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interesting post

Article lié : dde.org, avec vous face à la GCES

Artemadvt Artemadvt

  20/02/2025

Thanks for the interesting post

Moscou ne croit pas aux larmes.

Article lié : Baguenaude dans l’effondrement

Aziz Ghedia

  17/02/2025

  Cela me rappelle la fameuse remontrance faite au dernier roi de l'Espagne musulmane, Boabdil, par sa mère : " ne pleure pas comme une femme ce que tu n'as pas défendu comme un homme". Lors de la reconquista, ils furent contraints de quitter le château qu'ils occupaient jusqu'alors. Sur une colline, il se retourna pour jeter un dernier regard sur la ville et se mit alors à verser des larmes…

Une vision plus optimiste

Article lié : Baguenaude dans l’effondrement

jc

  17/02/2025

Pour reprendre une expression chère à Michel Maffesoli, il s'agit du roi clandestin qui va prendre la place du roi en exercice (celui qui a actuellement le pouvoir de dire et de faire) :

"À la lumière des élections européennes de 2024, Olivier Hamant analyse le succès rural des partis d'extrême-droite en tant que recherche de robustesse des milieux et populations des campagnes face à la mondialisation perçue comme déstabilisation. En conséquence, dans son analyse, les milieux ruraux ne doivent plus être perçus comme des territoires en retard mais comme des laboratoires du monde à venir, notamment dans ses fluctuations. Il prône d'y installer le laboratoire d'un contre-modèle humaniste à créer." (Extrait de *)

Il s'agit d'un entretien avec le biologiste Olivier Hamant*.

La vision optimiste est développée de 28' à 43'.

De 49'  à 59'39 il est question de l'effondrement de l'IA (trop performante, pas assez robuste), essentiellement pour cause de perte de vigilance de l'utilisateur (à quoi bon penser!) et de la consanguinité (les IA vont progressivement ne traiter que les données qu'elles ont elles-mêmes sécrété).

1h10 à la portée de tous.


(*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Hamant

C’est çui qui dit qui l’est

Article lié : Un tsunami nommé Vance

Denis Monod-Broca

  16/02/2025

Qui juge les régimes politiques chez autrui ?
Qui veut instaurer sa conception de la démocratie partout dans le monde ?
Qui juge la démocratie décrépite chez ses propres alliés, et réciproquement ?

« 01. Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; 02. de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. 03. Quoi ! tu regardes la paille dans l'œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? » Matthieu chapitre 7.

Voici des paroles éternelles que nous ferions bien d’entendre.

Il est étrange de constater à quel point les folies trumpistes sont apocalyptiques, donc révélatrices…

Les trois singes.1

Article lié : RapSit-USA2025 : Révolution ! Révolution ?

jc

  11/02/2025

Dans le lien fourni par PhG on trouve à la fin :

"Dans la culture bouddhiste, les trois singes de la sagesse incitent à fermer les yeux sur les aspects négatifs."

J'ai oublié de le préciser avant de fournir mon propre lien !

https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo   (à 3'45)

Une définition moderne du communisme

Article lié : Abellio : l'avènement du communisme sacerdotal

jc

  10/02/2025

Le philosophe-mathématicien Gilles Châtelet la donne à la toute fin de "Vivre et penser comme des porcs" (brûlot salué par Nicolas Bonnal à plusieurs reprises) : "À chacun selon sa singularité".

En voici le contexte, à savoir le dernier paragraphe du bouquin :

"Et si l'horoscope des "grandes tendances" se trompait ? Et si le cyber-bétail redevenait un peuple, avec ses chants et des gros appétits, une membrane géante qui vibre, une humanité-pulpe d'où s'enroulreaient toutes les chairs ? Ce serait peut-être une définition moderne du communisme : "À chacun sa singularité." De toute manière il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietszche n'ont pas vaincu."

Un quart de siècle plus tard il faut se mettre à la page : l'horoscope des "grandes tendances", c'est bien entendu celui donné par l'IA des LLM.

[ Je viens d'apprendre que Châtelet et Thom sont restés en relation constante depuis 1975 (date de la soutenance de thèse de Châtelet) jusqu'à sa mort (1999). ]














































































 

Les trois singes

Article lié : RapSit-USA2025 : Révolution ! Révolution ?

jc

  05/02/2025

https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo   (à 3'45)

Golden ages

Article lié : Trump négociera-t-il le “4ème tournant” ?

jc

  31/01/2025

Dans ses discours d'investiture Trump a fait plusieurs référence à l'âĝe d'or qui a propulsé les USA à la première place des pays industrialisés (de fin XIXème au tout début du XXème), celui des Rockfeller, des Carnegie, etc.

Au sens de Guénon et de la tradition indienne, c'est un kali-yuga, un âge de fer.

Pour moi Donald Trump est "the right man in the right place" pour donner la touche finale à cet âge de fer* et donc au cycle actuel, et laisser place au satya-yuga du cycle à venir.

(*) qui joue les prolongations avec l'âge de fer virtuel de l'IA et des robots.

