Le Journal dde.crisis de Philippe Grasset, qui a commencé le 11 septembre 2015 avec la nouvelle formule de dedefensa.org, l’accompagne et la commente en même temps qu’il tient la fonction d’être effectivement un “Journal” pour l’éditeur et directeur de la rédaction de ce site.
16 décembre 2024 (09H00) – Que faire devant le sort de la Syrie ? Moi qui suis si ennemi des épanchements et des émotions, ce seul mot pourtant qui me vient à l’esprit : pleurer. Le gâchis, l’horreur du désordre, la fureur de l’anarchie et de la désintégration des formes, de la pulvérisation des structures, de la transformation des rapports humains en néants diversd de cruauté aveugle.
Combien de temps se sont-ils “battus”, nos preux croisés de la démocratie ? Les Fabius, les Hillary-Clinton, toutes les plumes vertueuses réclamant la liberté au bout du fusil et entretenant les actes de terreur déguisés en actes d’héroïsme comme s’ils prenaient le thé ou la pose devant une caméra TV ? Pour aboutir à cela, des terroristes certifiés conformes, répartis en bandits et gredins armés de leurs incantations divines et de leurs Kalachnikov de contrebande, des camions de dollars imprimés pour cette bonne cause, et pour faire tomber un homme déjà tombé à terre, réduit en poussières et en oubli de soi avant même de capituler, titubant sous la charges des anathèmes de l’Hitler de fortune chargé du péché habituel. Il avait pris sa place dans la file des Hitler dont nous-civilisés sommes les exclusifs producteurs et, aujourd’hui, c’est cet Hitler-là qu’on a “chassé” alors qu’il est parti tout seul, mystérieusement, comme une énigme insoluble et absolument incompréhensible.
Tous ceux qui avait prévu ça depuis des années, qui avaient tant de fois proclamé la victoire se sont soudain rappelés de son existence et ont pensé à tenter l’aventure alors qu’il commençait à s’effondrer. Tout leur a échappé des mains et la “victoire” s’est transformée en un immense ouragan de sable et de néant leur glissant entre les doigts.. Oui, le résultat, c’est ce cri de guerre furieux, brutal, absolument stupide, dur comme du roc et inconsistant comme le sable du désert qui retentit dans un pays transformé en poussières où les médecins ont renoncé à compter les morts nés d’une violence absolument incontrôlable, s’ébattant dans un vide sidéral de toute trace d’ordre et de civilisation.
C’est Alexandre Mercouris qui nous dévoile le secret de la chose dans une de ses envolées lyriques dont il a le secret, pour le début de son dialogue avec le compère Christoforou, justement intitulé : « HTS est une ombre »...
(Suite)
12 décembre 2024 (19H00) – Quelle différence avec 2016 ! Entre un Trump néophyte, traqué par toutes les accusations du monde, effectuant des choix sans aucun discernement, ne songeant pas une seconde à quelle politique il allait conduire, mené par le bout du nez sous les quolibets, – et 2024 où il apparaît impérial, « maître de lui comme de l’univers », avec tous ses adversaires courant se mettre à couvert (obtenir la grâce du gâteux en fin de parcours pour ne pas finir en taule), et une politique qui est tracée d’une main impériale bien qu’il en soit le contraire : entreprendre le retrait de partout dans le monde où c’est possible... De même, ce président-élu si puissant, qui réduit à une cacophonie impuissante l’administration Biden avant même d’être en fonction, est apparu à Paris, lors de la cérémonie de Notre-Dame comme la président du changement radical, et ceux qui l’insultaient avant le 5 novembre sont tous venus faire acte d’allégeance sans se douter de ce qui les attend de l’autre côté de l’Atlantique.
Ensuite, flanqué d’Elon Musk transformé en voltigeur tous-terrains, il est allé à Budapest rencontrer Orban, à la fureur à peine rentrée des mandarins de Bruxelles, der Layen en tête. L’entretien très productif a été suivi d’un long coup de téléphone (une heure) de Orban à Poutine. Conclusion : Orban est le relais de Trump pour l’Ukraine et aussi pour l’Europe. Orban est, pour Trump, l’homme le plus précieux et le plus important en Europe. Tout cela, c’est du lourd, quoiqu’on pense par avance de la politique de Trump à l’extérieur, dont nul ne sait rien de précis.
A Washington, les choses, partis dans la certitude des plus grandes difficultés, se sont nettement améliorées et Trump a très vite établi sa domination. Un point essentiel était l’hostilité supposée de Washington, sénateurs démocrates et républicains avec la presseSystème et la communautés pourrie de la sécurité nationale, tout cela confondu, contre un homme que l’on soupçonnait des plus noirs desseins pour ces arrangements confortablement diaboliques et corrompus. Cela était notamment représenté par une opposition faite de rumeurs et de diffamations à quelques-unes de ses nominations pour les postes gouvernementaux, décidées et annoncées extrêmement vite. Cette opposition s’est symbolisée dans une attaque très violente contre le secrétaire à la défense désigné Pete Heghest, notamment menée par quelques sénateurs républicains dissidents, Lindsay Graham en tête. Tout a basculé dans la première semaine de décembre, couronnée par un appui réaffirmé et tonitruant de Trump, et par une rencontre chaleureuse de Graham et de Heghest, le 10 décembre... Dixit Graham, devenu tout sucre tout miel :
10 décembre 2024 (10h30) – Ce sera comme une revue de presse, mais uniquement de la presse maléfique que l’on sait, celle qu'il ne faut surtout pas croire... Je vais commencer par citer deux commentaires de lecteurs d’un texte de RT.com de ce matin. Il faut savoir goûter la joyeuse folie des situations, je veux dire, si vous vous rappelez comment, il y a 2-3 jours, les commentateurs accueillirent la chute d’Assad...
