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• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
• Notre constat est d’observer que se met en place, côte-à-côte avec la crise de la sécurité stratégique et géopolitique qu’est la guerre ukrainienne, une crise du système bancaire de la puissance financière mondiale, – d'autres crises pouvant se rajouter. • Le caractère peu ordinaire de l’événement est que les deux crises semblent d’installer et se renforcer l’une l’autre, alors qu’habituellement, comme ce fut le cas en août-septembre 2008, une crise chasse l’autre du champ de notre perception. • Nous ne parlons en effet que de perception, c’est-à-dire l’effet sur notre psychologie, c’est-à-dire la pénétration de nous-mêmes par la vérité-de-situation de la crise, et même de la GrandeCrise. • Ce que nous observons, c’est un phénomène d’opérationnalisation de la “structure crisique”, comme un “tourbillon crisique” artistiquement maîtrisé, qui devient le composant unique de notre monde, de notre univers. • Nous sommes dans une situation de “perfect storm” où les conditions sont réunies pour que cette “structure crisique” se révèle en tant que GrandeCrise, ou “Crise-Dieu”.
• Dans notre hypothèse en forme de théâtre d’ombre, “Godot” représente la “grande offensive russe” attendue/annoncée, etc., en Ukraine. • L’hypothèse est que la direction russe pourrait avoir envisagé de laisser les combats se poursuivre selon l’actuel schéma en verrouillant le Donbass, dans une situation où aucune entente n’est possible avec l’Ukraine et l’OTAN/les USA. • La conséquence de cette formule telle qu’on le constate est le pourrissement accéléré de la situation politique aux USA, du point de vue des bellicistes, de l’aveu même de Victoria Nuland. • L’idée centrale est que, dans cette bataille, rien ne peut être décisivement réglé par les armes sans risquer de monter au pire des affrontements (le nucléaire) et d’autre part aucune entente n’est possible. • La “sortie de crise » devient alors la dissolution, sous une forme ou une autre, de l’un des adversaires. • L’évolution de la situation US, sous la direction d’un Biden sénile entouré des neocon fous de guerre et devant une opposition montante laisse entrevoir la possibilité de la dissolution de la “politiqueSystème”.
• Nous avons soutenu dès le début de la guerre d’Ukraine que ce conflit ouvrait en fait un affrontement, non seulement “bloc contre bloc”, mais de type civilisationnel.• Les Russes et Poutine savent depuis longtemps que cette sorte d’affrontement se profile, s’accentue et devient irrésistible. • Les Chinois s’en doutaient mais, depuis le 24 février, ils l’affirment officiellement et se tiennent au côté des Russes. • A cette occasion, nous sommes un peu remontés dans l’histoire récente pour retrouver le moment, l’occasion et le discours de Poutine marquant cette prise de conscience et position civilisationnelle officielle des Russes : décembre 2013.• Nous l’avons signalé hier et, aujourd’hui, nous reprenons un ‘Faits& Commentaires’ du 18 décembre 2013 qui commente l’événement en intronisant une nouvelle catégorie se plaçant en défenseurs de la Tradition contre la modernité : le “néoconservateur antiSystème”, antithèse absolue du neocon. • Dans cette perspective, nous situons Poutine et la Russie nous par rapport à la guerre en Ukraine mais par rapport à la GrandeCrise-GCES.
• L’attaque contre Makeyevka (86 morts au décompte actuel, contre les 400-600 morts selon les Ukrainiens) sert de “carotte” sanglante pour relancer les affirmations des “bâtisseurs du simulacre” que la prochaine et assurée défaite russe posera surtout des problèmes pour le dépeçage du pays. • Ainsi voit-on aujourd’hui de prestigieux académistes du Système argumenter longuement et pompeusement sur la façon de liquider la Russie, le peuple russe et toute l’histoire qui va avec. •On savait depuis longtemps la proximité entre la barbarie moderniste et la connerie de tous les temps mais l’épisode actuel remise l’élection du ‘Speaker’ de la Chambre au rayon des accessoires. • Le problème devient alors : certes, nous avons battu la Russie à très-plate couture (aussi plate que la terre), mais comment poursuivre le simulacre jusqu’au Suprême pour que les plus intelligents parmi les menteurs et les croyants n’aient pas l’impression d’être vraiment des zombies hallucinées ? • C’est le problème lorsque la “guerre de choix” devient la “guerre existentielle” des USA. • Clausewitz rechigne.
