Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• On observe, au milieu d’une grande agitation qu’on peut juger souvent stérile, une sorte de “sur-place” de nombre de crises majeures. • C’est, par exemple, le cas de l’Ukraine, du Moyen-Orient, voire de l’Europe, etc. • Cette circonstance n’est pas nouvelle, tant il est vrai que les crises ne cessent de s’accumuler, de s’institutionnaliser en une “infrastructure crisique” qui leur permet de durer indéfiniment sans s’épuiser dans une situation continuellement explosive, – mais elle devient significative. • Le facteur essentiel est que cette paralysie-blocage n’atténue nullement la gravité des crises, au contraire elle la renforce.
• Aux USA, la campagne des présidentielles de 2016 commence ses préparatifs. • On pourrait se retrouver avec un “affrontement” des deux familles régnantes : une Clinton et un Bush. • La présidence Obama, plongée dans le désordre washingtonien, se dissout sans tintamarre excessif. • La situation interne se contracte sous la forme d’une crise endémique affectant la communauté que la présidence Obama devait libérer: la “crise Ferguson”, qui se poursuit de séquence en séquence depuis 9 mois. • A Washington, la lettre de 47 sénateurs à la direction iranienne porte à son comble la délégitimation de l’autorité présidentielle.
• L’assassinat de Nemtsov à Moscou a ouvert une nouvelle phase de réflexion sur la crise dont la Russie est à la fois l’une des cibles et l’un des moteurs. • Réflexions sur l’abysse avec cette référence historique du Smutnoye Vremya. • Face à cette perspective qui est une spéculation de communication, les projets de Washington sont plus que jamais : Delenda est Russia. • Mais là aussi : que vaut Washington, hors de la communication ? • Netanyahou a montré, devant le Congrès, l'état du pouvoir US. • Mais Netanyahou, lui-même, que vaut son pouvoir ? • Ainsi en est-il : dissolution de la légitimité...
• Washington ne supporte pas Minsk-2 parce que Washington ne supporte pas ce qui n’est pas de lui et de lui seul. • On se mobilise. • Le “front” UK-USA se reforme, comme au bon vieux temps de Blair-Bush et de Roosevelt-Churchill. • L’adversaire ? La “vieille Europe”, comme disait sarcastiquement Rumsfeld en 2003. • Victoria Nuland ne s’est pas privée de dire à ses troupes ce qu’il fallait penser de du couple Hollande-Merkel (ou dirait-on “de l’axe Paris-Berlin-Moscou” ?) • Bon anniversaire, Maidan : en cadeau, bruits feutrés, fureurs à peine rentrées, confusion galopante dans le bloc BAO.
• Le sommet à trois de Moscou (Poutine-Hollande-Merkel) est-il un “événement historique” ? • La réponse doit être tenue en suspens. • Une autre qualification s’impose : c’est un “Moment historique”. • Il dévoile, l’instant d’un moment, la fracture béante sur laquelle gronde le volcan de la Grande crise d’effondrement du Système. • La fracture béante est au cœur du bloc BAO, entre (certains) Européens et les USA. • Le “Moment historique” met à nu, au moins pour sa durée, l’extraordinaire facticité et la vulnérabilité extrême du rangement actuel du monde, – lequel rangement n’est que désordre... • Pour le reste, la cavalcade continue.
• L’infrastructure crisique s’est encore renforcée avec la crise 1/7-Charlie en France. • Le lien de la crise-Charlie avec la crise ukrainienne (l’affrontement avec la Russie) se fait dans la dimension civilisationnelle la plus fondamentale, opérationnalisée par l’affrontement entre Système et antiSystème. • Cela apparaît au moment où les feux de la crise-Charlie s’apaisent et laissent voir une situation française bouleversée. • Au moment, aussi, où la crise ukrainienne se rallume violemment, avec le retour des flammes de la guerre et le durcissement-Système du bloc BAO. • Ici et là, les impasses sont totales...
• Quelques tentatives de réflexion, non sur les derniers jours de crise en France mais sur cet aspect du phénomène que sont la perception et la réaction. • L’aspect le plus frappant de l’attaque de Charlie Hebdo et de ce qui a suivi, c’est l’extraordinaire émotion qui a bouleversé la France et le monde. • Pour nous, cette réaction renvoie à une psychologie exacerbée, collective, ressentie par chacun, marquant une profonde dépression du fait des conditions générales que nous connaissons. • Une crise nerveuse évidemment globalisée, signe de la puissance de la crise de l’effondrement du Système qui nous secoue jusqu’aux tréfonds.