On commence par “Jamie Estévez” qui nous dit à propos d’une mésentente sévère entre la Turquie et les USA (voir plus loin) :
« Si l’OTAN se détruit quant à la question de savoir qui contrôle la Syrie, cela pourrait être le plus grand résultat qui puisse jamais résulter de cette catastrophe. »
On enchaîne par “Viable”, qui est beaucoup plus disert et nous expose divers éléments pour bien clarifier l’incroyable bordel qui s’ébauche en Syrie et mettre ainsi en lumière le brouillard impénétrable qui est en train de recouvrir cette ex-nation :
« Les États-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie et Israël étaient à l’origine de la prise de contrôle de la Syrie par HTS, mais ces clowns délirants n’ont jamais planifié la suite. Il était évident que le chaos allait survenir, un chaos d’une nature telle qu’ils n’avaient jamais imaginé. Aujourd’hui, les factions kurdes s’affrontent déjà ; bientôt, ce seront les factions terroristes. Déjà, le spectacle de l'horreur a commencé, avec des pendaisons et des décapitations, notamment celle d'un pauvre garçon de 12 ans à Damas. Israël s’empare également de certaines parties de la Syrie pour réaliser son plan du Grand Israël. Le spectacle des monstres sinistres a commencé. Comme le dit le proverbe chinois : “faites attention à ce que vous désirez, vous pourriez bien l'obtenir”. Laissez-moi prendre du pop-corn, m'asseoir et regarder le film d'horreur. »
(suite)
7 décembre 2024 (15H20) – J’avoue avoir eu bien du mal à trouver quelque intérêt qui m’aurait poussé à disserter dessus, à toute cette agitation avant et après la censure à l’Assemblée, cette dramatisation, ces proclamations, cette espèce de révolution en paroles, rien qu’en paroles, toujours en paroles, comme dix ou vingt fois depuis que Macron est “à la barre”. Mais, chemin faisant, j’ai rencontré un commentaire ou l’autre qui m’a semblé intéressant, et aucun ne portant sur ces conversations enflammées comme si la France se la jouait en une sorte de Convention révolutionnaire au son des rencontres de plateaux et des déjeuners enflammés en ville. Non, ils portaient sur des avis, des observations, des réflexions et des ironies sur ce personnage qui, lui, se la joue en Robespierre des salons.
J’ai pensé alors qu’il serait bon d’en réunir une sélection, trois en fait, avec des réflexions assez longues, portant donc sur le seul personnage qui porte tout l’intérêt de la situation tant il s’est chargés de toutes les causes et responsabilités de l’effondrement en accusant les autres d’en être la cause et le responsable. J’en ai réuni trois, dont un seulement est Français. Je leur emprunte leurs “causeries” parce qu’elles nous offrent chacune des facettes différentes du sujet qui nous importe. Certains nous content la chose comme un conte des mille et une nuits, telle autre comme un jugement ferme et sans appel, un autre comme un dévoilement de ce que ce personnage à la fois secondaire et inutile et pourtant mis en avant de tous les autres, représente comme félonie exécuté rien que pour se faire valoir...
On commence par un Français, celui qui nous livre un conte venu des mille-et-une nuits. Il s’agit de Richar de Sèze, un collaborateur de ‘Valeurs Actuelle’, qui passe le 6 décembre à ‘Ligne Droite’... On dirait qu’il parle d’une sorte de Tintin, mais sans sa mèche, sans ses pantalons de golf, sans Milou (et sans Hergé)... Diable, c’est parfois aussi drôle et bien vu si l’on veut bien aller dans tous les sens cachés de la description, et ce que cela dit des psychologies diverses de Notre-Président : nous sommes en Arabie Saoudite et, pendant que la France explose, il assure à son audience internationale que la grande vertu qu’il a apportée à la France, lui, c’est la stabilité, absolument stable, et en plus d’une stabilité dynamique (“Start-up Nation, Man“)...
(Suite)
On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre le Système qui ne cesse d’en susciter de nouvelles. Alors, il faut faire un choix de commentaire, à chaque fois renouvelé, à chaque justifié par des aspects inédits qui le distinguent.
Cette fois, on prend la Roumanie, car je trouve fort original et sympathique de voir survenir en grand appareil Robert Kennedy Junior et Tucker Carlson pour converser chaleureusement à la télévision roumaine avec le candidat arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, énorme surprise d’un politique qui déteste l’UE, n’aime guère l’OTAN et n’a aucune hostilité paranoïaque contre les Russes... Comme si l’administration Trump était déjà installée, prête à contrer les manœuvres CIA-MI6 dans leur sport de prédilection sur leurs terrains favoris...
