La rubrique Glossaire.dde a effectivement une fonction de glossaire pour dedefensa.org, pour les nombreux mots et expressions utilisés dans nos textes comme autant de concepts qui nous sont propres, et ainsi explicités. • Cette nouvelle rubrique n'a pas simplement une forme d'explication statique, elle a aussi une forme d'analyse dynamique. • L'explication elle-même a nécessairement une dimension d'initiation. • L’utilité de ce glossaire est de deux ordres constitutifs au moins, et d’un troisième, dynamique, qui doit donner tout son sens à la rubrique. • Cela apparaît d'une façon évidente à mesure du développement de la rubrique, qui se fait à son rythme bien entendu. • Le texte du 26 octobre 2012 donne une présentation complète de la rubrique.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
• Ce texte, qui est une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
• Quelle époque ! Et dans quels temps vivons-nous ? • L’on pourrait répondre : “dans nos temps-devenus-fous”, mais ce serait insuffisant, indication du caractère principal de “nos temps” mais nullement leur description ni leur explication. • Nous développons donc ici une explication conceptuelle plus ambitieuse, que nous avons déjà souvent effleurée en décrivant tel ou tel aspect de “la crise”, “des crises”, etc. • Notre hypothèse est celle de la “structure crisique”, c’est-à-dire l’idée que le temps et la forme des événements, et par conséquent l’espace également, ne sont que crisiques et rien d’autre. • Il s’agit au fond d’une adaptation de la composante dynamique de l’univers (temps, espace et matière) transposée à une période tout à fait particulière, si particulière que la torsion des trois composants (temps, événements, espace) institue une autre dimension, nous faisant passer en une “période métahistorique”, métaphysique directement accessible. • Nous offrons une description de la structure crisique, composée de crises diverses qui, dans cette séquence, n’ont ni début ni fin, mais dépendent toutes de la Grande Crise d’Effondrement du Système, cette GCES devenant une sorte de “crise-Dieu” à laquelle tout nous renvoie. • Pour nous, cette révolution structurelle décisive, préparée par divers événements (diverses crises) s’est faite avec l’ensemble Covid-wokenisme apparu en 2020, – dont il est évidemment inutile de chercher une explication historique et rationnelle, – ni du Covid, ni du wokenisme, ni du reste.
• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
• Dans ce sujet du Glossaire.dde, nous étudions un phénomène dont nous avons vu ces dernières années, “sous nos yeux”, la création, le développement et sa constitution en une véritable essence révolutionnaire, et qui s’avère aujourd’hui, selon notre évaluation, comme étant le principal outil antiSystème, capable à lui seul d’avoir raison du Système. • Il s’agit de “l’effet-Janus”, né directement du système de la communication, et même devenant le système de la communication lui-même par absorption. • Ainsi, le système de la communication, créé par le Système comme une de ses armes principales, deviendrait-il l’arme antiSystème principale. • Ces observations, et ce classement de l’effet-Janus en un sujet du Glossaire.dde, sont aujourd’hui parfaitement d’actualité, du fait que les tempêtes crisiques qui se développent depuis le début de l’année fondamentale qu’est 2020, sont toutes principalement issues de l’action de l’effet-Janus. • Aussi bien la crise du Covid19 que la crise dite Grande-Émeute2020, qui constituent un formidable ensemble déstabilisateur, n’auraient été possibles sans le système de la communication, dans toute la puissance de sa création de l’effet-Janus. • A partir de ces divers constats, confortés par l’impuissance complète des pensées courantes et pensée-Système devant ces phénomènes (sinon la tangente complotiste, façon de fuir), nous en arrivons à des hypothèses essentielles selon lesquelles ce monde n’est plus conduit par l’histoire-courante, mais directement par la métaphysique de l’Histoire.
