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43511eraoût 2018 – Il semble que l’USAF, et son clone moyen-oriental l’Israël Air Force (IAF), soient en train de sauter le pas, c’est-à-dire de reconnaître la vérité-de-situation de l’état et surtout de la valeur du programme JSF, alias F-35. Cette vérité-de-situation, nous la proclamons et la répétons depuis si longtemps avec une belle bande de dissidents du domaine, mais elle est approchée dans le cas qui nous occupe avec la plus extrême prudence. En effet, ce développement impliquerait que se dessine à l’horizon un combat de titans qui peut avoir d’énormes répercussions politico-militaires.
En quelques mots, l’on dira qu’il s’agit de la possibilité de commandes de nouvelles versions, complètement rénovées et très-avancées, de F-15 par l’USAF et l’IAF. Ces commandes signifieraient, en clair, que le F-35 est incapable de faire ce à quoi on le destinait et qu’il est temps de prendre des mesure pour éviter un trou stratégique d’équipements catastrophiques pour les deux pays.
Citons d’abord la dépêche de Spoutnik-français (26 juillet), qui reprend diverses nouvelles de “sources” plus ou moins officielles, avec toute l’extrême prudence qui caractérisent cette sorte communication... Il n’y a pas, aujourd’hui, au sein de l’aéronautique militaire, sinon du complexe militaro-industriel englobant Israël en plus des USA, d’affaire plus explosive que cette mise en cause du catastrophique F-35...
« L'armée de l'air israélienne prévoyait que le F-35 Adir serait le dernier avion de chasse piloté par des pilotes israéliens, mais un accord imminent entre Boeing et Tel Aviv indique que l'IAF a abandonné ces plans pour acquérir des F-15 en version très modernisée. Les responsables des FDI ont longtemps cru que les F-35 seraient leur dernier chasseur piloté selon les normes conventionnelles, mais un changement de politique en faveur de nouveaux escadrons de la nouvelle version du F-15 a reçu un soutien considérable dans les cercles de défense israéliens, a rapporté jeudi [26 juillet] le journal Israël Hayom.
» Le chef d'état-major de l’IAF, le ministre israélien de la Défense et le directeur général du ministère israélien de la Défense doivent examiner le rapport de l’IAF avant de prendre une décision sur la conclusion d'un accord avec Boeing. Une décision est attendue avant la fin de l'année.
» Même si un puissant soutien à l’achat des F-15 israéliens avancés existe déjà au sein de l'establishment de la défense israélienne, il est certain que les puissants lobbies de Lockheed Martin à Washington et en Israël vont chercher et cherchent déjà à combattre avec force cette décision. Il y a eu des discussions sur la possibilité d'acheter des F-35 supplémentaires pour amadouer Lockheed Martin dans le cas où Israël renouerait avec Boeing, a noté Israël Hayom, qui précise que le “IA F-15” disposera de capacités de furtivité qui le rend très concurrentiel du F-35. Boeing et Lockheed sont des entrepreneurs de la défense rivaux qui sont en concurrence pour de nombreux contrats du même gouvernement.
» Israël et Boeing n'ont pas conclu d'accord sur les avions de combat depuis que des F-15 plus anciens ont été acquis il y a des décennies. Le nouvel accord, cependant, est susceptible de présenter les nouveaux F-15 de l'IA comme une composante d'un ensemble d’armements beaucoup plus importants. Les responsables israéliens auraient jugé très intéressante la capacité de Boeing d’offrir en même temps une variété d’options de systèmes à propulsion rotative ’avions rotatifs attrayants. Ainsi, le CH-47 Chinook et le V-22 Osprey seraient probablement inclus dans un accord Israël-Boeing, note Israël Hayom. Israël achèterait également des avions ravitailleurs KC-46 Pegasus développés par Boeing pour l’USAF à partir de 767 civil. En tout, l’affaire est estimée à environ 11 milliards de dollars.