Quoi qu’il en soit et pour résumer le tout : preuve écrasante que le Système, le ‘DeepState’ ou ce que vous voulez dans le genre, est totalement déchaîné-paniqué ; qu’il fait feu de tout bois mais le bois est humide, qu’il pédale comme un fou mais qu’il perd les pédales ...
________________________
3 décembre 2024 (11H15) – Cette considération (« Ca devient de plus en plus fou ») commence le message de ‘Daily Romania’ sur tweeterX, annonçant la visite de RFK Jr. et de Tucker Carlson en Roumanie. Les circonstances sont extraordinairement complexes et potentiellement explosives.
D’abord, quelques faits :
• Les deux hommes viennent pour une conversation télévisée que modérera Tucker Carlson.
• RFK Jr. bavardera avec Călin Georgescou, candidat indépendant à la présidence de Roumanie, plutôt prorusse, nettement anti-UE et plutôt anti-OTAN, qui a créé une énorme surprise en arrivant premier avec 22,94% des voix devant la candidate chère à Bruxelles et à la CIA, Elena Lasconi avec 19,14% des voix.
• Tout est impeccable pour ce qui concerne la structure opérationnelle et “morale” de l’événement : RFK Jr. vient présenter son livre (en roumain, supose-t-on) anti-Covid, – dont Georgescou a écrit la préface pour cette version roumaine : on suppose que le contenu du livre enchante nos deux larrons.. Titre du livre pour plaire au ‘DeepState’ et à ‘Big Pharma’ :
(Suite)
2 décembre 2024 (17H00) – Je pense qu’il faut envisager un point capital, qui n’est qu’une hypothèse de mon chef, donc bien loin d’être tranchée et absolument ouverte à la mise en cause, au dénigrement, voire à la moquerie, – hypothèse concernant le missile ‘Orechnik’, c’est-à-dire la formule hypersonique + conventionnel = nucléaire (‘hyper + conv. = nuke’). Il s’agit de l’idée selon laquelle, à partir d’un certain moment du développement opérationnel des hypersoniques, et même dès l’origine de ce développement opérationnel, – dès mars 2018 et l’annonce de l’arrivée de ces missiles par Poutine, – la formule ‘hyper + conv. = nuke’ a été prise en compte comme clef d’un affrontement avec le bloc-BAO.
Je pense qu’aussitôt, cette formule est apparue aux yeux de certains en Russie comme la clef de l’affrontement, compte tenu de l’état des esprits et des psychologies dans le bloc américaniste-occidentaliste. Cet état a été constaté par les Russes. C’est autour de 2012-2013, à propos de l’affaire syrienne que les Russes ont admis cette réalité, qui faisait de leurs adversaires des groupes absolument hors de toute raison logique, avec lesquels il était impossible de traiter, qui n’étaient conduits que par la haine caractérisant les narrative structurant le grand simulacre, comme l’ait un patient conduit par une pathologie exigeante de la psychologie... Le 6 février 2012, nous publiions un texte sur ce phénomène, à l’occasion d’une déclaration de Lavrov et sous le titre « Lavrov psychanalyse le bloc BAO : hystérie ». Nous notions notamment :
« Nous sommes bien au-delà de la machination et de la manœuvre, puisque tout le monde sait parfaitement ce que chacun cherche dans cette aventure et qu’il est question d’observer les attitudes en fonction de cela ; la machination et la manœuvre existent évidemment, et nul n’est dupe à cet égard, et nul n’en ignore rien, et par conséquent cet aspect-là des choses est réglé. Beaucoup plus importantes, la couleur des réactions du bloc BAO, l’humeur effectivement “hystérique” qu’on ressent à partir de toutes les chancelleries des pays du bloc BAO après les avoir constatées autour de la table ronde du Conseil de Sécurité. Le docteur Lavrov n’est certes pas allé assez loin dans son diagnostic.
» On se trouve devant une pure réaction d’une psychologie commune et également malade. Il s’agit de forcer les évènements à avoir le sens et la vertu dont le discours virtualiste du bloc BAO veut absolument les parer, – parce que le bloc croit effectivement à ce sens et à cette vertu, et qu’il y croit tellement fort qu’il est prêt à employer les bombes et les avions qui vont bien (plutôt des Rafale que l’Inde préfère, que des JSF que personne n’a jamais vus) pour forcer les évènements à s’y conformer. Il n’est pas, il n’est plus question de domination de l’un sur l’autre, de pression hégémoniques à l’intérieur du bloc, etc. Tous sont égaux et unis et jamais sans doute les avant-garde révolutionnaires que sont les diplomaties des pays du bloc BAO n’ont été aussi égales dans l’exécution des consignes du Système. Ce n’est plus Washington qui mène la danse, ni l’OTAN, ni les Anglo-Saxons, mais bien un unisson général des réactions effectivement “hystériques”. A cet égard, la véritable haine (le mot est d’emploi nécessaire ici) qui a éclaté contre Russes et Chinois samedi à l’ONU, le temps de l'une ou l'autre réplique annonciatrice d'une sorte de nervous breakdown, est la haine du fou contre celui qui lui dénie l’accès à l’univers que son esprit enfiévré dessine pour la satisfaction, qui frôle le besoin extatique, de ses pulsions moralisantes. »
(Suite)
29 novembre 2024 ((18H55) – Il est vrai que la “démocratie”, au point où l’on en est de l’avoir tant encensée et si bien honorée, ne mérite que cela : servir de paillasson, d’essuie-pieds à des godasses qui ont foulé pendant des lunes, par monts et par vaux, toutes les boues de toutes les turpitudes humaines ; – en fait, disons plus symboliquement et élégamment, paillassons et essuie-pieds pour lui faire part du sentiment que l’on a d’elle. L’expression “voter avec ses pieds” est donc tout à fait appropriée, pour ainsi dire elle coule de source et ne souffre pas d’abstentionnisme.
