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236223 septembre 2016 – Nous aurions voulu commencer ce “F&C” par un texte exposant avec une logique implacable, fortement documentée dans ce sens, que la seule issue à la crise actuelle, à la Grande Crise pour notre compte, est la destruction des USA, – la destruction du Système, pour notre compte là encore. Il s’agit du texte que nous présentons en rubrique Ouverture libre ce 23 septembre 2016, sous le titre « Delenda Est Systema (America) ». Nous l’avons jugé trop long pour le faire figurer dans ce “F&C”, et par conséquent nous recommandons de l’avoir à l’esprit après l’avoir parcouru sinon lu précisément pour ce qu’il dit, pour mieux comprendre le développement que nous faisons ici.
L’auteur, un citoyen américain du nom de P.T. Carlo publié sur le site russe Katehon.com argumente avec minutie et selon un jugement qui prend en compte les principaux développements du point de vue civilisationnel ; ainsi n’accorde-t-il pas plus d’importance, par exemple, à l’action US en Syrie qu’à diverses autres domaines d’activisme, et certainement pas plus et sans doute plutôt moins qu’à l’activisme au niveau des matières sociétales (“idéologie LGBTQ”, notamment). Cette approche est absolument justifiée lorsqu’on considère l’ampleur des mouvements lancés par le Système dans ces domaines, et les effets déstructurants et dissolvants qui sont causés sur l’architecture des sociétés. La conclusion de ce développement précis, argumenté, méthodique est absolument radical, extrémiste au-delà de tout, et pourtant complètement logique et rationnel : “L’Amérique doit être détruite” (Delenda Est America). Comme nous le notons dans notre rapide introduction à ce texte :
« Ce texte se terminant part l’exorde “L’Amérique doit être détruite” à la manière du Delenda Est Cartago du vieux Caton, est absolument radical et extrême ; pour autant il n’est en rien excessif, ni exalté, il est même tout à fait raisonnable et mesuré car son radicalisme extrême est la seule réponse rationnelle à apporter à l’actuelle poussée dissolvante du Système (de l’Amérique). »
C’est donc avec cette idée à l’esprit que nous pouvons entrer dans le vif de notre sujet, qui concerne essentiellement la dynamique suivie par les USA en Syrie ; nous parlons de “dynamique” plutôt que de “politique” parce qu’il s’agit d’un courant d’entraînement qui surpasse les USA, et nous employons le mot “suivi” parce que les USA, en l’occurrence, ne font effectivement que suivre sans rien concevoir ; en d’autres mots, les USA sont tout entiers emportée par le Système, sa surpuissance, sa volonté de nihilisme par la déstructuration et la dissolution.
A ce point, nous présentons un texte de RT du 22 septembre qui fait rapport de l’audition devant la Commission des Forces Armées du Sénat, – commission présidée par McCain, avec Lindsay Graham dans ses rangs, et cela dit tout, – de la direction du Pentagone, le secrétaire à la défense Ashley Carter et le président du comité des chefs d’éta-major (JCS), le Général du Corps des Marines Dunford. L’extrémisme aveugle, la pratique du mensonge, l’irresponsabilité, l’espèce de bellicisme halluciné font de ces deux hommes la paire la plus catastrophique qu’on ait vue à la tête du Pentagone depuis la création de ce département en 1947, – qualifiée de cette sorte dans notre “chapeau” : « [le couple] le plus inconsistant, le plus humainement dégradé, le plus complètement inféodé au Système qu’on ait vu à cette position. » Les deux hommes ont été spécialement sélectionnés, chacun à leur tour, pour remplacer l’équipe Hagel-Dempsey, faite de deux autres chefs qui avaient l’habitude détestable de penser par eux-mêmes et d’avoir des positions sérieuses. (Jusqu’alors, effectivement, le Pentagone avait joué un rôle de frein dans la grande saga des guerres américanistes depuis 9/11, notamment en 2006-2008 pour empêcher une attaque de l’Iran, avec le rôle des amiraux Fallon et Mullen notamment.)
