A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
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• Au travers d’une interview du ministre de la défense-désigné Pete Hegseth faite avant sa nomination par Trump, on peut avoir une idée précise de la façon dont il envisage son travail. • Priorité des priorités : la chasse à tout ce qui relève des “conneries-Woke” comme il dit, y compris la chasse aux généraux. • Ce n’est pas une tâche accessoire : l’administration Biden, qui a favorisé au maximum l’infection-Woke, a totalement transformé la psychologie et le comportement des forces armées, et très fortement diminué leurs qualités combattantes.
• Quel exceptionnel projecteur sur le désordre du monde ce Trump-là, le numéro 2, nous offre en couronnement de sa victoire… • Vrai, il nous a coupé le souffle et il a ouvert bien des vannes de divers déferlements très différents. • L’“ordre” contraint que nous imposait une Amérique sans tête laisse place aux débordements d’un désordre provoqué par l’apparition d’une tête bien connue dont chacun se fait sa propre perception. • Nul ne peut dire ce que nous réserve celui que Poutine, sourire ironique aux lèvres, qualifie d' “homme courageux”.
• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
• Un texte de Fiodor Loukianov nous dit clairement où se situe l’importance des BRICS après le sommet de Kazan. • Durant les délibérations, beaucoup de bonnes intentions mais jusqu’ici assez peu d’action. • Les BRICS se sont mis en place pour affirmer leur nécessité et l’inéluctable puissance de cet assemblage qui va offrir une alternative globale. • Tout le monde le reconnaît : il s’est fait tout seul, de lui-même, par sa nécessité. • La définition qu'en donnent les Indiens : « Une “déclaration” de l’évolution de l’ordre mondial ».
• Quelques chiffres vertigineux sur les opinions des citoyens américains sur leurs institutions centralisatrices, et l’interprétation qui en résulte d’une dynamique centrifuge qui menace évidemment la cohésion, sinon l’existence de l’‘Empire’, ou du “Blob” selon la dernière expression trouvée. • Le sentiment général est celui d’un souhait d’un retour en arrière, vers l’Amérique que décrivit Tocqueville en 1835, avant que le ‘Progrès’ n’engendrât l’hubris impérialiste jusqu’aux folies impériales et mortelles d’aujourd’hui.
• Dimanche, l’excellent Joe Biden, sorti de ses cendres diverses, fit un beau discours où il exalta la nécessité d’accords de contrôle des armements, surtout nucléaires et stratégiques. • La réponse de Moscou à plusieurs voix : chacun son bras d’honneur, à commencer par Medvedev (« [Ce] ne serait pas plus utile que négocier une trêve avec Hitler en 1945 »). • Il s’agit certes d’un sujet sans espoir ni perspective pour l’instant mais une réponse si brutale des Russes indiquent que la Russie ne veut plus traiter dans l’actuel contexte mondial.
• Quelques mots de l’historien Emmanuel Todd repris d’une interview du 8 octobre au ‘Corriere di Bologna’. • On y trouve l’illustration d’un esprit qui se veut scientifique et qui donne une analyse claire et sans le moindre ornement dissimulateur, illustrée par cette phrase dont on s’imagine qu’elle conduit en général au bûcher : « Une défaite ukrainienne serait une victoire pour toute l’Europe. » • Todd nous montre l’effet d’une remarquable adaptabilité intelligente de l’esprit pour juger clairement et droitement d’une situation si compliquée.
• La belle formule d’Hillary a lancé un débat exceptionnel sur la nécessité hygiénique de la censure et du “contrôle total”. • Musk en rigole avec Carlson : si Kamala l’emporte, ils iront tous les deux en prison pour non-conformité au “contrôle total”. • A l’autre bout du spectre, voilà le pauvre Stoltenberg qui a quitté l’OTAN il y a une semaine et qui nous révèle sa profonde pensée : si l’Ukraine veut la paix elle devra passer sous les fourches caudines des Russes victorieux. • Comme quoi nous sommes certes menacés mais pas battus.
• La riposte iranienne a vu la mise en œuvre de missiles hypersoniques contre des cibles militaires essentiellement, et par conséquent elle a montré la fragilité et l’inefficacité du “dôme de fer” israélien contre ce type d’engins. • Surtout, elle a semblé montrer que les deux alliés (Iran et Hezbollah) pouvaient se remettre des coups portés contre eux et, par conséquent, entamer un conflit qui peut s’avérer très long et catastrophique. • Cette question de la crise israélienne intervient d’une façon contradictoire dans les présidentielles US.
• L’assassinat du chef du Hezbollah n’est certes pas un événement décisif marquant la supériorité profondément humanitaire de la puissance israélienne mais une étape sanglante dans le développement vers une guerre de plus en plus généralisée. • L’Occident-compulsif s’est retrouvé dans un élan d’enthousiasme, simplement fasciné par l’usage furieux de la force et rassuré que cela nous vienne de là-bas. • Curieusement (?), le Pentagone a piqué une furieuse colère. • Un ministre turc a remarqué : “l’Amérique est prise en otage”.
• C’est vrai que l’histoire retiendra une responsabilité notable, selon l’appréciation de Montesquieu qui dit que le vrai coupable d’une guerre est celui qui la rend inévitable, du bloc-BAO, ou ces américanistes-occidentalistes qui composent la symphonie du Nouveau-Monde qui nous attend. • S’y côtoient des observateurs attentifs, des clowns sans emploi, des soldats qui souffrent et meurent “sans parler”. • S’y déploie surtout, sous les applaudissements de la foule globalisée, l’arrogante et sublime bêtise des détenteurs du pouvoir. • Soyez donc fascinés par cette fin de civilisation.