• L’acronyme GCES mérite une longue analyse, par le seul fait qu’il désigne ce qui prétend être l’épisode final de la fin du Système : la Grande Crise de l’Effondrement du Système. • C’est bien entendu la crise-Covid19, totalement inattendue, imprévue, inconcevable, etc., même si ce danger était envisagé en théorie dans la liste des options disponibles : on s’y était préparé en théorie mais on n’était absolument pas prêts car nul n’y croyait vraiment. • Covid19 devenant, ou déclenchant la GCES, a le mérite immense de ramener le Sapiens-Sapiens à ses véritables dimensions, où l’on voit qu’il a bien du mal à contenir la nature qu’il prétend maîtriser et orienter à sa guise. • Ce qui a fait de Covid19 un événement considérable et le détonateur de la GCES, outre qu’on ne l’attendait pas, c’est qu’il vient “de l’extérieur”, hors des règles de fonctionnement du Système, et qu’il place le Système dans l’impasse d’un choix cornélien : ou lutter contre la crise sanitaire et s’interdire de tenter de redresser la crise financière et socio-économique, ou tenter ce redressement au risque catastrophique d’une crise sanitaire devenant hors de contrôle et risquant de rendre également incontrôlable les populations qu’elle frappe. • Les événements que nous vivons dépendent fortement d’une actualité qui fait courir le risque de rendre obsolète sur la durée ce Glossaire.dde, sauf que ces “événements en cours” ont une dimension métahistorique immédiate c’est-à-dire une durabilité étrangère à la contingence de l’histoire courante.
• Le sujet de “Notre-Méthodologie” est la forme du travail du site dedefensa.org, dans son évolution jusqu’à sa situation actuelle : elle dépend entièrement de la situation du monde et de la situation de la Grande Crise du monde. • Rien de plus logique, bien entendu, puisque nous faisons nécessairement partie du système de la communication, que ce système est sans aucun doute la plus grande puissance existante actuellement par sa capacité d’influence, de création des simili-réalités, des simulacres, mais aussi pour notre compte sa capacité d’atteindre à des vérités-de-situation. • En effet, le système de la communication est largement défini par sa situation de type-Janus, c’est-à-dire aussi bien favorable au Système qu’à l’antiSystème, et donc définissant par excellence le champ de la bataille pour et contre le Système. • “Notre-Méthodologie” prend tout cela en compte, comme elle prend en compte la désintégration de la réalité objective et la nécessité de rechercher des vérités-de-situation comme meilleure arme d’attaque contre le Système. • Nous décrivons notre façon de procéder dans une situation qui a profondément changé depuis 9/11, qui est devenu un immense désordre, évoluant dans ce sens depuis 2008-2010, pour déboucher sur la maturation de ce désordre cosmique à partir de 2014 (la crise ukrainienne) et surtout 2015-2016 (élection de Trump). • En d’autres mots et en synthétisant, nous dirions qu’en décrivant “Notre-Méthodologie”, nous décrivons la situation du monde dans un moment d’immense désordre et de tension extrême.
• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
• L’histoire est la plus précieuse des sources d’information et de connaissance quand, le faussaire écarté, il en est rendu compte honnêtement. (Qui plus est, lorsque les falsifications sans nombre sont identifiées, elles nous en disent beaucoup sur la pensée du faussaire, surtout aujourd’hui.). • En prenant comme occasion symbolique le 25ème anniversaire (un quart de siècle) des émeutes fameuses et sanglantes de Los Angeles d’avril-mai 1992, nous rassemblons un certain nombre de documents et de réflexion pour identifier, présenter et expliciter ce que nous nommons le “Trou Noir de la postmodernité”, deuxième “Trou Noir” de la rubrique Glossaire.dde après celui “du XXème Siècle”. (Les USA y tiennent à nouveau le rôle central, certes, comme outil essentiel du Système.) • Ce deuxième “Trou noir” est beaucoup plus long que le premier et ses divers racines et prolongements doivent être précisément identifiés dans la longue durée, ainsi que doit être mise en lumière la longue dépression psychologique qu’ont connue les USA entre 1989-1990 et 1996. • Ainsi ce “Trou Noir” des années 1990 doit être compris selon ce qui s’est passé depuis le début des années 1980 d’une part, et d’autre part directement comme explication fondamentale des événements que nous connaissons aujourd’hui. • Nous tentons de rendre compte selon notre point de vue de ce que fut l’histoire de cette période avec un extrait de La Chronique de l’ébranlement, de Philippe Grasset, et nous voulons ainsi établir un lien direct et ferme entre elle, avec les conditions dépressives de l’Amérique, et la crise actuelle, parvenue à son paroxysme avec l’élection de Trump.