Ladite expression fut utilisée durant la Grande Guerre, pour désigner la débâcle-pagaille des armées russes au printemps-été 1917, et l’une ou l’autre mutinerie dans tant et tant d’armées. Au moins, ces débandades se produisaient dans un contexte gigantesque où certains pouvaient trouver un sens. Aujourd’hui, on peut l’utiliser pour l’Ukraine, et alors la folie et l’infamie de ceux qui manipulent cette guerre ne sont rachetées par rien ; elles sont exposées, nues comme un ver, reflets de l’extraordinaire effondrement dans l’abjection, dans la puanteur, dans l’incompétence, dans le mensonge et l’hypocrisie qui caractérisent notre bloc américaniste occidentaliste (aka, bloc-BAO ).
J’exhale toute ce mépris plein de colère à l’occasion d’un texte édité par RT.com (ouvrez l’oeil), mais qui reprend une dépêche de l’agence Associated Press [AP] (ouf, nous sommes couverts, ô censeurs zélés). Il y est conté la situation des désertions “en masse” dans l’armée ukrainienne.
(Suite)
28 novembre 2024 (20H30) – Mieux que ces gens par centaines, sinon par milliers, – je parle de nos “experts” en compétition sur les plateaux, – qui bavassent, jacassent, cancanent et babillent sur les grandes chaînes de la presseSystème dotées de salaires exorbitants et d’une célébrité à mesure, nous avons quelques sources dites indépendantes et nécessairement dissidentes dans le sens le plus noble. Ces sources sont, comme nous-mêmes dis-je avec confiance, une fenêtre ouverte sur la réalité de la vérité ; un grand courant d’air de la sorte qu’on respire sur les sommets ; un horizon plus grand que leurs illusions... Nous nous fichons bien de leur simulacre, et moi comme un des premiers.
Après cette mise en bouche un peu exaltée, je vous parle de mon propos central. Il s’agit du programme de Mercouris d’hier 27 novembre. Il y est question de la situation en Ukraine, ou plutôt la situation “avec la Russie”, alors que des nouveaux tirs de missiles sol-sol ATTACM d’origine US, tirés par les Ukrainiens, sans grand succès mais contribuant à fortement accentuer la tension et la pression sur les psychologies, surtout du côté russe, pour ce qui est vécu comme une situation humiliante et dégradante ; si l’on ne riposte pas ; alors qu’on dispose désormais d’une arme formidable pour riposter en écartant le risque nucléaire couru par la Russie, en laissant aux autres la charge écrasante du choix, puisqu’ils ne peuvent riposter qu’avec du nucléaire...
On lira/écoutera Mercouris dans un premier passage où il nous dit,
1) que la pression monte au Kremlin de la part de l’aile dure, pesant sur un Poutine jugé trop prudent ;
2) que Poutine, qui n’est pas un dictateur, ne peut pas ne pas tenir compte de cette pression au-delà d’une certaine force.
Donc, Mercouris :
(Suite)
24 novembre 2024 (19H00) – 60 jours ? Dans quelques jours nous y serons, – deux mois en gros. Tous les accessoires, les quiproquos, les aveugles et les imbéciles, les experts de plateau et les plateaux d’experts, tous les récits et les narrative accompagnant les simulacres sont en scène pour une épreuve de force et de communication d’une exceptionnelle ampleur, une épreuve du plus grand danger qui se puisse imaginer.
Le nouveau-venu sur la scène clinquante des armements est le missile MIRV hypersonique russe ‘Orechnik’ tiré sur la ville de Dnipro, en Ukraine, dans la nuit du 20 au 21 novembre. Sur cette opération et ce qu’elle signifie, une des meilleures contribution est celle de l’interview du professeur Ted Postol, – l’un des meilleurs spécialistes du domaine des missiles, – ici par le populaire Nima sur ‘Dialogue Work’.
Note de PhG-Bis : « J’ai surtout apprécié l’incroyable volée de bois vert que Postol assène à un segment qu’on entend au début (autour de 05’00”-08 ‘00”), sur une interview d’un général US à la retraite, Jack Keane. Postol fulmine absolument !