Sélectionnés pour obéir sans broncher à Obama, Carter-Dunford obéissent sans broncher au Système, quitte à commettre des actes d’insubordination parmi les plus flagrants de l’histoire militaire US, comme on a vu ces dernières semaines. (L’insubordination est dans ce cas un acte de pure couardise puisqu’il s’agit en fait d’obéir au Système tandis que Kerry-Obama ont semblé un moment s’en écarter, avant de vite revenir dans le rang, bien entendu.) Les choses sont parfaitement en place, avec chacun à sa place, développant un concert gigantesque d’irresponsabilités partagées et croisées, se renforçant les unes les autres, – pour un seul but obsessionnel, “Assad has to go”... (Nous avons nous-mêmes souligné de l’emploi de caractères gras certains mots et passages qui nous semblent dignes d’intérêt, dont certains seront utilisés plus loin pour notre commentaire.)
« Speaking to the US Senate, the Pentagon’s leaders blamed Russia for the Aleppo aid convoy attack, but admitted they “had no facts.” Only US coalition planes should be allowed over Syria, they said, though that would require war against both Syria and Russia.
» Defense Secretary Ash Carter and General Joseph Dunford, Chairman of the Joint Chiefs of Staff, faced the Senate Armed Services Committee on Thursday to report on the ongoing military operations and “national security challenges” faced by the US. [...] The lawmakers were far less interested in the war against Islamic State (IS, formerly ISIS/ISIL) than about the future of the Syrian government, Iran’s “malign influence,” and “aggression” by China and Russia – all ranked far ahead of terrorism on Carter and Dunford’s list of security challenges.
» The Pentagon had “no intention” of sharing intelligence with Russia when it came to Syria, Dunford told the lawmakers unequivocally. Secretary Carter explained that the joint implementation councils envisioned by the ceasefire proposal negotiated in Geneva wouldn’t share intelligence, just coordinate efforts – but that they were a moot point anyway, since the ceasefire was effectively dead.
» Both the lawmakers and the Pentagon chiefs blamed that development on Russia, focusing on the alleged airstrike against the humanitarian convoy in east Aleppo while the US-led airstrike against the Syrian Army fighting IS in Deir ez-Zor went unmentioned. “I don’t have the facts,” Dunford said, when asked about the convoy attack by Sen. Richard Blumenthal (D-Connecticut). “It was either the Russians or the regime,” he added. “There is no doubt in my mind that the Russians are responsible,” whether directly or because they backed the government in Damascus, Dunford said, describing the attack as “an unacceptable atrocity.”
» Carter explained Dunford’s logic in a response to Sen. Lindsey Graham (R-South Carolina), saying that “the Russians are responsible for this strike whether they conducted it or not, because they took responsibility for the conduct of the Syrians by associating themselves with the Syrian regime.”
» The latest proposal by Secretary of State John Kerry involves grounding only Syrian and Russian airplanes, Carter told Sen. Jeanne Shaheen (D-New Hampshire). “There can be no question of grounding US aircraft” over Syria, he said, adding that US jets conduct their strikes “with exceptional precision… that no other country can match.”Sen. Roger Wicker (R-Mississippi) asked about what it would take for the US to impose a no-fly zone over Syria, using the phrase “control the airspace.” “Right now… for us to control all of the airspace in Syria would require us to go to war against Syria and Russia,” Dunford replied, drawing a rebuke from committee chairman John McCain (R-Arizona), who argued a no-fly zone was possible without war.
» Asked about the video of US-backed Syrian rebels insulting US Special Forces in Al-Rai and running them out of the northern Syrian town, Carter and Dunford shrugged it off. A “very small minority took verbal action” against US troops, said Dunford, who admitted he did not watch the video but had discussed it with US commanders. He said the incident was “irrelevant” because the US-backed forces and Turkey were making “great progress” along Syria’s northern border.
