Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• La violence en Ukraine a imposé son “agenda”. • “La violence”, c’est-à-dire d’abord les extrémistes puisqu’effectivement “les extrémistes” se manifestent désormais avec leur violence et leur organisation et qu’ils sont l’outil du désordre. • “Les extrémistes”, c’est-à-dire par-dessus tout le désordre, car c’est bien le phénomène du désordre qui a le dessus en Ukraine. • Les interventions, les décisions, les avertissements se multiplient, mais chaque jour, chaque heure imposent une nouvelle perception et une nouvelle analyse. • Les événements imposent leur loi qui est celle du désordre et nul ne peut dire ce que dissimule ce désordre.
• Nous faisons l’hypothèse d’une évolution remarquable de la situation en cours. • Il s’agit, en gros, de la transmutation accélérée du “terrorisme islamique”, en partie réalité géostratégique et religieuse, en une force incohérente mais très puissante de banditisme et de désordre. • Ce qui était en partie une fabrication du Système devient une réalité de plus en plus autonome de tout contrôle par son absence de forme. • Le cas le plus remarquable de cette évolution se trouve dans l’évolution d’Israël. • Il s’agit d’un important facteur supplémentaire de dissolution de la situation du monde, donc nécessairement du Système.
• Etonnement douloureux d’un chroniqueur : la dimension apocalyptique du développement de la crise climatique (“crise de destruction du monde”) ne fait même pas partie des “nouvelles”. • Pourtant, en 2007-2008, nous avions assimilé cette possibilité et nous cherchions à “penser l’apocalypse”. • Que s’est-il passé entretemps? • Une opération de déflection-deception avec la crise de septembre 2008. • Aujourd’hui, l’apocalypse nous revient, non plus comme une option de notre pensée mais comme le gouvernement de notre pensée. • Il ne s’agit plus de “penser l’apocalypse”, il s’agit de constater que nous sommes “pensés par l’apocalypse”.
• Syrie et Moyen-Orient, bons exemples d’une collaboration très postmoderne : drogue et système de la communication. • Bons sentiments et rage de combattre, crime organisée, ivresse des dirigeants, etc., se nomment Captagon. • .... Et le désordre aussi se nourrit au Captagon, drogue si populaire en Arabie et dans les États du Golfe. • Ainsi rencontre-t-on plusieurs phénomènes confluents qui pourraient avoir comme symbole la prise régulière d’une drogue extatique : des emportements psychologiques contribuant à des guerres cruelles et sans but véritable, des politiques échevelées et peu compréhensibles, un désordre tournoyant.
• Nous faisons ici un survol rapide pour une présentation ramassée de notre article du Glossaire.dde sur “l’effondrement du Système”. • Il s’agit de notre thèse selon laquelle le Système est inéluctablement promis à s’effondrer et qu’il est effectivement en cours de processus d’effondrement. • Il s’agit également de bien fixer l’idée que cette “thèse” se concrétise en fait en une hypothèse centrale qui sert de principe fondamental à tous nos travaux sur l’analyse des événements courants. • Si l’on veut, il s’agit de la “raison d’être” du travail de dedefensa.org.
• Greenwald a bien compris le sens de notre époque. • Toute communication officielle doit être présumée fausse. • A partir de là, on peut lancer une enquête pour tenter de distinguer dans cet amoncellement d’impostures voulues l’une ou l’autre vérité qui se glisserait par inadvertance, ignorance ou, plus rarement, par tactique. • Cette situation est le produit d’un processus commencé en 2001-2002. • Elle a eu pour effet immédiat le rejet par le Système du principe de légitimité et de toute référence objective. • La crise Snowden/NSA en opérationnalise les conséquences.
• Deux parlementaires du Congrès (Chambre) demandent un vote pour la déclassification d’une partie d’un document du Congrès de 2002 qui met en cause un (des) pays étranger(s) dans l’attaque du 11 septembre 2001. • Pays visé(s) : l’Arabie et/ou Israël. • Manœuvres diverses, soit pour bloquer un tel vote, soit pour reporter l’accusation sur l’un ou l’autre. • Le fait époustouflant de cet épisode est qu’il a lieu sans soulever de remous. • C’est la thèse d’un complot 9/11 qui fait l’objet d’une demande de vote au Congrès, et l’on ne s’évanouit pas dans les salons... • Dear, les temps changent...