» “C’est difficile à croire, ce type est complètement halluciné tout au long, on se demande comment il peut vous dire tout ce qu’il dit en vous regardant sérieusement dans les yeux !”.
» Et vive le général Postol, moi je dis ! »
(Suite)
23 novembre 2024 (18H00) – Le tir d’un missile IRBM (jusqu’à 5 000 kilomètres de portée) russe de type nouveau, dit ‘Orechnik’, produit un formidable effet de communication aux multiples nuances, – mais en aucune façon le silence dont nous savons tous qu’il est l’arme principale du simulacre. Donc, ‘Orechnik’ existe et l’on en a grand’peur. Il faut dire aussi que, pour la grande presse, dites-presseSystème, c’est une “première” des barbares de l’Est. Prenez ‘Les Échos’ du 21 novembre 2024 par exemple, rien de plus chic et de mieux informé :
« Un tir de missile hypersonique a été lancé pour la première fois sur l'Ukraine par la Russie. Celle-ci l'a revendiqué, affirmant avoir prévenu les Etats-Unis 30 minutes avant le lancement. Washington a dénoncé une “escalade” du conflit. »
Je ne veux pas avoir l’air de donner des leçons à des gens si bien élevés et relevant avec fierté d’une subvention publique conséquente, mais non, le « première fois », ça ne passe pas ; comme une arête de poisson fichée dans la gorge, un bobard installé devant vos yeux et trop institutionnalisé pour qu’on puisse avoir l’audace de l’ignorer... Quoi qu’il en soit, et malgré que je ne puisse heureusement prétendre être une référence pour ces gens-là, ‘dedefensa.org’ écrivait dans un article du 22 mars 2022 ce qui suit :
« Pour la première fois, – si l’on met à part des rumeurs d’emploi opérationnel expérimental d’un exemplaire en Syrie en 2021, – des missiles hypersoniques Kh-47M2 ‘Kinzhal’ (ou ‘Kinjal’, comme employé par RT-France et les commentateurs-spotters français ?) ont été utilisés en Ukraine, sans doute à partir d’avions lanceurs MiG-31K opérant à partir de la Crimée. »
...Et il y en eut bien d’autres. Mais non, pour ces gens-là, type-‘Les Échos’, c’est la première fois. Je ne vais pas m’amuser à monter un procès couru d’avance, pour des gens comme “ces gens-là”, mais il se trouve qu’il faut comprendre pourquoi on parle avec tant de tintamarre d’un missile hypersonique russe, alors que bien d’autres ont été tirés, qui ont fait, eux aussi, des dégâts considérables. On l’a vu hier, je pense que le “coup” a été bien suivi et entretenu (je ne dis pas “provoqué”) par les Russes et Poutine une fois qu’ils aient senti qu’il y avait cette fois un effet public transnational considérable.
(Suite)
18 novembre 2024 (16H40) – Voici une intéressante synthèse des réactions de l’actrice, productrice et réalisatrice (TV, cinéma) Justine Bateman à l’élection de Trump. J’ignore et on ignore si elle a voté pour Trump (au contraire de son frère, l’acteur célèbre Jason Bateman, qui a publiquement annoncé qu’il avait voté pour Kamala).
Dans tous les cas, rien dans cette synthèse publiée par ‘Breitbart.News’ n’indique qu’elle l’a fait ou non, parce qu’il n’est aucunement question de ses choix politiques donc de son vote. J’ignore si cela est intentionnel ou pas, dans tous les cas d’après ce qu’elle dit ; certains lecteurs considèrent dans leurs commentaires qu’elle est pro-Trump parce que ce qu’elle rapporte fait implicitement penser bien entendu qu’elle considère son élection comme une bonne chose. Mais rien, je le répète, ne le dit explicitement, et l’on peut même penser que son appréciation se veut objective (comme l’on dit : “Dieu merci, la pluie a cessé”) même si elle est (objectivement) favorable à sa survenue.
Au reste, et pour bien situer combien l’impression rencontre le réel, il faut ajouter que Bateman a refusé à diverses occasions de dire pour qui elle votait. Elle explique qu’elle considère que le choix des célébrités du ‘show-business’ n’a aucune valeur exemplaire et ne s’appuie sur aucune valeur politique ou morale. Elle juge que faire connaître leur choix revient à exercer une pression injustifiée sur le choix des électeurs.
On rapporte ici quelques passages de l’article cité, qui se réfère à une interview de Fox News Digital et à un article du New York ‘Post’.
(Suite)
16 novembre 2024 (18H55) –Parmi les nominations-choc faites par Trump pour son administration, – la dernière en date étant celle de la gouverneure du Dakota du Sud Kristi Noem, impitoyable pour l’immigration illégale, au poste de Secretary of Homeland Security [ministre de l’intérieur], – celle de Tulsi Gabbard a constitué un choc formidable pour le Washington conventionnel et simulacré, ‘neoconisé’, corrompu selon les règles les plus honorables.