» Fait intéressant et nullement hasardeux, une nouvelle est parue le 18 juillet sur le site Defence One, selon laquelle Boeing aurait proposé à l’USAF une nouvelle version de son F-15, le “F-15X”. The Drive a contesté le sens du rapport de Defense One, soutenant que c’est l’US Air Force qui a pressé Boeing de développer cette nouvelle version. The Drive rapporte que l'USAF a engagé de sa propre initiative cette affaire depuis 18 mois, mais les pourparlers ont eu lieu dans le plus grand secret. Comme le “IA F-15”, le F-15X est présenté comme étant un dérivé complètement modifié du F-15 initial dont la cellule est éprouvée depuis quasiment un demi-siècle [premier vol en 1972].
» L’US Air Force cherche surtout à ne pas dévaloriser ni discréditer le F-35, ni à inquiéter Lockheed Martin, exactement selon la même démarche que celle de l’IAF. Le F-15X “ne devrait pas perturber l'initiative plus vaste d'approvisionnement en F-35, si cela devrait être considéré comme un complément au F-35, et non comme une solution de rechange”, note le Drive, citant des sources proche de cette affaire. Quoi qu’il en soit, ces différentes nouvelles indiquent que le F-35 ne sera sans doute pas l’avion de combat “pour-toutes-les-missions” que les deux Forces Aériennes (USAF et IAF) avaient espéré, un fait qui, de toute évidence, est de plus en plus admis par tous les services officiels. »
Cela fait au moins deux mois que des sources officieuses israéliennes disent que la seconde commande de F-35 doit être abandonnée au profit d’une nouvelle version du F-15 ; du côté de l’USAF et de Boeing, par contre, il y a eu un silence complet sur des discussions dont il apparaît qu’elles seraient déjà vieilles de dix-huit mois, donc qu’il s’agirait d’un projet prenant forme de programme destiné à la production. Il nous apparait vraisemblable d’avancer l’hypothèse que les différents partenaires travaillent sur des nouvelles versions à partir du projet Silent Eagle (F-15SE), dont l’idée avait été lancée par Boeing en 2009 pour une version très furtive du F-15, et à cette époque impitoyablement bloquée par la “mafia-JSF”, l’USAF en tête puisqu’alors l’USAF était totalement acquise au JSF. .
En effet, – et ceci mesure l’importance des nouvelles mentionnées, – il (était) impensable d’envisager alors un autre “nouvel” avion que le F-35, même s’il était présenté comme le complément du F-35 (et, en réalité, découvrirait-on bientôt puisqu’on s’en doute évidemment, qui risquerait de s’imposer comme son remplaçant pour l’essentiel, alors qu’on était occupé à dépenser des centaines de $milliards sur le fer à repasser modèle-35)... Cela, parce qu’alors se fendille, tremble, se fracasse et s’effondre l’édifice formidable du simulacre colossal qu’est le JSF. Le JSF, en effet, c’est du tout ou rien : ou bien il peut tout faire et alors il triomphe comme il se doit dans le simulacre construit autour de lui, ou bien il ne peut pas tout faire, et alors le doute envahit le programme comme une lèpre, les réalités s’imposent de plus en plus jusqu’à ce qu’on découvre qu’il ne peut pas faire grand’chose sinon figurer dans les musées...
L’USAF, elle, s’était engagée depuis la guerre du Golfe-I totalement sur la voie des avions “furtifs”, c’est-à-dire dotés des attributs des technologies de la furtivité. L’experte Rebecca Grant rappelait en décembre 2008 qu’« après Désert Storm [1990-1991], l’Air Force décida qu’elle n’achèterait plus jamais de chasseur non-furtifs. Selon le chef d’état-major de l’époque, le Général Merrill A. McPeak, il n’y avait plus aucune raison désormais d’acheter de chasseurs “en aluminium”. La furtivité devait désormais être la marque de fabrique de l’Air Force... »
Il nous semble très probable que le F-15X qu’on évoque désormais aura de l’aluminium sur lui, introduisant ainsi une contre-révolution capitale au sein de l’U.S. Air Force. Cette orientation probable d’en revenir au F-15 (le seul chasseur à grande capacité disponible dans l’arsenal de l’USAF, malgré son demi-siècle d’âge, mais complètement modernisé dans sa version F-15X) est par ailleurs inévitable, donnant ainsi une mesure de la catastrophe qu’est le JSF. Sans cette alternative et tenant compte de ce qu’est réellement le F-35, l’USAF se trouvera dépourvue d’un véritable chasseur ayant la prétention de devenir un avion de “domination aérienne” (“air dominance”, nouveau terme chic-USAF pour la supériorité, remplaçant “air superiority”).
