A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
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• D’abord des réflexions d’un amiral russe qui commanda le Flotte de la Baltique sur les ambitions OTAN-Europe sur cette mer, sans y inclure les USA. • Effectivement, partout éclatent les changements extraordinaires en cours à Washington, avec une hostilité grandissante pour Zelenski et les amis-UE de Zelenski. • Jusqu’à laisser penser que certains trumpistes jugeraient Poutine bien plus fréquentable que Mister Z. et van der Leyen. •
• Difficile, on en conviendra, de ne pas parler de l’étonnante rencontre télévisée entre Zelenski et la direction US (bien autant Vance, – excellent en tous points, – que Trump). • D’ailleurs, les derniers mots du président des États-Unis disent tout : « Ce sera une excellente émission de télévision, je peux le dire. » • Que va faire Mister Z. désormais ? Rallier l’Europe où l’on pourrait l’investir comme chef de guerre de l’Union Européenne ?
• Trump et les républicains-neocon (dont ceux de son administration, sous surveillance) et Trump et ses généraux. • Deux pistes minutieuses de la purge générale entreprise par l’administration Trump. • Le but : tenter de se débarrasser de la ‘politiqueSystème’ et du Woke (dans les armées pour commencer). • C’est la Grande Purge que Trump devra mener à bien s’il veut survivre. • Au terme, s’il l’atteint, on ignore si l’Amérique sera ‘Great Again’, mais dans tous les cas elle sera complètement différente et le monde avec elle. • On s’en réjouit ou pas ?
• Une journée brutale, bouleversante, où plusieurs événements se sont ajoutés pour nous faire mesurer l’importance de la période. • D’abord, le “scandale Power”, vu hier, a servi de mesure de la gravité des corruptions. • Le vote favorable du Sénat confirmant Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national, d’où elle suivra, dirigera et redressera tout le renseignement US. • Le discours du secrétaire à la défense Hegseth à l’OTAN annonçant le “retrait” US d’Ukraine. • Enfin un dialogue Trump-Poutine très prometteur.
• Considérations diverses et parfois originales sur les rapports entre un Trump et un Gorbatchev, à partir d’un constat qui se précise. • Trump est plutôt excellent dans les mesures internes, notamment dans sa lutte contre le ‘DeepState’. • Par exemple, il nous promet toutes les archives sur les assassinats (JFK, RFK, MLK). • Par contre sur l’Ukraine, l’offensive de séduction-menace à destination de Poutine ne semble impressionner personne. • Conclusion : « Ce que Trump a promis pourrait conduire les États-Unis à de gros problèmes. »
• Infinies variations des évaluations sur la situation en Ukraine avec l’entrée de Trump dans l’arène. • Il croit faire un cadeau aux Russes en leur proposant un cessez-le-feu, pour empêcher les pertes colossales de l’armée russe, selon le renseignement de toute confiance des services de Zelenski. • En tel engagement, reposant sur la houle furieuse de l’« océan de narcissisme », annonce beaucoup de difficultés. • Trump se fiche de Zelenski et de l’Ukraine mais il déteste perdre la face et reconnaitre à la Russie de “trop” grandes capacités militaires.
• Quelques considérations sur la véritable signification qu’il faut accorder aux idées “folles” de Trump émises ces derniers quinze jours, avant même sa prestation de serment. • S’agit-il d’un projet de reconquête de l’hégémonie américaniste en perdition ? • A cette question, notre réponse tendrait à être négative. • L’évolution serait plutôt la recherche de la situation géostratégique semblable à celle du XIXème siècle, avec des puissances et leurs zones d’influence. • Cette vision théorique se heurte à un chaos qui laisse peu d’espoir.
• ... Du moins croyait-on qu’avec Trump, ce serait une sorte de Hitler-bouffe : les Woke et leurs amis-neocons nous en avaient tant parlé. • Au contraire, il s’avère que Trump nous réserve quelques surprises intéressantes. • Les Russes l'ont entendu reconnaître qu’il comprenait que l’extension de l’OTAN ait poussé, sinon obligé la Russie à sa politique ukrainienne et à la guerre. • Quant au reste, (Groenland), les choses seront intéressantes.
Commençons par la prudence et le formalisme russe dans les activités des affaires étrangères...
