisance bien pliée, en rang d’oignons civilisés et respectueux des toutes les autres libertés, la liberté de l’oignon respectant celles de la pomme de terre, de la jacinthe, du chardon et du pissenlits sans sa racine, et tout cela, sous les applaudissements de l’absolument-Rien qui nous gouverne.
Effectivement, à cette vitesse, demain ou tout à l’heure, le “propos haineux” contre la pomme de terre sera puni de €2 000 d’amende et/ou deux ans à peu près de prison avec un sursis moyen ; il faudra veiller à ne pas étendre le territoire du “propos haineux” au personnes-amende et aux personnes-prison, et encore moins au citoyen-sursis.
Vous me parliez de Hitler ? N’étiez-vous pas fou ? Non ? Alors, redescendez sur terre s’il vous plaît, c’est là votre résidence désormais, au milieu des autres et des entonnoirs qui dansent La Carmagnole.
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