Les Israéliens jouent depuis quelques mois un jeu délicat qui consiste à laisser croire ou à “laisser faire penser” en un sens que des F-35 que l’IAF a déjà reçu (ceux de la première commande) sont opérationnels et qu’ils auraient peut-être, –– sans doute, qui sait ? Qui le dira, qui le saura et qui le verra, pour ces avions invincibles et invisibles, et vice-versa ? – effectué l’une ou l’autre sortie opérationnelle. Cette attente presque miraculeuse d’une sortie opérationnelle d’un avion développé depuis 1994-1995, ayant reçu son IOC (Initial Operational Capability) d’un Corps des Marines très pressé en 2015, produit déjà à 305 exemplaires, livré comme “opérationnel” à plusieurs pays en même temps qu’aux trois services des forces armées US (USAF, Navy, Marine Corps), – cette attente a quelque chose de similaire à celle que vécurent quelques êtres humains et animaliers le 25 décembre de l’année -1 de notre ère, dans une grange de Bethléem…
Pourtant, malgré cette référence, nul n’est sûr que les Israéliens aient vraiment risqué un de leurs fers à repasser dans l’espace aérien pseudo-syrien, au-dessus de quelque groupe djihadiste ami-ennemi… Bref, tout cela relève d’une époque-bouffe où le simulacre côtoie les arrangements de communication.
Quoi qu’il en soit, les Israéliens veillent à dire et à faire dire qu’ils sont vraiment très-très contents du F-35, tandis que des sources industrielles officieuses, et peu favorables au JSF il faut le dire, nous disent qu’ils (les Israéliens) n’en croient pas leurs yeux : ce sabot est tout simplement incontrôlable, au-delà de toute description. Mais comme il s’agit de garder de bonnes relations avec LM, avec le Congrès, avec le Pentagone, avec Dieu-le-Père, il importe d’affirmer que le F-35 se trouve au-delà de tout ce que l’on pouvait imaginer, dans le bon sens. D’où les bruits insistants d’une commande d’une version très avancée du F-15 depuis la fin du printemps, d’abord avec la décision d’abandonner ou de “repousser” la deuxième commande de F-35 promise par Israël, puis, comme il est dit dans la nouvelle donnée ci-dessous, la recherche d’une solution de type-sparadrap (solution pour quelque chose dont on ne peut se dépatouiller) : commander tout de même quelques JSF de plus en même temps que les F-15 … Enfin, on verra : tous les acteurs, IAF comprise, étant si complètement vérolés par la corruption bureaucratique, vénale et psychologique, tout est sans doute possible…
(Quant à nous, nous avons déjà dit quelques mots des JSF/F-35 israéliens, dans divers articles, plutôt dans le Journal-dde.crisis de cet insupportable PhG, ce qui fait craindre le pire, boulevard des sarcasmes persifleurs… Voir dans l’ordre de l’éloignement, le 25 mai 2018, le 31 mars 2018, le 30 mars 2018, le 16 février 2018, le 18 octobre 2017.)
Toutes ces attitudes, ces prudences, ces douceurs presque tendres, notamment de la part des Israéliens, sont destinées bien sûr à faire croire que l’on protège le JSF de toute mauvaise intention. Cette catastrophe technologique, budgétaire et pseudo-aérospatiale absolue, presque cosmique, nourrit un nombre si considérable de bouches, d’intermédiaires, de parlementaires, d’actionnaires de diverses sociétés au-dessus desquelles trône l’imposant Lockheed Martin (LM), pour qu’il soit absolument nécessaire de faire tout ce qui est possible pour lui éviter la moindre égratignure. Pour le reste, qui fait notre essentiel, on sent bien, si l’on va vers les bonnes pistes, la colère extraordinaire que soulèvent les bruits mauvais concernant les doutes sur les prouesses israéliennes un peu trop fabriquées et les insinuations sur l’enthousiasme plutôt freinée de l’USAF.