• Il nous a pris l’étrange idée de mettre en comparaison symbolique deux événements récents ou en cours, sans aucun rapport entre eux sauf celui de symboles que nous leur attribuons dans le cadre de l’affrontement actuel entre tradition et modernité. • L’un concerne le naufrage d’un navire russe dont les marins rescapés dans un canot de sauvetage se sont vus refuser l’accès à bord d’un cargo norvégien tout proche. • L’autre concerne l’adoption par la Force aérienne chinoise de traitements pour leurs pilotes remontant au Vème siècle.
• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
• Elon Musk s’est aperçu de l’existence du F-35 (ex-JSF), pour lui décocher une volée de flèches venimeuses pour son absence complète d’efficacité et ses ennuis sans fin. • Il est vrai que le F-35 continue à nous intriguer par l’accumulation de catastrophes qui l’affectent, – par exemple lorsqu’il s’avère qu’il n’a pas assez d’électricité pour rafraîchir son armée d’ordinateurs. • Musk va conduire, avec Rawaswamy le nouveau ministère “de l’efficacité gouvernementale” le DOGE). • S’intéresseront-ils directement au JSF-F-35 ? Ce n’est pas du tout impossible.
• Un développement inattendue de l ‘affaire des ATACMS et ‘Storm Shadow’ tirés d’Ukraine vers la Russie d’avant-2014, avec autorisation sinon encouragement de UK et des USA. • C’était une des “lignes rouges” finales de Poutine. • La “riposte” russe a été inattendue : l’utilisation contre un objectif ukrainien d’un nouveau missile hypersonique russe, le ‘Orechnik’, successeur ultra-avancé des SS-20 de 1977. • Le message des Russes étaient consistait à dire clairement aux Européens : “C’est ce que nous utiliserons contre vous si vous continuez”.
• Au travers d’une interview du ministre de la défense-désigné Pete Hegseth faite avant sa nomination par Trump, on peut avoir une idée précise de la façon dont il envisage son travail. • Priorité des priorités : la chasse à tout ce qui relève des “conneries-Woke” comme il dit, y compris la chasse aux généraux. • Ce n’est pas une tâche accessoire : l’administration Biden, qui a favorisé au maximum l’infection-Woke, a totalement transformé la psychologie et le comportement des forces armées, et très fortement diminué leurs qualités combattantes.
• Quel exceptionnel projecteur sur le désordre du monde ce Trump-là, le numéro 2, nous offre en couronnement de sa victoire… • Vrai, il nous a coupé le souffle et il a ouvert bien des vannes de divers déferlements très différents. • L’“ordre” contraint que nous imposait une Amérique sans tête laisse place aux débordements d’un désordre provoqué par l’apparition d’une tête bien connue dont chacun se fait sa propre perception. • Nul ne peut dire ce que nous réserve celui que Poutine, sourire ironique aux lèvres, qualifie d' “homme courageux”.
• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
• Un texte de Fiodor Loukianov nous dit clairement où se situe l’importance des BRICS après le sommet de Kazan. • Durant les délibérations, beaucoup de bonnes intentions mais jusqu’ici assez peu d’action. • Les BRICS se sont mis en place pour affirmer leur nécessité et l’inéluctable puissance de cet assemblage qui va offrir une alternative globale. • Tout le monde le reconnaît : il s’est fait tout seul, de lui-même, par sa nécessité. • La définition qu'en donnent les Indiens : « Une “déclaration” de l’évolution de l’ordre mondial ».
• Quelques chiffres vertigineux sur les opinions des citoyens américains sur leurs institutions centralisatrices, et l’interprétation qui en résulte d’une dynamique centrifuge qui menace évidemment la cohésion, sinon l’existence de l’‘Empire’, ou du “Blob” selon la dernière expression trouvée. • Le sentiment général est celui d’un souhait d’un retour en arrière, vers l’Amérique que décrivit Tocqueville en 1835, avant que le ‘Progrès’ n’engendrât l’hubris impérialiste jusqu’aux folies impériales et mortelles d’aujourd’hui.
• Dimanche, l’excellent Joe Biden, sorti de ses cendres diverses, fit un beau discours où il exalta la nécessité d’accords de contrôle des armements, surtout nucléaires et stratégiques. • La réponse de Moscou à plusieurs voix : chacun son bras d’honneur, à commencer par Medvedev (« [Ce] ne serait pas plus utile que négocier une trêve avec Hitler en 1945 »). • Il s’agit certes d’un sujet sans espoir ni perspective pour l’instant mais une réponse si brutale des Russes indiquent que la Russie ne veut plus traiter dans l’actuel contexte mondial.