• Nous avons présenté le 5 janvier des précisions apportées par Ray S. McGovern sur la promesse de non-extension de l’OTAN vers l’Est faites à Gorbatchev en 1989-1990. • Un lecteur a fait des remarques sur la forme de ces promesses orales, sans texte officiel. • La partie encore-soviétique s’était appuyée sur la “confiance” qu’elle avait dans la parole des Occidentaux. • Depuis, comme l’on sait, l’OTAN s’est étendue vers l’Est et cela nous a conduit à la crise ukrainienne. • Ces divers commentaires et remarques nous ont paru assez intéressants pour tenter d’expliquer notre sentiment sur le comportement des uns et des autres.
• De Gorbatchev aux descendants de la noblesse tsariste émigrée, ils défendent la Russie d’aujourd’hui contre l’infamie du bloc BAO (du Système). • Certains demandent des comptes au passé en mettant en cause le legs présenté comme universellement vertueux de la Grande République, centre d’influence du bloc BAO. • Ces diverses interventions, toutes du domaine de la communication, introduisent une dimension nouvelle, une nouvelle “arme” dans notre Grande Guerre Postmoderne. • Nommons-là “arme mémorielle” et observons qu’elle n’est nullement préméditée ni spécifiquement russe, mais évidemment antiSystème.
• Le monde est secoué par une tempête avec plusieurs causes, plusieurs effets et plusieurs directions. • Il y a l’effondrement du prix du pétrole, avec ses conséquences. • Il y a la difficile situation de la Russie avec l’effondrement du rouble, en partie conséquence de l’effondrement du prix du pétrole, en partie conséquence de l’attaque du bloc BAO. • Il y a la menace d’un effondrement de la shale industry aux USA, conséquence de l’effondrement du prix du pétrole. • Le désordre peut se transformer en hyper-désordre. • Au tournant de la fin de l’année 2014, l’enjeu est le tout pour le tout, ou “le tout pour le pire”.
• Southstream transformé en coup de maître de l’art martial, de la part du président russe Poutine. • Bien plus que de la géopolitique, il s’agit du sens de la civilisation qui inspire de tels actes antiSystème. • L’art martial transposé en politique, c’est l’art antiSystème et la meilleure arme contre la politique-Système. • Transposée en termes géopolitiques opérationnels, l’affaire SouthStream pose la question centrtale, ouverte depuis plus d’une décennie, de l’appartenance de la Turquie au bloc BAO. • L’affaire SouthStream ouvre la voie à une possible adhésion de la Turquie à l’OCS.
• La puissance nucléaire est aujourd’hui le cœur de la puissance brute d’une nation. • Les USA ont-ils oublié cette vérité fondamentale qu’ils eux-mêmes instaurée à Hiroshima en 1945 ? (Mais sont-ils une nation, d’ailleurs ?) • Une évolution psychologique de l’américanisme a entraîné une situation sans précédent de menace contre la validité de la puissance nucléaire US. • Étrange situation, étrange puissance, dont les effets se font sentir jusque dans la crise ukrainienne. • L’affaire pourrait prendre une tournure singulière avec le nouveau Congrès.
• La célébration de la “Chute du Mur” bat son plein. • Nous avons choisi notre façon de célébrer. • Nous nous attaquons à un texte qui nous semble exemplaire de l’Histoire réduite à l’histoire et devenue narrative. • Les distorsions de l’historiographie-Système y figurent, indiquées avec élégance et à-propos. • La surprise est que, finalement, par les chemins tortueux de la récriture mémorielle absolument faussaire propre au Système, nous aboutissons tout de même à notre vérité de la situation commune à nous tous. • L’hyper-désordre règne et le Système n’est pas à la fête.