 

Station Service

Article lié : Le sprint de l’écrevisse

Abdel Barek

  30/01/2025

Il semble que le nouveau pouvoir a Washington s’est fait convaincre de la vieille maxime : "La Russie est une station service avec des armes nucléaires."......

Donc la nouvelle stratégie depuis l arrivé de M. Trump est de taper les raffineries de pétrole russe et faire pression sur l Inde..…

Croire que cela fera plier la Russie…..

https://brunobertez.com/2025/01/30/attaques-occidentales-et-ukrainiennes-sur-le-petrole-et-les-raffineries-russes-et-meme-sur-le-nucleaire-il-sagit-de-forcer-les-russes-a-negocier/

 

Quel est le dieu de Trump ?

Article lié : Bernanos et les hommes dévalués

Denis Monod-Broca

  26/01/2025

Trump invoque volontiers dieu.
Mais de quel dieu s’agit-il ?
La question n’est pas anodine, elle n’est pas non plus simplement rhétorique. Elle est essentielle.
Trump a prêté serment sur la bible mais est-ce bien le dieu de la bible qu’il invoque ? Certainement pas. Le dieu qu’il invoque si volontiers, si légèrement, est un dieu d’avant, un dieu primitif, violent, vengeur, un dieu à idolâtrer, un dieu de l’aveuglement et de l’ignorance, ou de l’inconscience. Il est le dieu des « armées célestes » de certains passages de l’ancien testament. Il est le dieu des Croisés qui massacraient en son nom. Il est le dieu des guerres de religion et de la persécution des Juifs. Il est l’un de ces dieux dont les hommes se servent depuis le commencement du monde pour masquer, à leurs propres yeux, leur propre violence, leur propre besoin de vengeance.
Le dieu de la bible est tout autre : il est raison et vérité, foi et conscience, amour et miséricorde.
Il serait censé, pertinent, rationnel, de la part de la France, de contrer Trump sur ce terrain-là.
Rêvons un instant, imaginons Macron, s’exprimant au nom de la France, disant à Trump qu’il est idolâtre, que, par ses invocations inconsidérées, il trahit le dieu biblique au nom duquel il a prêté serment. Cela aurait de l’allure, cela aurait du sens. Et quel sens !
Mais non, bien sûr, laïcité oblige, laïcité mal comprise oblige, jamais, au grand jamais, Macron ne fera ça. Que c’est dommage !
Chassez le sacré par la porte, il revient pas la fenêtre : parler de dieu, en public, pour un homme politique français, est tabou, interdit. Par un complet retournement, l’absence de dieu est sacrée désormais, au point qu’elle nous tient lieu de dieu : n’est-ce pas elle qui guide notre pensée et nos lois ?
Nous sommes donc idolâtres, tout comme Trump. Et d’ailleurs, pensant comme lui, nous ne savons pas comment nous opposer à lui. Il croit en la force (et en l’argent), comme nous, et il est plus fort (et plus riche) que nous, alors ?...
Sur le terrain spirituel, nous pourrions lutter, mais nous ne voulons pas y aller. Alors il reste à nous aligner. Ce que nous avons commencé à faire, à l’exemple de nos hommes d’affaires, cela se sent bien…
Comment pouvons-nous, à ce point, renier le fondement même, négliger la pierre d’angle, trahir l’héritage, sur lesquels reposent notre savoir, notre pensée, nos principes ?
Nous faisons fausse route.

L’apocalypse trumpiste, avec ses excès tellement extrêmes qu’ils en crèvent les yeux, sera-t-elle révélation ?

Mr

Article lié : Le rêve de Vladimir Vladimirovitch

jean-luce Morlie

  26/01/2025

Dans l’élaboration de cette prospective, il semble que  Trump ait déclaré qu’il comprenait que pour la Russie l’Ukraine devait être un pays neutre ; c’est pour la Russie le point vital !

Question: d'autres déclarations de Trump sont plus floues et ne peuvent convenir à la Russie; peut-être Trump doit-il préparer,  l'opinion publique, à l'idée que les USA et L'OTAN ont  perdu la guerre ? (may be it take two to tango)

L'article 5 ou la tangente

jc

  18/01/2025

Pour moi c'est la tangente.

J'en profite pour présenter une ébauche de programme politique.

Pour moi un véritable centriste est un stratège, la place du juste milieu étant la place du milieu de terrain au foot. L'équilibre est difficile à trouver car ça cout tout le temps -et surtout par les temps qui courent-. Comme au foot.

En politique comme au foot il faut avoir quelque chose à défendre et un but à atteindre.

En politique mon maître à penser est Goscinny. Pour moi il faut en effet trois chefs pour que ça marche : Mimine dans les buts, Abraracourcix en avant centre et Panoramix au centre : bleu-blanc-rouge. Et il faut que les trois soient d'accord pour engager le pays (guerres, traités…).

Je préfère "utopie réaliste" à "idéologie réaliste". Et mon utopie politique est l'anarchie positive, à savoir l'état d'une société suffisamment bien élevée pour ne pas avoir besoin de chef, ce qui permet à chacun de "faire ce que voudra" comme le disait Rabelais (François de son prénom).