• Nous nommons donc cela “antirussisme” plus que “russophobie”, même si les deux termes sont justifiés mais de différents points de vue (nous nous en expliquons). • L’antirussisme est devenu un phénomène de communication unique, indécent, extraordinaire de surréalisme aux USA surtout mais aussi dans le bloc-BAO en général, une sorte d’événement de société considérable, sans précédent ni équivalent, sinon un spasme majeur du Système, sinon le spasme décisif. • Il est possible que l’un ou l’autre (Trump 1.0 dans son temps) veuille modifier la politique vis-à-vis de la Russie dans le sens de l’accommodement et de l’arrangement. • A notre sens, cela ne changerait rien, absolument rien, à ce paroxysme d’antirussisme, sinon à encore plus l’entretenir et le mettre en évidence furieuse. • C’est cette proposition que nous voulons développer, analyser et justifier, à notre sens, d’une façon absolument catégorique. • L’antirussisme est devenu une “opérationnalisation” de la façon d’être du Système, et aujourd’hui le Système aux abois ne laisse aucune latitude à ses hordes de faire autrement que ce qu’il exige strictement d’elles. • Depuis le début 2014, l'antirussisme se manifeste partout en mode-turbo, se mêle de tout, nous explique tout, de la Création du Monde au temps qu’il fera , des tweets de Trump aux Causes Premières. • Il est un symptôme de notre immense détresse.
• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
• Nous parlons constamment, depuis plusieurs années, du phénomène “anti-système” devenu, dans notre arsenal dialectique, le concept antiSystème. • Nous avons déjà largement exploré ce concept antiSystème, à diverses reprises, et nous en faisons de plus en plus systématiquement usage, sollicités en cela par les événements. • Pour autant, nous proposons dans ce texte de nouvelles réflexions et, surtout, un nouveau rangement spécifique du concept, tout cela s’étant dégagé au cours de l’analyse que nous avons développée à la lumière des événements courants. • C’est ainsi que nous distinguons désormais deux phases dans le développement du concept antiSystème, auxquelles nous donnons symboliquement les noms de personnages ayant joué ou jouant un rôle essentiel dans ces phases : la première phase, dite “phase Ron Paul”, de la fin 2010 à la fin 2013, et la seconde phase, toujours en cours, depuis la fin 2013, dite “phase The Donald”. • En même temps, nous distinguons un changement structurel, de forme principielle, du concept en passant à la deuxième phase. • Désormais, l’antiSystème n’est plus opérationnel sous la forme d’une sorte de guérilla de communication, comme durant la première phase ; il se constitue sous une forme institutionnalisée, c’est-à-dire comme se voulant à valeur égale du Système, et son adversaire direct sinon unique lancé dans une guerre totale : “Delenda est Systema”. • C’est bien entendu le personnage de Donald Trump, et le rôle qu’il a d’ores et déjà joué, qui affirment opérationnellement et symboliquement ce changement décisif, mais c’est sans nul doute et par-dessus tout l’existence et l’action de la communication antiSystème qui constituent son fondement ontologique.
• Nous intégrons dans le Glossaire.dde une hypothèse générale déjà développée dans un texte du 1er avril, sur la situation crisique du monde qui ne cesse d’évoluer sur un mode paroxystique : contrairement à leurs définitions, “crise” et “paroxysme” paraissent aujourd’hui sans fin et devoir durer comme des états quasiment structurels. • Notre hypothèse se base sur la persistance des grands épisodes crisiques en cours (Syrie-II et ses effets, terrorisme et migrants-réfugiés en Europe, etc.) et sur l’irruption de la crise centrale américaniste autour des élections présidentielles. • Désormais, il n’existe plus aucun espace stratégique, plus aucun domaine essentiel qui échappe au désordre que suscite la dynamique crisique du monde. • Pour nous, cela signifie que tous les facteurs d’importance existants sont plongés dans le désordre de la crise, et dès lors le désordre ne peut plus être désigné simplement comme “désordre” et “hyperdésordre” mais comme “chaos”. • Il doit être qualifié de “nouveau” parce qu’il touche essentiellement les psychologies et ne se manifeste pas nécessairement par des événements à mesure. • Cette évolution illustre le développement de la phase finale de notre Grande Crise Générale (naturellement, “d’effondrement du système”). • Il n’y là nulle prospective possible, bien entendu, mais le constat d’une évolution inarrêtable et très rapide vers une issue qui nous paraît inéluctable, ne serait-ce que par antinomie, par l’impossibilité absolue d’envisager quoi que ce soit d’autre que l’effondrement.