Il n’est que d’écouter, c’est-à-dire lire celui que nos lecteurs fidèles et entêtés connaissent déjà, Loren B. Thompson, l’un des plus experts, des plus élégants et ses plus sûrs de lui au cœur de toute l’armée de lobbyistes que finance LM pour protéger la vertu du JSF. On trouve dans TheDuran.com un long article sur le JSF mettant en cause l’USAF pour ne pas comprendre la chance qu’elle a d’avoir cet avion, et cet article à l’inspiration quasi-exclusive et largement cité de Loren B. Il est assez inattendu, de la part de ce site essentiellement antiSystème, de voir développer une argumentation en faveur de la plus grosse et coûteuse machinerie de guerre du Système, sous l’inspiration de l’un de ses plus prestigieux protégés.
Tout le sel symbolique de la tragédie-bouffe du JSF se trouve dans une des citations certainement suggérées par Loren B. Thompson à TheDuran.com, citation d’un article de TheNationalInterest.org sur la merveilleuse machine si facile à piloter (“a dream to fly”) qu’on se croirait dans un film hollywoodien, qu’est le F-35 : « By many accounts, the plane is actually being described as superb, “a dream to fly”, and many of the earlier problems with production are solved and so output rate of the aircraft is on the upswing. »
Nous nous précipitons donc sur cet article du 26 juillet 2018 qui est de la texture que le lecteur imaginera aisément, pour ensuite tomber sur une référence, dans ce même article, d’un autre texte du même site TheNationalInterest.org, sur le F-35, datant du 22 juillet 2018, sous le titre évocateur de « Does the F-35 Have a Fatal Flaw? », détaillant un des extrêmement nombreux problèmes qui font du F-35 un stupéfiant exemple d’une catastrophe économique, technologique et militaire. La proximité des deux textes résume bien le problème et l’originalité de l’“affaire JSF/F-35”, avec cette bataille acharnée entre un simulacre et une vérité-de-situation.
Même s’il s’abstient élégamment de s’attarder au possible achat de F-15X par l’USAF, s'il en est informé, on sent dans la hargne extraordinaire que déploie Loren B., combien LM est à la fois inquiet et furieux de voir l’USAF adopter un comportement qui, s’il se concrétise, deviendrait aussitôt menaçant pour le statut royal et sans alternative possible du F-35.
(On notera que tous ces arguments concernent essentiellement l’USAF. Les deux autres services ont des positions plus spécifiques et plus flexibles. Le Corps des Marines insiste beaucoup pour avoir son F-35 à décollage vertical, essentiellement pour exister d'une façon plus indépendante à partir de ses propres porte-hélicoptères pouvant embarquer des avions à décollage vertical, donc sans dépendre des grands porte-avions de la Navy. Quant à l’US Navy, elle accepte son F-35 embarqué du bout des lèvres et de ses catapultes mais en continuant à s’alimenter régulièrement en F-18 en constante modification [autant pour les Marines s'il le fallait], ce qui fait qu’elle a déjà sa flotte de “compléments”-pouvant-devenir-“remplaçants” de ses F-35. Seule l’USAF dépend entièrement du F-35, – ou disons, dans l’hypothèse évoquée, “dépendait”...)
… Bref, il semble bien que le rouge soit mis. Selon ce scénario évoqué, il semble bien possible que l’USAF aurait bien été obligée de découvrir cette évidence qu’elle se trouverait désormais dans quelque chose qui ressemble fort à une impasse stratégique de première grandeur. Dans ce cas, comme on le sait depuis longtemps désormais si l’on s’est longtemps forcé à l’ignorer officiellement, une seule solution est envisageable pour le court et le moyen terme : le développement et l’achat d’une version avancée d’un des deux “legacy fighters” de l’USAF, le F-15 et le F-16. Ce qui est remarquablement étonnant dans les nouvelles qui sont détaillées, c’est l’information que l’USAF travaille secrètement avec Boeing sur le F-15X depuis dix-huit mois.