• Encore quelques points pour accentuer la perception d’une politique russe triomphante. • Les dernières affaires, de la plus récente phase de la crise ukrainienne à la libération de Khodorkovski • Face à l’émergence du “néoconservatisme-poutinien” (une “Internationale conservatrice”), le bloc BAO rugit de dépit, conscient de son impuissance, produit de sa dynamique surpuissance-autodestruction. • La Russie et Poutine plus que jamais dans leur posture antiSystème : ni alternative au Système, ni menace de destruction du Système, mais incitation pour le Système à accentuer encore sa surpuissance productrice d’autodestruction.
• Longue interview de Lavrov, sur divers sujets. • Jugement sobre sur le bloc BAO : “hystérie”. • Lavrov, expert en psychanalyse, n’a pas changé son diagnostic depuis deux ans, se contentant de constater l’aggravation du cas. • C’est notamment l’Ukraine, qui suscite chez le ministre russe cette observation. • A Kiev, John McCain est arrivé sur place, confirmant que nous sommes dans une phase aiguë de l’hystérie en question, selon l’épisode hypomaniaque habituel. • Les opposants aux opposants de l’actuelle politique ukrainienne, prennent également leur place. • L’UE manie l’ultimatum, complétant le plateau habituel de la crise.
• La mort de Mandela fut, et continuera à être l’objet d’une considérable hystérie de la communication activée par le Système. • La mort de Mandela fut un symptôme considérable de notre pathologie. • Elle est un signe non moins considérable de la quête désespérée du Système pour une légitimité dont l’absence le rend infiniment vulnérable dans ses entreprises, à ses propres yeux. • La mort de Mandela nous révèle une fois de plus, pour ceux, en tout cas, qui pensent que “révéler le vrai visage du Système”, c’est nous révéler nous-mêmes. • La mort de Mandela nous tend un miroir pour que le Système puisse s'y contempler.
• L’accord avec l’Iran a été fait avec les P5+1. • Il avait été accompagné de commentaires enthousiastes sur une “époque nouvelle”, où l’Iran pourrait jouer un rôle majeur en connexion avec le bloc BAO, et les USA certes. • Surprise ? A considérer l’activité diplomatique échevelée de l’Iran, on pourrait croire que cet accord est d’abord destiné à la recherche d’une stabilisation de la zone du Golfe Persique, par coopération de l’Iran avec les autres pays riverains. • Du coup, cet accord acquiert une autre perspective : celle d’un arrangement régional. • Pour le reste, tout le monde est renvoyé à la Grnde Crise du Système.
• Le psycho-drame ukrainien, avec la rupture des négociations entre l’Ukraine et l’UE, nous dit beaucoup de choses sur nombre de domaines. • Il y a les ambitions-Système d’hégémonie entropique de l’UE. • Aucune illusion ne peut être entretenue : l’UE est aussi “bon élève” du Système que les USA, si pas la “première de classe” dans le bloc BAO. • Autre illustration importante : la détermination nouvelle de la Russie, mieux illustrée par une plaisanterie de Poutine que par les actes russes. • Enseignement général : le Système ne s’arrêtera pas, il ira jusqu’au bout. • C’est dire que la crise, puisque c’en est une, n’est pas finie.
• Rencontre Poutine-Netanyahou à Moscou le 20 novembre. • Rumeurs puis annonce officielle de rapprochement (armes) russo-égyptien, avec Lavrov au Caire le 12 novembre. • Développement des perspectives d’accord sur le nucléaire iranien. • L’Arabie tempête de tous côtés, mais de plus en plus contre les USA. • Les USA s’aperçoivent de quelque chose. • Israël “complice” de l’Arabie, Al Qaïda pas inactif à partir de la Syrie embrasée. • Poutine gagnant, l’influence russe presque hégémonique avec lui ? • Oui s’il y avait quelque espoir de stabilité structurée, pas vraiment dans un monde devenu apolaire.