» In their exchange with Graham, Carter and Dunford confirmed there is a plan to arm the Kurdish militia in Syria, over Turkish objections, as a way of advancing on the IS stronghold of Raqqa. Once Raqqa is taken, however, an Arab force would be required to hold it. “We have a plan,” Dunford said, but described it as “not resourced.”Dunford agreed with Graham’s assertion that the US had two objectives – to destroy IS and to “remove Assad,” referring to the Syrian president – but admitted the Kurds were not interested in the latter. “If the main fighting force inside of Syria is not signed up to take Assad out, where does that force come from?” Graham asked. Neither Dunford nor Carter had an answer to that.
» Both the Pentagon heads and the lawmakers agreed throughout the hearing that caps on military spending mandated by sequestration were harmful and needed to be repealed. Lack of funding posed a significant threat to readiness and maintenance, Carter and Dunford argued, before pointing out that the US military was still the strongest, most powerful and most competent in the world. »
Il y a dans ce compte-rendu un spectacle édifiant du simulacre qu’impose le Système. Tous les acteurs de la scène sont sincères, y compris à propos des mensonges, directs ou par omission, qu’ils échangent et qui font partie convenue du théâtre de leur complicité. Ainsi ne dit-on pas un mot de l’attaque de Deir ez-Zor, ce qui permet au secrétaire à la défense Carter de nous assurer une fois de plus « que les avions de combat US conduisent leurs attaques avec une extrême précision... qu’aucune autre nation ne peut égaler », alors que Deir ez-Zor avait été présentée comme une erreur de frappe de l’USAF, – à moins qu’il s’agisse d’une “erreur de haute précision”, qu’“aucune autre nation ne peut égaler”, – et puis non, après tout, puisqu’il a suffi, comme on vous l’a dit, de ne pas parler de Deir ez-Zor, avec l’aide empressée et diligente de l'inégalable duo McCain-Graham.
Malgré l’extraordinaire complicité de toute cette bande, on ne parvient tout de même pas à dissimuler les impasses, comme lorsque Graham demande imprudemment avec quelle force l’on parviendra enfin à être quitte d’Assad-Hitler puisque les Kurdes, que les USA continuent à armer frénétiquement, sont prêts à détruire Daesh mais “ne sont pas intéressés à faire tomber Assad”. Les compères de la “machine militaire qui reste toujours la plus puissante et la plus compétente du monde”, répondent platement qu’à vrai dire ils n’ont pas de réponse à cette question. Mimique ahurie de Carter tandis que le Général des Marines Dunford regarde les mouches voler. Il n’y en eut pas un seul pour ajouter et pour clore ce débat agaçant, qu’après tout, “tout cela est de la faute des Russes”.
Ce qui flottait dans cette salle pompeuse, aux lambris somptueux qui célèbrent la vertu inégalable du Sénat des États-Unis, c’est une extraordinaire chape de plomb menaçant d’écraser tous ces moustiques jouant leur scène préférée : l’écrasante chape de plomb du nihilisme, qui est la marque absolue de la dynamique qui emporte les États-Unis dans le délire de l’impuissance de leur puissance, ou de l’hyperimpuissance de leur hyperpuissance. La tension ne cesse de monter en Syrie, certes, pour la nième fois d’ailleurs, mais pour mieux nous exposer l’extraordinaire vacuité des actes conduits par la “nation exceptionnelle”. Plus que jamais, il s’agit d’un tourbillon crisique dont nul ne sait le sens ni la raison d’être, et il nous paraît très audacieux pour l’instant d’avancer que les événements actuels pourraient avoir quoi que ce soit de décisif.