• La chancelière qui fit l’admiration de toutes nos élitesSystème est devenue, par ses dernières sorties médiatiques révélant ses pensées secrètes et profondes sur le processus de pacification de l’Ukraine (les accords Minsk-I et -II), le mythe du Système pour ceux qui n’entendent plus rien et pour les autres l’image du mythe effondré du bloc-BAO grimé en ‘Collective West’. • Peu importe la précision de ses confidences et le degré d’incompétence ou d’infamie qu’on y peut trouver, Merkel est devenue ce “mythe effondré”. • Il est normal que la chose se fasse dans une dynamique de complète inversion du principal objectif de la politiqueSystème du bloc, qui n’est rien de moins que la destruction de la Russie.• Cet objectif de folie pure selon la raison nuancée d’expérience et d’intuition, est réellement le but principal actuel de la politique extérieure (?) américaniste-occidentaliste, et la chancelière nous salue bien dans cette aventure à laquelle elle donne un élan décisif. • En un sens, son rôle étrange à l’ombre des accords Minsk est comme une lumière éclairant la période.
• Les généraux et les amiraux américanistes semblent s’affoler devant des perspectives nucléaires évidement apocalyptiques. • L’amiral Richard, chef du StratCom, qui contrôle toutes les forces stratégiques nucléaires US, juge que l’Ukraine « n’est qu’un exercice d’échauffement » pour se préparer à ‘The Big One’, l’affrontement nucléaire total avec les deux puissances concurrentes, Russie et Chine. • Bien entendu, la chose est assortie de demandes d’augmentation budgétaire vertigineuse, ceci expliquant largement cela. • On peut effectivement voir dans cet alarmisme apocalyptique un simple et colossal exercice de relations publiques pour injecter dans l’énorme et monstrueux Pentagone quelques poignées de centaines de $milliards de plus. • Certainement et sans aucun doute, mais peut-être y a-t-il aussi « une parcelle de vérité-de-situation qui mérite d’être étudiée »... • Pour nous y aider, un texte (inattendu ?) de PhG, de 1995, sur l’extraordinaire (et lui aussi inattendu) climat d'angoisse qui baigna complètement l’esprit de l’américanisme immédiatement après Hiroshima.
• RapSit-USA2022. • Élections-chaos aux USA, demain 8 novembre ? • Certains le disent et annoncent des lendemains qui déchanteront affreusement, quand les Européens verront leur “modèle américain” s’effondrer dans un bordel à la fois trumpiste et wokeniste. • Mais le pire n’est pas toujours sûr, et peut-être Martin Armstrong (« Les États-Unis n'existeront plus après 2032 ») se laissse-t-il emporter par sa fougue catastrophique. • Si l’on dit 1) qu’on ne sait ce que va donner le 8 novembre, et 2) qu’on ignore ce qui se passera après le 8 novembre, n’est-on pas plus prudemment juste ? • Dans tous les cas, pratiquement ignorées en Europe il y a un mois, ces ‘midterms’ sont devenues un facteur essentiel de l’évolution de la situation d’‘Ukrisis’ en Ukraine. • Et alors, vue la situation aux USA, on s’aperçoit que les USA sont loin de mener à leur avantage la GrandeCrise, qu’en fait ils sont au moins en aussi mauvais état que nous, sinon pire. • Personne, dans le bloc-BAO qui fait bloc, ne mène personne par le bout du nez dans cette aventure : ainsi, tout le monde aura sa déculottée.