• Élections mid-term aux USA. • Les résultats ? Cela vous intéresse-t-il ? Quelle importance ? • Washington est déjà une énorme machine productrice de nausées sans fin d’un pouvoir ossifié, impuissant et paralysé... • Les élections mid-term n’ont fait que confirmer cette “vérité de situation” qui se trouve au-delà de la plume acérée de tous nous commentateurs-Système du parti des salonards. • Bien que... Soyons justes après tout : oui, ces élections-là changent quelque chose. • Elles sont une légitimation, elles légitiment la paralysie, l’impuissance, l’irresponsabilité... • Légitimation de l’illégitimité.
• Deuxième partie d’une analyse sur l’évolution accélérée de la politique extérieure et de sécurité nationale des USA, ou/et dans le cadre de la “politique-Système”. • La première partie nous a donné un arrière-plan et un cadre pour structurer l’appréciation présente, avec des acteurs tels que Fukuyama et sa thèse sur “la fin de l’histoire ?”, et les néo-conservateurs, ci-devant neocons. • Aujourd’hui, nous observons la situation de la production de surpuissance des USA, versant dans l’hyper-désordre et entamant la phase finale de sa transmutation autodestructrice.
• Ici, reprise d’un texte (rubrique Analyse) de notre Lettre d’Analyse dd&e du 10 juin 2004. • En introduction, ces remarques de 2004... • «Il y a quinze ans, une thèse promise à la célébrité faisait ses premiers pas. “La Fin de l'Histoire?” de Francis Fukuyama nous annonçait des lendemains qui chantent,[...] indiscutablement américanistes.» • « Ce qui s'est passé à partir du 11 septembre 2001 marquait la conclusion victorieuse de la thèse de Fukuyama transformée. L'échec colossal d'avril-mai 2004 bouleverse toutes les prévisions : l'Histoire n'avait pas dit son dernier mot.» • Première partie de l’analyse
• Medvedev et la santé mentale d’Obama : pas très optimiste (et inhabituellement brutal). • L’avertissement en douce de Poutine : le risque d’un affrontement nucléaire existe bel et bien. • Après la rencontre Lavrov-Kerry, une sèche mise au point des Russes : nous ne coopérons plus avec les USA sur simple demande de la “nation exceptionnelle”. • Les Russes viennent ainsi de signifier un changement complet de leur politique extérieure et de leur politique de sécurité nationale. • La leçon ukrainienne a porté. • Il n’y a plus désormais de “partenariat”, privilégié ou pas, stratégique ou non, entre la Russie et le bloc BAO. • Bref, fin d’époqu
• Depuis quelques jours, on ne vous parle que du discours de Joe Biden à Harvard, et des diverses “gaffes” dont il est émaillé. • Les “gaffes” de Biden nous disent des vérités. • Elles nous disent que Washington n’a rien de plus pressé que de s’excuser auprès de ses auxiliaires (ses porte-flingues) lorsqu’il les charrie un peu. • Par contre, pas un mot d’excuse pour l’UE, lorsqu’on charrie l’UE... • Mais l’UE a autre chose à faire, elle confirme son nouveau ministre des affaires étrangères, la Mogherini. • C’est-à-dire qu’elle la ligote, pour qu’elle ne fasse rien d’intelligent, même par inadvertance. • Spectacle du Système, tout ça...
• La Russie tourne le dos au bloc BAO, et se tourne vers son est (vers la Chine). • L’Indien Modi envisage un grand rapprochement de sécurité collective avec la Chine. • Est-ce le “triangle du XXIème siècle” dans le sens que l’on dirait d’un centre de puissance qui remplacerait celui, exsangue, enfermé dans ses narrative, qu’est le bloc BAO ? • On pourrait le croire mais nous n’y croyons pas. • Ce “triangle équilatéral” en formation est un rapprochement de circonstance, mais pour la circonstance ultime. • Face au Système, pas de “passation de pouvoir” possible mais une lutte à mort.
• Encore une dénonciation d’une “invasion” russe par la direction-guignol de Kiev • Cette fois, le bloc BAO est obligé de réagir parce que la situation sur le terrain (“invasion” russe ou pas) a changé du tout au tout à cause de la nouvelle conduite de la guerre par les armées du Donbass. • Désormais, la situation est sérieuse, et l’on peut commencer à voir se dessiner une menace de déstabilisation du pouvoir à Kiev. • La réaction du bloc BAO, aussi douteuse et faussaire que lors de la destruction du vol du MH17, tient à la crainte de voir la situation de Kiev empirer. • Tentative d’appréciation...