Dans ces conditions, peut-on parler de la possibilité d’une Guerre Mondiale par le biais d’un affrontement entre Russes et forces américanistes, comme Douguine en présentait la possibilité ? Là encore, on a vu la remarquable irresponsabilité se transformer en prudence froussarde dans le chef des dirigeants du Pentagone qui ne cessent pourtant de vanter la puissance de leurs forces et leur maîtrise de la situation en Syrie. Répondant à une question d’un autre sénateur imprudent (le républicain Wicker) sur l’hypothèse d’une no-fly zone, Dunford assura en rétropédalant aussitôt que « pour l’instant, si nous voulons contrôler tout l’espace aérien il nous faudra partir en guerre contre la Syrie et la Russie ». (McCain n’était pas d’accord et le fit savoir, comme il est de coutume avec lui.) Il est manifeste que cette réponse contient implicitement une réserve fondamentale, qui revient toujours entre les lignes dans ce genre d’audition : “il nous faudra partir en guerre contre la Russie et nous ne sommes pas prêts à le faire...”
...Car enfin, posons encore une fois la question, risque-t-on, oui ou non, la Troisième Guerre Mondiale ? Peut-être monsieur Tarak Ahmad, Syrien, membre de l’opposition légale à Assad mais partisan du maintien du régime et de la souveraineté syrienne, et qui donc se bat au côté des forces régulières syrienne avec ses huit mille hommes regroupés en milices, peut-être Ahmad détient-il la réponse. On en a le sentiment lorsqu’il confie le 22 septembre 2016 à Sputnik.News, en commentaire des derniers événements en Syrie : “Mais allons ! La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé...”
« Syrian Social Nationalist Party representative Tarek Ahmad says that the war in Syria has reached a dead end, with the intervention of foreign powers turning the situation into a chaotic mess. Moreover, the politician says that Syria is just one front in a Third World War being waged by Washington and its allies. [...] “The US's goal is not limited to Syria,” the politician emphasized. “The Syrian front is not the goal in and of itself. We need to look at this issue objectively, and to admit that a Third World War is taking place in Syria, one which is led by the US and its allies – even if these allies are simultaneously victims as well.” “America’s main objective,” according to Ahmad, "is to bring any world power that threatens them under control. Consequently, [Washington] is waging a war with these powers; and these powers include China and Russia.” »
Effectivement, voilà une façon décisive de répondre, en évitant les références aux schémas du passé, si absolues et “unthinkable” puisqu’ils conduisent en général au conflit nucléaire lorsqu’on évoque l’hypothèse de la Guerre Mondiale. Il est par conséquent essentiel de s’entendre sur les mots : si l’on veut baptiser la Grande Crise d’effondrement du Système “Troisième Guerre mondiale”, alors effectivement nous y sommes en plein, alors effectivement cette “guerre”-là est commencée et Tarak Ahmad a raison. Elle est alors nécessairement multiforme et extraordinairement contrastée, elle concerne un nombre très grand de sujets, dont certains d’entre eux ne sont pas d’usage dans un tel classement ; pour tout dire, notre “Guerre Mondiale” en cours ne ressemble à aucune des grandes guerres qui l’a précédée, et là-dedans la Syrie « est juste un front dans la Troisième Guerre Mondiale conduite par Washington et ses alliés... » L’idée de “front”, – un “front parmi d’autres, – est évidemment extrêmement intéressante pour la compréhension de cette situation, tandis qu’il reste à débattre avec un esprit critique pour savoir si cette “Troisième Mondiale”-là est vraiment livrée “par Washington et ses alliés” ; car l’on connaît à suffisance les divisions existante entre “alliés” et même à Washington, comme le montre la campane présidentielle en cours, et si le conflit en cours prenait un tour plus affirmé et plus brutal à une occasion ou l'autre il pourrait y avoir des surprises.