L’ancienne député de Hawaï et lieutenant-colonel de la Garde Nationale/US Army, par ses caractères personnels exceptionnels dont il a souvent été question ici, résume à la perfection et avec une élégance à mesure le caractère complètement extraordinaire, et le caractère métahistorique, – quoi qu’il advienne ensuite, gravé dans la métahistoire, – de cette élection américaine de novembre 2024. Je vous conseille de regarder telle ou telle vidéo, et de vous arrêter à tant de détails insolites après avoir traversé cette sorte de chemin de Damas imposé dans l’enfer d’un Satan qui, paraît-il, nous assure-t-on, n’existe pas parce qu’il est “à dormir debout”.
(Suite)
14 novembre 2024 (13H30) – J’emploie ce mot de “réplique” au sens sismique, en général à l’occasion d’un tremblement de terre, ces secousses qui suivent le grand coup, et semblent même avoir la même intensité, avec la prétention de le dépasser ! Depuis le tremblement de terre du 5 novembre 2024, cela ne cesse pas, avec des hauts et des bas tous aussi terribles les uns et les autres.
Pour certains (pour Larry Johnson), les grandes nouvelles d’hier en fin d’après-midi n’étaient pas l’essentiel. Il s’agissait plutôt des possibilités de conflit contre l’Iran, de la part d’un Israël assuré d’un nombre de soutiens impressionnants chez Trump-II. C’est l’essentiel de son article d’hier.
Après tout son développement dramatique sur Israël et l’Iran, et les possibilités pour les USA (sous le temps du reste de Biden, et sous Trump-II) d’être entrainés dans une guerre mondiale, Johnson note, comme s’il venait manifestement de l’apprendre exactement à l’instant de terminer son article, – ce qui signifie qu’il faut attendre ses réflexions, y compris celles sur Israël-Iran, à la lumière de ces prolongements extraordinaires (Gabbard, Gaetz, Musk-Rawaswamy) :
10 novembre 2024 (20H40) – On est sonné, complètement au tapis. Un silence assourdissant suivit l’élection, moment politique exceptionnel dans les annales politiques de la Grande République. On le répète ici, nous référant à PhG : en écartant les différences de chacun des contextes et les circonstances politiques elles-mêmes, donc en jugeant de matière brute la valeur de l’“événement”, l’élection de Trump-2024 se place au plus haut de l’époque moderne, avec comme seule équivalence l’action [psychologique et communicationnelle] durant quelques semaines de FDR-1933 immédiatement après sa prestation de serment du 5 mars 1933.
Note de PhGBis : « Roosevelt donna sa première instruction [je crois que c’est l’ordre de la fermeture des banques] à son secrétaire au trésor alors qu’il se trouvait encore sur la plate-forme où il avait prêté serment devant le président de la Cour Suprême, et avant son fameux discours “Ce dont vous devez avoir le plus peur, c’est de la peur elle-même”. »
... Puis on a commencé à se remettre debout : « Con-ti-nu-ons le com-bat », ou ‘Résistance 2.0’ à la mode woke-hollywoodienne. La première manif’ sérieuse à New York, convoquée par l’ultragauche-woke se fait essentiellement sur le thème du refus de la déportation d’immigrants illégaux promise par Trump, mais aussi à propos de la légitimité de Trump-II. (Évidemment, la majorité du vote populaire en plus de celle des Grands Électeurs, c’est extrêmement suspect dans la logique-woke.)
Cela dit, comme hors d’œuvre de circonstance, apparaît un épisode interne qui a une forte dimension externe (globale) et qui est d’un bien plus grand intérêt. On résume cela sous la question : “Où nous emmène le ‘Blame Game’ ?”.
(Suite)
7 novembre 2024 (04H40) – Que faire de l’élection présidentielle 2024 aux USA et de son extraordinaire résultat ? On n’a pas fini de chercher des causes, des effet et des conséquences, des leçons et des erreurs, de la sublimité et de l’énigmatique, – et encore n’y aura-t-on rien compris. La chose est historique, c’est-à-dire métahistorique ? On dit cela certes, – on n’a rien dit sinon renforcer le sentiment de la force en marche, – qui n’est ni la force de Trump, ni celle de la pseudo-démocratie populiste, ni celle du commentaire politique objectif, ni celle de nos arguments contraires et affectifs. On a dit cela, on n’a encore rien dit : il faut laisser de l’aire au Temps et à l’Espace pour qu’ils affirment leurs marques et leurs desseins, et nous dictent par leurs forces supérieures la voie de notre réflexion.
Pourtant, j’envisage un chemin de traverse, un sentier rocailleux et peu amène, qui se dit “raccourci” pour dire quelque chose, et qui porte dans ses entrelacs quelque chose qui ressemble à un lourd secret (ou bien un secret léger comme une plume divine, peut-être bien). En apparence, ce soi-disant “raccourci” est la proposition qui nous est faite de chercher quelle machinerie est intervenue dans ce qui nous apparaît être, hypothèse de travail, une fantastique transmutation de la situation américaine. J’aurais pu dire “américaniste” mais je ne l’ai pas fait car dans cette nuance se trouve un indice capital ; car la transmutation est justement d’être passé, pour produire l’événement, de l’“américaniste” à l’“américain” sans savoir si cela perdurera, si cela suffira, si cela nous conduira à quelque déferlement inédit, transformation radicale ; – ou bien simulacre transformé pour renouveler le genre.