• En passant, une petite revue de détail des forces de sécurité américanistes-occidentalistes, jusqu’aux embrassades entre la CIA et le MI6. • La wokenisation des forces armées progresse avec une régularité de géant, montrant qu’on estime que la woke-stratégie est la reine des batailles. • Pendant ce temps, les chefs de la CIA et du MI6 de l’Anglosphère nous font la surprise d’une rencontre au sommet des maîtres-espions. • Plus que jamais, le renseignement anglo-saxon roule pour nos illusions et nos simulacres : c’est sa façon d’être woke.
• RT.com a été interdit aux USA... Ouf ! • Certains, comme monsieur Guy Mettan, Suisse et auteur au-dessous de tout soupçon, nous fait remarquer que l’interdiction de RT vient deux après l’interdiction de RT : « C’est tellement absurde qu'on se demande même comment ça peut marcher. » • Tiens, c’est simple : ça ne marche pas, ça roule. • Enfin, quand le directeur de la CIA, monsieur Burns, et celui du MI6, Robert Moore (ex-007), nous assurent qu’ils veillent sur la sauvegarde de l’ordre du monde, nous sommes inclinés à exiger : “Interdisez RT !”
• Débat intéressant autour des sanctions (essentiellement US) prises contre la Russie. • Trump vient d’affirmer qu’il cessera de développer la politique des sanctions. • Riposte de Medvedev : va-t-il réduire, sinon annuler les 22 000 sanctions prise contre la Russie ? Aucune chance, c’est le ‘DeepState’ qui veut cette politique et il est plus fort que Trump. • Conclusion de Medvedev : ces sanctions sont “pour toujours”, ou plutôt jusqu’à une prochaine guerre civile amenant l’effondrement de ce pays. • Conclusion : vivement la guerre civile US !
• Les résultats des votes dans deux lander allemands (Thuringe et Saxe) constituent l’amorce d’une véritable révolution politique dans le sens du grand courant populiste antiSystème. • Deux partis, radicalement opposés selon les classements classiques (extrême-droite et extrême-gauche) mais très proches sur les grands problèmes de politique extérieure (Ukraine, immigration) s’affirment avec une force surprenante : l’AfD avec plus de 30% et le BSW de Sarah Wagenknecht, qui n’existait pas en 2023, avec 12%-15% des voix.
• L’on sait bien, parmi ceux qui suivent les événements en Ukraine que WWIII signifie “Troisième Guerre mondiale”. • Alors que l’armée russe enfonce de plus en plus vite et de plus en plus profondément l’armée ukrainienne dans le Donbass (laissons la folie de Koursk de côté), Zelenski affiche des actes délibérés qui tendent à conduire à un conflit mondial entre la Russie et les USA. • Les Russes affichent leur volonté arrêtée d’être prêt à tout. • A Washington, où est le pouvoir de décision ? • En Europe, entre les fous de Bruxelles et la folie Macron...
• S’il est un “conflit” discret, que nous oublions aussi vite qu’il a éveillé notre intérêt le temps d’un pétrolier coulé, c’est la guerre des “barbares” Houthis contre nous les “civilisés”. • Pourtant, l’affaire nous mine et nous paralyse, notamment la grande et glorieuse US Navy autant que les rêves de gloire du simulacre américaniste. • Effectivement, l’Amérique en course de chute libre s’éparpille en une multitude de bourbiers barbares. • On ne l’a pas remarqué mais la “guerre des Houthis” offre une formule nouvelle qui peut nous coûter cher.
• En marge des opérations de Koursk qu’un général US compare, pour l’Ukraine, à la déroute US de l’Afghanistan, on entend fureurs et emportements. • On écoute le super-faucon Medvedev (quel changement !) poursuivre sa croisade de colère et de fureur. • On découvre une députée ukrainienne, Mariana Bezuglaya qui ne manque pas de cran, dénoncer la sottise et la corruption des chefs ukrainiens dans cette opération. • Et que fera Poutine ? “Rien”, nous assure Andrew Korybko, parce qu’il a « une patience de saint ». • Le diable attendra...
• Les deux pays de l’Axe de la Résistance et des BRICS, la Russie et l’Iran, se trouvent dans une situation similaire : ayant subi une provocation de deux ‘proxies’ des USA (Israël et l’Ukraine), ils se préparent à riposter. • Bien sûr, la Russie livre d’urgence des armes à l’Iran. • Cela signifie que les deux conflits (Israël et l’Ukraine) se trouvent réunis dans le chef des deux pays de l’Axe face au sponsor des ‘proxies’, les USA. • Leurs guerres deviennent communes, quoi qu’ils en veuillent, et offrent la matrice du conflit général Ouest-contre-le-reste.
• Le “fog of war”, cette fois comme les autres, était épais et tenace et tous nos stratèges très-bien-pensants ont connu un instant d’extase. • Le sénateur Graham, qui court après la médaille d’or du bêlement-bouffe, fit le déplacement de Kiev pour proposer que les F-16 ait des pilotes américanistes, tout de même autre chose que les métèques kiévesques. • Cela dura quelques jours, maintenant cela commence à s’éclaircir. • L’opération de Zelenski ne le mènera pas très loin, sinon à la retraite. • Au fait : les Russes ont-ils manipulé les Ukrainiens ?