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1119William S. Lind, qu’on a souvent cité, est un drôle de citoyen. Affichant une forte religiosité, une opinion étonnante pour un citoyen de la Grande République de monarchiste légitimiste (rien à faire de la branche imposteuse des Orléans), il est certainement l’un des esprits les plus “modernes” pour ce qui concerne la chose militaire. Si bon théoricien qu’on peut en faire le créateur de la “guerre de 4ème génération” (G4G), il comprend parfaitement l’importance centrale, dans les conflits d’aujourd’hui, des phénomènes transnationaux, des principes, perdus ou réaffirmés, de la souveraineté et de la légitimité, de la structuration des États, de la communication et de la psychologie. Ainsi considère-t-il que le flot migratoire qui s’écoule vers l’Europe représente une manœuvre stratégique entrant dans le cadre de la G4G. Voici une rapide présentation de son dernier commentaire, datant du 9 mars.
Paraphrasant la phrase fameuse des derniers combattants grecs de la bataille des Thermopyles (« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses lois »), l’on pourrait écrire à destination des “réseaux sociaux”, en commentaire de l’article de William S. Lind et comme épitaphe de l’héroïque lieutenant colonel “Willy” Theodoracopoulos, de la Force Aérienne Grecque : “Passant, va dire à Athènes que je suis mort pour restaurer sa dignité”. Lind écrit donc son commentaire sous forme d’un conte très moderne.
Le lieutenant-colonel Theodoracopoulos est cet officier qui embarqua à bord de son F-16 chargé jusqu’à la gueule de son chargement de bombes et vola jusqu’à la Haye pour s’écraser, comme faisaient les kamikaze du “Vent Divin” sur les porte-avions de la flotte US, sur le Tribunal International qui délibérait pour condamner la Grèce. Il est vrai que la Grèce, successivement et parallèlement citron pressé de l’Europe pour satisfaire à la vision des banquiers et des philosophes-économistes du Système, et poubelle à migrants de l’Europe pour satisfaire à la notion des droits de l’homme et à la trouille électorale de l’Europe, s’était révoltée en réagissant contre le flot venu des rives du maître-chanteur du Bosphore qui avait si bien enchanté le couple Juncker-Tusk.
« ...So Greece did what it had to do. First, it set up machine guns on the beaches of the Greek islands off the Turkish coast, and when boats full of immigrants came in range, they hosed them. It only required shooting a few hundred people before the boats stopped coming. At least as many had been dying every month anyway in vessels that didn’t make it. Second, Greece teamed up with Italy to round up the migrants on both countries’ soil. They were put on ships, and the Greek and Italian navies escorted those ships to the coast of Libya where the immigrants were dropped off. Libya, having no state, could do nothing about it. It seemed it wasn’t just Islam that could take advantage of stateless disorder.
» All the world’s cultural Marxists screamed in unison, “Mass murder! Inhumanity! Fascism! Violation of international law!” Greece’s leaders were indicted before the International Court of Justice at the Hague for “crimes against humanity”. Who did these Greeks think they were, not willing their country should be crapped on? The Court promptly opened proceedings against the Greek leadership, in absentia. There was no question about the verdict.
» But Greeks remembered the last time the Persians had come. They got ready to fight. In the halls of the Greek Defense Ministry a plan was born. The Greek government, all facing spending the rest of their lives in a Dutch prison, gave the plan their blessing. And Lt. Col. Theodoracopulos’s F-16 had crossed the Dutch border. The International Court’s Chief Justice was once again solemnly condemning the “inhumane, vile, unallowable” actions of Greece in defending itself from invasion when Willy’s F-16, carrying a full load of ordnance, did a kamikaze dive into the Court.
» All over Europe, the public cheered. The politicans ran for cover, literally as well as figuratively. Prominent cultural Marxists were hanged from lampposts. Greece had again saved Europe. If doing so required a Greek Air Force pilot’s life, well, all Greeks knew the man who brought the news of Marathon also died. Sometimes, that’s what it takes. »
Mis en ligne le 14 mars 2016 à 06H21
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