Je propose cette hypothèse de la tragédie-bouffe qui permet d’avancer l’observation de ce passage de l’américanisme, qui est l’idéologie dont l’Amérique est affublée, grimée pour pouvoir monter un simulacre d’elle-même paré de toutes les vertus, – au fait américain qui en est la figure propre sans qu’on sache exactement si cette vérité n’est pas chargée de tares irréversibles. Ce passage s’est effectuée notamment et en son paroxysme, après une préparation depuis 2015-2016, durant la période 2020-2021 qui a vu la crise du Covid, celle des BLM (‘Black Live Maters) introduisant la pseudo-révolution du wokenisme, jusqu’à la tragédie-bouffe de la défaite de Trump, des divers incidents jusqu’à la prestation de serment de Biden, avec notamment le paroxysme de cette tragédie-bouffe de faire des événements du 6 janvier une véritable insurrection pour renverser la république..
(Suite)
4 novembre 2024 (12H50) - Certains jugeront, comme moi-même de moi-même en cet instant, qu’il m’a fallu bien du temps avant de rencontrer une interprétation claire de l’Intelligence Artificielle (IA) qui me conduise en territoire connu du plus grand intérêt. Cela introduit, je nous avise que j’aborde cette affaire presqu’objectivement, comme d’une façon détaché, sans m’alarmer outre-mesure d’une possibilité qui nous conduirait à l’extinction de l’espèce, – la nôtre, l’arrogante, celle du « dernier homme » nietzschéen. Je juge en effet qu’alors, c’est que cette extinction était écrite, – quelle image étrange, – et que nous méritons parfaitement notre sort. Certains y verront l’Apocalypse-soft et le Jugement Dernier, d’autres une façon de clore l’Âge du Fer, ou Âge Sombre, ou mieux dit encore le Kali Yuga.
... Et ce qui est dit de l’IA pour aussi bien m’attacher à une pensée, est bien une catastrophe de fin de cycle qui mérite cette appréciation citée dans le texte référencée à l’instant ; – avec les perspectives de l’IA considérée hors des sottises de l’informatique et tous les “trans” qui vont avec, et présentées alors comme une belle possibilité de « phase terminale» :
« En d'autres termes, la phase terminale que nous vivons actuellement ne peut s'expliquer uniquement dans une perspective historico-politique, mais s'inscrit dans un cycle cosmique. Elle touche non seulement les cordes intimes de l'humain, mais aussi celles du divin... »
(Suite)
4 novembre 2024 (03H30) – C’est, comme l’on peut éventuellement y songer sans trop de risques, l’une des rares remarques de bon sens, caractérisée par une certaine stabilité de jugement dans le fol bouillonnement de l’élection du 5 novembre. Cela surprendra certains que l’on puisse accoler, même indirectement, Trump à un caractère de stabilité mais je crois que, dans ce bouillonnement qui engendre en permanence tourbillon crisique, Trump n’est plus un oiseau rare, une exception ni un intrus dans les habitudes du Système. Donc, pas (plus) de surprise.
La remarque concerne l’équipe de campagne, destinée à se prolonger au gouvernement s’il l’emporte, qui s’est formée autour de Trump. C’était une remarque latente dans mon esprit ; elle s’est concrétisée d’une façon décisive à l’occasion d’une vidéo du très-fameux et remarquable sociologue canadien Jordan Paterson (voyez ses vestes incroyables et le style old-dandy rappelant Philippe Noiret !). En fait, Paterson lui-même suggère la perception d’une telle équipe qu’il surnomme les ‘X-Men’ de Trump, à l’occasion paradoxale d’une analyse psychologique qui a des allures d’apologie de la seule ‘woman’ du groupe, Tulsi Gabbard. (Les trois autres sont incontestablement du genre masculin : Elon Musk, Robert Kennedy Jr., Vivek Rawaswamy, – avec un bel entourage de communication, dont Tucker Carlson.)
Ces dernières semaines, on a commencé à voir (à revoir) Gabbard proche de Trump, essentiellement depuis son inscription au parti républicain salué par Trump le 22 octobre dernier. A partir de ce moment qui consacrait son entrée au sein du GOP si nécessaire pour les électeurs républicains, elle est devenue extrêmement active, comme on peut le voir sur cette vidéo de samedi soir.
(Suite)
2 novembre 2024 (20H15) – Alexander Douguine en agace certainement un certain nombre, y compris parmi ceux qu’on pourrait croire être de son côté. J’ai décidé, pour mon compte, de regarder et d’écouter cet homme, non pour ce qu’il prétend nous dire, non même pour ce qu’il prétend être, mais plutôt pour un des représentants, que dis-je un des porte-paroles des courants tumultueux, des cascades d’événements qui emportent aujourd’hui l’histoire lorsqu’elle se fait métahistoire. Il le dit d’ailleurs lui-même, quand il parle de « l'idéologie [qui] est en train de changer, – elle passe du libéralisme à la russéité » Ainsi, son patriotisme sublime et métaphysique n’est-il pas un caractère de Douguine, que Douguine voudrait nous imposer, mais voici plutôt de quoi il ne s’agit pas et de quoi il s’agit :
« Il ne s'agit pas d'une décision ponctuelle des autorités, mais de la logique du temps, d'un ultimatum fixé par l'histoire elle-même... »
Sans doute en étonnerais-je certains et en scandaliserais-je d’autres, moi qui n’ait aucun intérêt particulier, ni pour la philosophie comme logique, ni pour la métaphysique comme science, – mais quoi, pour moi Douguine a quelque chose de Nietzsche, – disons, un Nietzsche russe.