• Jamais certes, autant que dans tel texte, il n’a été autant question de ce que nous désignons comme la GrandeCrise (reprenant la “Grande Crise d’Effondrement du Système, ou GCES). • Certes, il y a des événements spécifiques aujourd’hui pour s’y intéresser, et c’est notamment le départ du Premier ministre UK, BoJo, dit Boris Johnson. • Le “Parti Globaliste de la Guerre” perd ainsi son espèce de “fou de Guerre” comme on dit “fou du Roi”, ou bien “fou du Dieu-Guerre”, sorte de clown au milieu du cirque-BAO, qui leur en remontrait à tous. • Les Grandes Armées du Camp du Bien perdent donc ainsi leur plus courageux combattant, toujours prêt à offrir sa poitrine au tir de FakeNews et de propagande de l’épouvantable Poutine. • Bref, BoJo sera oublié dans deux semaines, mais il n’est pas sûr que l’effet de son départ ne se fasse sentir bien plus longtemps. • Pour autant, il n’y eut pas que BoJo : il y a l’énorme crise européenne (inflation, énergie, circulation alimentaire et autre), la Hollande et ses agriculteurs, la frontière du Texas en feu, etc. • Qui nous dira de quoi vraiment est faite cette GrandeCrise ?
• C’est un événement de communication extraordinaire qu’un homme comme l’ancien président russe Dimitri Medvedev écrive sur son compte ‘Telegram’ à propos des Occidentaux déchaînés dans leur haine contre la Russie : « Je les hais... Ce sont des bâtards et des dégénérés... Ils veulent la mort pour nous, la Russie... Et tant que je serai en vie, je ferai tout pour les faire disparaître. » • C’est haine contre haine, mais avec une responsabilité originelle qui désigne une culpabilité catastrophique et sans appel : la haine-première vient du bloc-BAO et constitue un événement psychologique sans précédent et aux conséquences inimaginables. • Selon le philosophe Günther Anders, qui a appris ce que c’est que la haine en lisant ‘Mein Kampf’, la haine est « l’affirmation de soi par négation et destruction de l’autre. ». • La haine-BAO pour la Russie s’est instituée comme la volonté de sa destruction absolue pour que l’Occident hégémonique survive au moment où il s’effondre. • Les Russes, retournant l’anathème contre leur adversaire, brandissent leur propre haine salvatrice.
• Il ne peut plus être dissimulé qu’il y a aujourd’hui une dynamique de guerre générale, dont on voit mal, si elle se développe, comment l’une quelconque des grandes zones de puissance et de culture de la planète puisse échapper à ses effets. • L’incontestable ‘fauteur de guerre”, c’est l’Amérique dans une position particulière : en déclin, sans pouvoir effectif, avec un ‘War Party’ d’une extrême puissance. • En plus de la Russie, cette tendance commence à envisager la Chine et Taïwan : et, contrairement aux prospectives habituelles, ce ‘War Party’ est pressé, il craint les élections de novembre prochain. • “En face”, les Russes sont entrés dans la phase existentielle du conflit, comme le montre un important article de Dimitri Trenine : « La Russie est un pays en guerre ». • Les Chinois sont beaucoup plus prudents, mais eux aussi ils dépendent d’événements dont ils ne sont pas les maîtres, – dont personne n’est maître d’ailleurs, le ‘War Party’ n’étant qu’un regroupement chaotique et nihiliste, un exécutant des “événements à la souveraineté spirituelle”, dont nul ne sait le dessein.
• RapSit-USA2022 plus que jamais... • Les citoyens de nationalité américaine sont bien là, la larme à l’œil, pour soutenir dans les sondages l’héroïque Zelenski, mais il ne faut pas aller plus loin. • Le ‘War Party’ et le CMI se pourlèchent les babines et font voter leurs employés au Congrès, mais il ne faut pas croire que cela signifie quelque chose de décisif. • L’hégémonie globaliste et l’hyperpuissance projetée dans le monde n’ont jamais vraiment été la tasse de thé du citoyen, et encore moins aujourd’hui que jamais. • C’est dire, selon cette impression qui est nôtre, qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe... • C’est dire qu’il se pourrait bien que l’Amérique ne fasse d’Ukrisis qu’un intermède avant de retomber dans le chaos bouillonnant de sa “guerre civile culturelle”. • Non pas qu’Ukrisis n’ait aucune importance de ce point de vue, bien au contraire, – mais cette importance considérable est indirecte. • Ukrisis est un événement extrêmement important parce qu’elle n’a pas suscité le regroupement qu’une telle crise aurait dû susciter au sein de la direction US.