Sont-ils vraiment parvenus à garder le secret pendant un temps si long ? Si c’est le cas, c’est une performance, et c’est aussi une des nécessités de cette sorte d’opérations lorsqu’on s’attaque à un monstre bureaucratique, politique, corrupteur, etc., tel qu’est le F-35. Si l’USAF veut réellement développer une “force de complément” soi-disant à cause des retards et autres catastrophiques aspects du programme F-35, et en réalité destinée à devenir une “force de substitution” devant un jour ou l’autre prendre la place qu’on réservait à la plupart des F-35, avec réduction des commandes de F-35 à la clef, il faut se présenter, comme on dit, “clef en mains”, c’est-à-dire avec le “complément-remplaçant” déjà très avancé vers le cycle de la production. D’où ces entretiens secrets, et ce travail secret déjà fait suppose-t-on, sur le développement de l’avion F-15X… Bien entendu, si l’information se vérifie, certes ; mais elle semble tout à fait crédible, notamment à cause du volet israélien (retour au F-15 modernisé) qui est dans l’air et dans les rumeurs depuis quelques mois.
Dans tous les cas, cette issue est d’autant plus crédible qu’elle est inévitableà cause de l’état du programme F-35, malgré l’argumentation forcenée de tous les Loren B. du monde. Pour autant, on ne peut considérer qu’il s’agit d’une affaire réglée (liquidation du F-35 d’une façon ou d’une autre), car il s’agit d’un affrontement de puissances d’une force pas loin d’être équivalentes. Face à l’intention supposée de l’USAF et de l’IAF, avec bien entendu Boeing comme supplétif de taille, il y a l’énorme puissance de Lockheed Martin et le fantastique réseau de corruption et d’influence de ce conglomérat, notamment au Congrès, dans les réseaux de lobbying, dans la presseSystème, et dans divers points de résistance constitués dans nombre de pays plus ou moins acheteurs du F-35 et largement corrompus par les réseaux LM. Il y a longtemps que l’on sait que le F-35 devrait être liquidé et il y a à peu près aussi longtemps que l’on sait que l’on ne peut liquider le F-35, selon les maximes désormais fameuses depuis la grande crise de 2008 dont les caractéristiques valent pour tous les domaines du Système : à la fois “too big to fail” et “too big to fall”… Alors, devra-t-on poursuivre le programme F-35 comme si de rien n’était, pour une valeur opérationnelle tendant à se cantonner au domaine symbolique, et à côté de cela une force opérationnelle composée des F-15 ultra-modernisés, et cela en attendant le futur chasseur de 6ème génération qui a toutes les chances de devenir un “super-JSF” ? Où trouver les budgets pour de telles excentricités et comment les assumer officiellement, en faisant croire qu’il existe encore une capacité de planification au sein de l’ensemble du Pentagone & Cie, en même temps qu’une capacité de gestion des technologies avancées ?
On ne répond pas à de telles questions parce que dans ce domaine, comme dans tout ce qui touche au Système, le principe de l’Incertituder ègne… Ainsi devrait-on voir s’ouvrir un gigantesque affrontement de titans autour du JSF/F-35 et des programmes “de complément”/“de remplacement”. Il ne s’agit pas d’une simple bataille de quincaillerie, mais bien d’une bataille qui s’inscrit dans le processus d’effondrement du Système. Le F-35 est un monstre technologique qui s’inscrit, lui, dans la dynamique de surpuissance du Système. Il a été imposé à la plupart des pays du bloc-BAO comme un des verrous de loyauté au Système. Sa mise en cause officielle même si indirecte, par ceux-là même qui avaient pour vocation d’en être les ultimes défenseurs et les utilisateurs les plus acharnés, implique le développement d’une crise semant un désordre incommensurable, en même temps qu’elle constituerait un des signes les plus puissants de la crise d’effondrement du technologisme. Eh bien, le titre est donc tout trouvé : “Gone With the Collapse” (“Autant en emporte l’effondrement”).
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