Note de PhG-Bis : « Et s’il vous plaît, nous laissons de côté la question religieuse pour le propos parce qu’entre Nietzsche et Douguine les étincelles sont à la fête ! Je crois que PhG vous donnera un de ces jours prochains un Nietzsche qui est dans ce genre, un Nietzsche auquel nous ne comprenons rien, lui-PhG et moi, et qui enflamment pourtant nos âmes et nos caractère d’un élan foudroyant ! »
(Suite)
29 octobre 2024 (17H15) – Je me rappelle fort bien qu’il y a précisément deux ans et demi, Larry S. Johnson, qui est devenu une référence de la dissidence avec son site ‘Sonar 21’, était encore un collaborateur assez régulier du site ‘Sic Semper Tyrannis’ [SST] du colonel Pat Lang (décédé depuis). Le site STT lui-même était d’ailleurs une de mes références, sans hésitation.
Puis soudain, en mars 2022, à l’occasion du début de la guerre en Ukraine, tout cela vola en éclat. J’écrivis ainsi, le 26 juin 2022 :
« Le cas de Pat Lang s’éloigne complètement, dans le constat critique que nous en donnons, de la question de l’IVG, mais reste dans l’affrontement suprême structuration-vs-déstructuration que je choisis ici comme référence. Depuis le début mars 2022, Lang a pris une position radicale pro-ukrainienne qui a constitué une rupture étonnante dans son évolution, alors qu’il était jusqu’alors assez favorable aux Russes d’une façon qu’on pouvait interpréter comme répondant selon une méthodologie que je favorise dans la bataille structuration-vs-déstructuration (je me réfère ici à l’aspect traditionnaliste des Russes, qui constitue sans aucun doute un pan essentiel de la politique du gouvernement russe). La position de Lang est notamment la cause du départ de son site de Larry Johnson, qui s’est placé en position indépendante avec son excellent site ‘Sonar21.com’ (pour ‘Son of the New American Republic Revolution, 21 century’)... Johnson est ainsi devenu une référence pour le dissidence dans Ukrisis, tandis que Lang me semble un peu flotter dans des eaux incertaines. »
(Suite)
24 octobre 2024 (13H55) – Il se pourrait que l’un ou l’autre, passant en revue nos récents articles, se disent “Oh, rien sur ceci, rien sur cela, rien sur...”, – et ainsi défileraient les principaux événements métahistoriques et subcrises de la GrandeCrise. Certes, je n’ignore rien de tout cela, mais que puis-je en dire, précisément, chaque jour, qui ne soit répétition de l’évidence, inéluctable répétition...
Retenez ce mot d’inéluctable, – inéluctabilité. C’est la marque du temps. Tout est annoncé, tout se déroule sous nos yeux, les plus formidables changements que nous avons déjà commentés jusqu’à plus soif sans vraiment y croire une seule seconde pour du vrai-réel, et rien ne se passe qui ne puisse ralentir cette inéluctabilité de leur manufacture. Nous l’avions prévu sans y croire, simplement parce que la logique métahistorique nous imposait cette conviction incroyable, mais c’est encore plus formidable quand cela se produit et nous restons bouche bée, plume en l’air, conduit simplement à une inéluctable répétition de ce qui est déjà écrit. Même la Bible et Nostradamus se taisent, effarés de constater que les événements, confirment, dépassent et emportent leurs prophéties les plus formidables.
Nous subissons aujourd’hui une formidable leçon d’humilité. Mais qui sommes-nous donc pour ainsi prévoir l’inéluctable en n’y croyant rien, et se retrouvant à terre, interdits, parce que le ciel nous est tombé sur la tête comme nous l’avions prévu en traitant avec dérision et mépris ces prévisions qui nous étaient extorquées, sans doute entre deux verres remplis jusqu’à l’indécence ?
Ainsi qui dira un mot ou l’autre qui ne contienne pas un soupir d’admiration, voire d’envie pour certains, devant la réunion des BRICS à Kazan, conduite par la baguette de l’irrésistible Vladimir Vladimirovitch. Aussi le commentateur (Larry S. Johnson) qui met en ligne un article où il écrit « Poutine re-structurant le monde sous nos yeux », s’attaque habilement à la seule démarche qu’il peut comprendre et expliquer, qui est la réaction de dénégation, de diffamation, de description mensongère de l’Occident-abusif et de ses légions de bonimenteurs incrédules et à la plume trempée dans le fiel du dénigrement :
(Suite)