Torpille au but de Bill contre Hillary-Soros...

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Torpille au but de Bill contre Hillary-Soros...

On peut croire, parce qu’on est de bonne composition, que tout cela est involontaire, disons “dans le feu de l’action” (du/des discours). Il n’empêche qu’on peut conjecturer que cela doit voler dur et bas, en ce moment, entre Bill et Hillary. Deux interventions de Bill Clinton, soutien fidèle de sa femme dans les primaires, donnent des effets étonnamment contre-productifs... Certains, férus de psychanalyse, y verront quelques pulsions cachées, dans un couple présidentiel où la First Lady a souvent porté la culotte, notamment durant les escapades sans nombre de Bill, et que le susdit Bill aurait parfois des attitudes inconscientes de soutenir sa femme à la façon de la corde qui soutient le(la) pendu(e), – vengeance cachée, jalousie, orgueil de type-macho, innocence avérée, – who knows ?

Il y a d’abord eu une remarque de Bill sur l’“état terrible” (awful) dans lequel se trouve le pays après huit ans de présidence-BHO, ce qui ne va pas détendre les relations entre Obama et Hillary alors qu’Hillary a besoin du soutien du président (couleur de peau, emailgate avec inculpation ou pas, etc.). (William Pruden, dans son édito du Washington Times du 7 avril reprend cet épisode, ainsi que celui dont nous allons parler, sous le titre « Here comes trouble, and it looks like Bubba » [Bubba, surnom affectionné par les Africains-Américains pour désigner le frère ainé ou le chef de famille, et qui a été parfois donné à Bill].)

... Il y a surtout eu l’incident de jeudi, lors d’un discours public où Bill a été apostrophé par un groupe de Black Lives Matter (disons BLM), à propos d’une remarque de la First Lady Hillary en 1996, sur les “superprédateurs” des gangs noirs de Chicago. Hillary s’en était déjà expliquée en précisant qu’elle n’aurait pas dû dire ces mots, tandis que Bill, au contraire, les a justifiés avec une rare énergie. Du coup éclatent les accusations de racisme sur Tweeter, et qui dit Bill-raciste en vient très vite à Hillary-raciste, alors qu’Hillary mise à fond sur l’électorat Africain-Américain. D’autant plus dur tout ça, que BLM est soutenu par Soros, et même par le gang Hillary-Soros, pour aller saboter la campagne de Trump ; comme d’hab’ quand on est américaniste et qu’on fabrique un Frankenstein (voir Daesh), BLM devient terriblement activiste et n’en fait qu’à sa tête dans sa campagne anti-Trump et antiraciste qui tourne à ce que certains jugent comme du racisme anti-blanc (ça existe, ça ?). Et comme Bill et Hillary sont, comment dire, – blancs, c’est ça, dans tous les cas jusqu’à nouvel ordre des autorités morales... Voici, de Sputnik.News du 8 avril, le récit de l’incident Bill versus BLM.

« On Thursday, off-script comments directed at Black Lives Matter protesters by would-be First Husband Bill Clinton were seen as possibly drying up the black vote that the Hillary Clinton campaign relies upon. The former US President broke from his written remarks to criticize Black Lives Matter protesters who had interrupted him during his speech in Philadelphia. “I don’t know how you would characterize the gang leaders who got 13-year-old kids hopped up on crack and sent them out into the streets to murder other African-American children, maybe you thought they were good citizens, but she didn’t,” the former president declared, defending his wife’s ‘superpredator’ comments in 1996. “You are defending the people who killed the lives you say matter.”

» The context of Ms. Clinton’s 1996 comment has been contested, but the former Secretary of State herself stated, “Looking back, I shouldn’t have used those words and I wouldn’t use them today.” The ‘superpredator’ theory is that some children, specifically black children, are born sociopaths and are beyond repair. This theory, since debunked, has been used to justify both white supremacist activities and mass incarceration. The comments by then-First Lady Clinton were made as a justification for her husband’s crime bills that independent researchers blame for a surge in the disproportionate incarceration of black men in America, primarily for non-violent drug offenses. [...]

» Twitter Explodes Over Bill Clinton's Remarks. »

 

Mis en ligne le 9 avril 2016 à 06H59