• Un long, très long article du New York Times (NYT), du 2 novembre 2013, doublé d’un article du Guardian, nous donnent une sorte d’anatomie de la NSA. • Qu’est-ce que la NSA, d’où vient-elle, que fait-elle, comment procède-t-elle. • Il n’y a pas de surprise majeure, simplement une longue et parfois fastidieuse étude sur le monstre. • Chacun conclura comme il veut, nombreux dans le sens de la puissance formidable. • Nous, ce serait plutôt dans le sens de l’inéluctable chute à cause de cette “puissance formidable”. • Et du moment de vérité...
• Il quitte le Guardian. • Énorme et symbolique événement de communication à l’heure de l’inutile censure-Système dont nous menace un PM britannique et poupin, marionnette du MI5 multiplié par le MI6. • Greenwald, avec son compère Snowden et son acolyte Pierre Omidyar, révolutionne-t-il le système de la communication ? • Le général Alexander, qui dirige paraît-il la NSA, continue à geindre : s’il agit comme il agit, c’est à cause du département d’État. • Kerry constate que la NSA est en “mode autopilote” et qu’il faudrait songer à la ramener sur terre. • Ce monde étrange et décérébré flotte dans un éther incertain...
• Le complexe de surveillance de la NSA n’est pas de l’espionnage, c’est une pathologie de la modernité s’exprimant également par le goulag américaniste. • La réaction du cynisme pavlovien (“Tout le monde espionne tout le monde”, etc.) est une autre pathologie de la modernité, basée sur la nécessité de sauvegarder l’exceptionnalisme américaniste. • Tout cela est, désormais à ciel ouvert, le produit rationnel du Système, exerçant “souverainement” son contrôle sur nous. • D’où l’importance et la singularité de la crise Snowden/NSA. • ... Laquelle continue à s’étendre avec les dernières péripéties autour de Merkel.
• Merkel écoutée et furieuse, téléphonant à un Obama anéantie. • Fureur également du président mexicain. • Suite des révélations-Snowden sur la NSA en France avec une étrange intervention de James Clapper. • Enquête parlementaire en Italie sur ce que vous devinez. • L’Europe prête à s’armer de lois anti-NSA. • Le désastre Snowden/NSA s’accentue, prend des allures vertigineuses, interfère directement sur la diplomatie, réduit encore le leadership d’Obama. • C’est tout le bloc BAO, sa cohésion, son entente, qui sont menacés. • Comment arrêter ce torrent puisque personne ne contrôle la NSA ... Sinon Snowden lui-même, après tout.
• «Enfin, il se passe quelque chose...», écrit une chronique parisienne. • La France-poire (*) réagit avec une grandiose fureur au cirque-NSA qui a donné une grande représentation sur son action dans l’hexagone. • Le fonds Snowden a encore frappé (via Le Monde) et il a déclenche une tempête à la puissance inattendue entre Paris et Washington. • Il concrétise ainsi un malaise latent entre les deux pays, depuis la crise syrienne du 21 aoû-10 septembre. • La crise Snowden/NSA ne cesse de s’étendre et de produire des effets inattendus et déstabilisants, notamment dans le bloc BAO.
• Le constat est que les USA, leur BHO en tête, ont franchi une nouvelle étape, un nouveau palier dans leur chute. • La brève et paroxystique séquence syrienne a estampillé la chose, dont le début pour la séquence doit être marqué à la défection de Snowden. • Cette hyperpuissance qui s’offre une grève lugubre du gouvernement (government shutdown) sur l’Himalaya de sa dette, en est réduit à psalmodier comme an idiot à propos de son “exceptionnalisme”. • Les USA sont-ils «...a tale/Told by an idiot, full of sound and fury,/ Signifying nothing» (Macbeth, Acte V) ?
• La crise syrienne dans sa phase paroxystique actuelle a décisivement achevé sa transmutation. • Désormais, elle est devenue, en un sens, “homothétique”, avec le dédoublement d’elle-même en plusieurs autres crises, dont la plus grave se situe à Washington. • Malgré l’accord Russie-USA sur le chimique, les perspectives restent incertaines, d’abord à cause de la crise washingtonienne. • La transmutation de la crise syrienne implique d’autres épisodes qui constitueront une “montée aux extrêmes”. • La question principale concerne le possible point de rupture : en Syrie même, autour de la Syrie ou à Washington ?