En rajoutant un petit zeste de Montaigne ("Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine"), une cuiller à café de Descartes revisité à ma façon ("Penser et agir comme on est"), une cuiller à soupe de Pascal (Blaise de son prénom…), et une bonne louche de Thom, voilà quelque chose comme une ébauche de projet politique intelligible par le footeux basique et/ou le lecteur d'Astérix basique.

* :  N. Bonnal a écrit que Goscinny avait tout compris…

Forêts de symboles

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  14/01/2025

[ Pour attirer l'attention des non-mathématiciens sur l'œuvre de Thom. (Ce n'est pas destiné aux connaisseurs !) ]

Il s'agit de forêts de symboles naturels émis par la nature en direction du mathématicien* et de forêts de symboles mathématiques émis par le mathématicien en direction de la nature.

En 1609 (?) Galilée a affirmé que le livre de la nature était écrit en langage mathématique. Peut-être pensait-il à la nature vivante, mais ses travaux ont, à mon insuffisante connaissance, seulement porté sur la nature inerte -la physique post-galiléenne-. Si bien qu'un dialogue entre les mathématiciens et la nature était à cette époque impossible.

Il a fallu attendre 1968 et René Thom pour entrevoir que ce dialogue était possible en ce qui concerne la nature vivante -la physique aristotélicienne-, et l'auteur de Stabilité Structurelle et Morphogénèse fut salué à l'époque comme un nouveau Newton :

"L'ambition ultime de la théorie des catastrophes, en fait, est d'abolir la distinction langage mathématique-langage naturel qui sévit en science depuis la coupure galiléenne."

Il suit de * que Thom est logocrate à la condition expresse que le langage qu'il utilise soit le langage mathématique. Il suit alors que Thom est topocrate lorsqu'il utilise le langage naturel et qu'il ne l'est pas lorsqu'il utilise ce langage.

Sans cette fois citer Galilée, Thom écrit dans "De l'icône au symbole" (1972)** :

"On sait que vers l'âge de dix-huit mois, le nouveau-né commence son babillage; il prend conscience de ses possibilités articulatoires, et -disent les spécialistes- forme à cette époque les phonèmes de toutes les langues du monde. Les parents lui répondent dans leur propre langue, et, peu de temps après, le bébé n'émet plus que les phonèmes de cette langue, dont quelques mois plus tard, il maîtrisera le vocabulaire et la syntaxe.

Je verrais volontiers dans le mathématicien ce perpétuel nouveau-né qui babille devant la nature; seuls ceux qui savent écouter la réponse de Mère Nature arriveront plus tard à ouvrir le dialogue avec elle, et à maîtriser une nouvelle langue. Les autres ne feront que bourdonner dans le vide -bombinans in vacuo.

Et où, me direz-vous, le mathématicien pourrait-il entendre la réponse de la nature? La voix de la réalité est dans le sens du symbole."

Pour préciser la façon dont s'ouvre le dialogue, je ne vois pas mieux que le passage de Stabilité Structurelle et Morphogénèse consacré au modèle thomien de formation des organes génitaux : d'un côté on a les catastrophes thomiennes ombilic elliptique et ombilic hyperbolique, décrites par des forêts de symboles mathématiques, et de l'autre on a les champignons naturels "elliptiques" (typiquement le Phallus impudicus) et "hyperboliques" comme les lactaires (?).

On notera à ce propos que le chapitre dont est tiré ce passage est épigraphé : "Et le Verbe s'est fait chair", ce qui laisse peu de doutes sur la façon dont Thom pense la logocratie.

* : cf. L'IA et le logocrate.3

** : On trouve cet article dans "Modèles Mathématiques de la Morphogenèse" (1974, 1980)

L'IA et le logocrate.4

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

Thom logocrate.

Dans les commentaires précédents on reconnaît un Thom indubitablement topocrate et aristotélicien.

Mais je crois que Thom peut être aussi considéré comme un logocrate platonicien, à condition de se placer dans le cadre du langage mathématique, et non dans celui du langage usuel. Il rejoint alors Galilée pour qui "le livre de la nature est écrit en langage mathématique".

Thom : "En dépit de mon admiration pour Aristote, je reste platonicien en ce que je crois à l'existence séparée (« autonome ») des entités mathématiques, étant entendu qu'il s'agit là d'une région ontologique différente de la « réalité usuelle » (matérielle) du monde perçu. (C'est le rôle du continu — de l'étendue — que d'assurer la transition entre les deux régions.)" (ES, p.245)

L'IA et le logocrate.3

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

"Ne peut-on admettre que les facteurs d'invariance phénoménologique qui créent chez l'observateur le sentiment de la signification proviennent des propriétés "réelles" du monde extérieur, et manifestent la présence "objective" d'entités formelles liées à ces objets et dont on dira qu'elles sont "porteuses de signification" ? Cela les poètes* l'ont su et l'ont dit bien avant les savants :

"La nature est un temple où de vivants piliers
laissent parfois sortir de confuses paroles.
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
qui l'observent avec des regards familiers."

Extrait de "Topologie et signification" que l'on trouve dans "Modèles Mathématiques de la Morphogenèse" (1974, 1980).

* : Baudelaire, Les fleurs du mal