Cette idée de la Syrie comme “un front parmi d’autres” permet effectivement d’incorporer d’autres batailles en cours, comme la bataille sociétale qui relève du point fondamental de la déstructuration de la société beaucoup plus que des obsessions psychanalytiques des uns et des autres. Nous retrouvons absolument notre schéma crisique, qu’il s’agisse de tourbillon crisique ou de toute autre forme parmi celles qu’on a déjà souvent explorées (infrastructure crisique, chaîne crisique, etc.), tout cela regroupé dans la crise haute, c’est-à-dire la Grande Crise du Système. Bien évidemment, les USA (Washington) jouent un rôle central, avec le bloc-BAO en bandouillère, étant le cœur même du Système et s’étant retrouvés, en quelques années sous la présidence d’Obama, la force la plus avancée sur la voie du nihilisme. La transformation de Clinton en une candidate du nihilisme, comme elle ne cesse de plus en plus de s’affirmer, est un autre point remarquable qui enrichit le concept selon lequel nous somme bien au cœur de notre “Guerre Mondiale”.
On observe alors, avec ces divers exemples et références, que nous nous rapprochons de l’autre centre bouillonnant de la Grande Crise, avec la Syrie : les élections présidentielles aux USA. Ainsi sommes-nous conduits à envisager une grande question stratégique, concernant cette Troisième Guerre Mondiale en cours, qui est la question de la réunion des deux principaux fronts : une connexion se fera-t-elle entre les deux fronts, entre le “front syrien” et le “front USA-2016” ? En d’autres mots, la situation syrienne, avec le rôle précipité et nihiliste qu’y jouent les USA, deviendra-t-elle un sujet de polémique et de controverse entre Trump et Clinton ?
On n’a pas été sans remarquer, – du moins devrait-on, selon nous, – une intervention extrêmement récente du Général Michael Flynn, dont nous avons déjà beaucoup parlé sur ce site et qui tient une place importante de conseiller de sécurité nationale auprès de Donald Trump. Dans une intervention publique dans le cours de la campagne (voir Infowars.com, le 22 septembre), Flynn a affirmé que Clinton était “dans l’incapacité d’être présidente” à cause de ses “troubles psychotiques”. L’homme qui affirme cela a été en contacts professionnels avec Clinton pendant largement plus d’une année, d’abord en 2011 comme l’un des adjoints au DNI (Director, National Intelligence), puis comme directeur de la DIA du Pentagone (Defense Intelligence Agency) à partir d’avril 2012. Flynn eut notamment à intervenir en ce qui concerne la Syrie et l’attitude de la Maison-Blanche, notamment la “narrative impénétrable” qu’elle opposa à toutes ses tentatives de faire parvenir au président et à ses conseillers les analyses de la DIA annonçant la création de Daesh du fait de la “politique“ suivie par les USA, est désormais un épisode fameux ; il est évident que Clinton eut, vis-à-vis d la DIA et de Flynn, la même attitude.
L’article du Wikipédia consacré à Flynn est à recommander comme un monument de désinformation, de mésinformation, sinon d’excréments-information. Cet effort particulier de diffamation où Flynn est quasiment désigné, au travers de citations choisies, comme un agent russe, mesure la crainte du Système de voir cet officier, avec son expérience concernant Clinton et la Syrie, entrer dans l’arène politique, dans tous les cas indirectement, en servant de guide et d’informateur pour Trump sur des sujets où il est particulièrement bien informé. Avec les événements syriens prenant le tour qu’on leur voit, il n’est pas du tout impossible, effectivement, que la question vienne au premier plan, – par exemple, dès le débat télévisé Clinton contre Trump de lundi prochain. Les deux “fronts” pourraient alors être réunis par le fait même de la communication, et un débat sur la “politique” US en Syrie pourrait s’ouvrir à l’écho public aux USA même, dans un pays déjà survolté et parcouru par des tensions considérables. Ainsi parviendrait-on à donner à la “Guerre Mondiale déjà en cours” un sens absolument universel, rapprochant tous les sujets qui la composent et permettant une description encore plus précise de notre Grande Crise générale hors de tous les schémas convenus que certains continuent à solliciter pour tenter de comprendre notre époque absolument tellurique.
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