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Cette situation syrienne, face aux délires psychotiques occidentaux,  obsédés tant par les échéances politique intérieure, que par leur déni du ravage qui dévore l’Occident (1) ne pourrait-elle pas déboucher sur une guerre mondiale militaire, même si de moindre envergure que le deuxième ?

- L’implication de la Russie, celle de la Turquie
- l’évolution mouvementée et fragile des autres pays musulmans de méditerranée
- la pitoyable aventure lybienne encore inachevée, pitoyable tant militairement, que pour la Lybie elle-même et pour le crédit de l’Occident auprès des pays Musulmans
- l’instabilité des USA, dont la politique étrangère est devenue un cocktail maladif, contenant une mesure d’attentisme, une mesure de allez-y-vous-autres, une mesure d’agitation irresponsable (différentes associations et organisations en Syrie, financées à 95% par le Congrès US, et responsables du déclenchement des premiers soulèvements populaires “spontanés”) + une pointe de haricot fou sauteur, lequel peut aléatoirement pousser quelque Dr Folamour dans telle ou telle direction, sans pouvoir attendre aucun effet papillon pour le calmer
- l’Europe, qui peut vouloir modérer les ardeurs, mais pas forcément en mesure de calmer le Fou Français, lequel joue avec les vrais avions, les vrais soldats et les vrais missiles, comme un gamin avec son camion en plastique jaune.
- l’opportunité, plus ou moins maîtrisée mais peut-être réelle, pour les pays du Moyen-Orient et de Sud-Méditerranée, de s’émanciper enfin et avec éclat, du colonisateur occidental.
- l’enchaînement qui pourrait être aussi une opportunité pour les BRICS (la Russie ne se positionne probablement pas comme elle le fait, sans au moins avoir évoqué le cas avec ses partenaires)
- Etc. j’en oublie.

Quand je vois le mimétisme d’évolution en cours entre la Syrie et la Lybie, et l’inconséquence occidentale - notamment US et française, on a le caniche qu’on peut - qui se reproduit, je crains que la Lybie n’ait été qu’un pétard mouillé, et que la Syrie devienne un Archiduc Ferdinand bien sec et bien explosif.

Deux guerres mondiales et de nombreuses têtes nucléaires ont de quoi tempérer les plus impétueux, mais un “conflit régional élargi” n’est il pas à envisager ?

A moins que les échéanciers électoraux ne laissent plus de marge de manoeuvre, et que tout cela ne soit que de l’esbrouffe, surtout avec de nouveaux interlocuteurs comme la Russie, joueurs d’échec plutôt que de poker, propre à calmer un Sarkozy.

A moins que je ne me trompe totalement, j’aimerais savoir.

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(1) Le monde tel qu’il m’apparaît, c’est une couverture censée nous réchauffer, mais qui ne le peut plus car elle est dévorée par des mites mafieuses, lesquelles n’ont même plus le vernis de la démocratie. Désormais, elles se cooptent directement entre elles.