• On ne peut dissimuler que cet article du Glossaire.dde est directement lié à l’actualité la plus pressante, qui est, depuis quelques semaines, la crise devenue fondamentale qui s’est installée dans le processus politique des États-Unis. • Pour l’occasion, nous nous sommes tournés vers un texte de 1999, qui étudiait la substance de l’Amérique, perçue comme l’“empire de l’information”, expression prestement remplacée par “empire de la communication” et qui pourrait être tout aussi bien “empire du système de la communication”. • L’Amérique, pays qui n’est pas une nation, s’est créée hors de toute référence historique, essentiellement sur la puissance de la communication. • Depuis, la communication est devenue “système de la communication”, jusqu’à porter l’Amérique hissée jusqu’à l’hyperpuissance au bord des abysses. • Extrêmement lié aux “évènement présents” par une conjoncture pressante, cette analyse doit être considérée comme restituant une situation dont les fondements historiques, sinon métahistorique, révèlent les traits principaux de notre temps présent et justifient la puissance inouïe d’une crise activée pat le seul système de la communication.
• Nous présentons ici un concept dont nous faisons grand usage depuis plusieurs années, cinq précisément : c’est dire si cette présentation s’imposait. • D’autre part, les événements s’y prêtent, réclamant cette présentation. • Ce que nous constatons actuellement, c’est une accélération extrême des évènements correspondant d’une part à l’accélération de l’Histoire et à la contraction du Temps, d’autre part à l’accélération du processus d’autodestruction du Système. • Le résultat au niveau des évènements, mais surtout au niveau de la communication qui en est faite, est une accélération extrême de la confusion, et par conséquent de l’impossibilité grandissante de rendre compte de l’évolution précise des évènements. • Nous donnons des exemples précis de cette impasse, de la part d’auteurs antiSystème confirmés aussi bien que dans la description des évènements les plus importants : l’abondance des informations et des interprétations aboutit de plus en plus à l’incompréhension et donc à l’accroissement de la confusion. • Dans ces conditions, nous suivons et recommandons d’adopter vis-à-vis des évènements la posture de l’inconnaissance qui garde l’essentiel et accueille l’intuition haute, selon la modification de la situation générale depuis que cette posture a été recommandée et définie par nous (en 2011). • Le résultat, nous en sommes convaincus, sera celui d’une connaissance renforcée de l’essentiel en cours, pour ce qui est dans tous les cas de notre capacité de compréhension.
• Ce texte de la rubrique Glossaire.dde poursuit ce qui devient une nouvelle dimension que nous allons systématiser dans cette rubrique, et dont le texte précédent de Glossaire.dde du 24 janvier2016 était un essai initial. • Les textes originaux contenus dans cet ensemble “Situation [I et II] du ‘Barbare jubilant’” ont été publiés dans l’ensemble dd&e (Lettre d’Analyse et site) et concernent le parcours d’un commentateur que nous apparaît ici comme le symbole de notre époque, le colonel à la retraite de l’US Army Ralph Peters, devenu dans notre symbolisation “le Barbare jubilant”. • L’intérêt de cette “symbolisation” tient à la fois dans les écrits et pensées du personnage, autant que dans la chronologie que nous en offrons (avec trois étapes : 1997, 2006 et 2016). • L’extrémisme constant de sa pensée, avec un aspect extraordinairement prémonitoire en 1997 (lorsqu’il annonce la politique du déchaînement de la Matière des USA), et un aspect extraordinairement cru et franc aujourd’hui (grand admirateur de Poutine tout en restant pur américaniste), cet extrémisme est le caractère fondamental de notre Temps en pleine contraction face à l’accélération de l’Histoire. • Dans cette seconde entrée, nos publions les deux textes de Ralph Peters, Constant Conflict et Counter-Révolution in Military Affairs.