Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• L'attaque de STRATFOR par le groupe Anonymous est un évènement très important pour renforcer le passage de la dynamique de surpuissance du Système vers la dynamique d'autodestruction. • Certains aspects de cette affaire restent mystérieux, mais qu'importe, nous nous contentons du résultat (inconnaissance). • Une fois de plus on doit comprendre combien la puissance dépend aujourd'hui du système de la communication et de ses manigances.
• Le numéro du 10 décembre 2011 de dde.crisis imposait naturellement comme sujet l'année 2012, dont tout le monde sent bien l'exceptionnelle importance dans le cadre de la crise de l'effondrement du Système. • Nombre d'évènements politiques importants marqueront cette année, mais l'essentiel sera leur effet psychologique. • L'Histoire sans la métaphysique étant devenue impuissante à s'expliquer elle-même, 2012 sera donc l'année où l'Histoire (re)devient métahistoire.
Après la diffusion du film iranien sur le drone de reconnaissance RQ-170 de la CIA, une nouvelle envolée de commentaires, d'évaluations, d'hypothèses, de théories. De nouvelles mesures de la catastrophe que semble être cet incident pour la puissance technologique US. Et quelques réflexions supplémebntaires sur le système du technologisme.
Les Iraniens se sont-ils saisis, grâce à des capacités inconnues, ou bien d'origine russe qui sait, d'une merveille technologique et pacifique du bloc BAO nommée RQ-170, en train d'espionner soit l'Afghanistan, soit l'Iran. Et toute intention pacifique, cela, comme on le comprend évidemment et vertueusement. L'affaire fait grand bruit dans les chaumières technologiques et idéologiques de notre contre-civilisation.
Beaucoup craignent un processus de “militarisation” des USA débouchant sur une sorte de régime fasciste, ou d'Etat policier et militarisé équivalent. Une loi débattue autant que le comportement de la police à l'encontre d'Occupy alimentent cette hypothèse d'une façon insistante. Nous avons une analyse complètement différente. Il s'agit d'une tentative désespérée de re-“systémation” des USA, sans rapport avec le “fascisme”.
Syrie, Egypte, navires de guerre russes et américanistes en position, querelle du BMDE transportée au Moyen-Orient ; plus une déclaration de “guerre froide” d'Obama à la Chine, plus le Pakistan bien proche d'envisager sérieusement une démarche de rupture... Le bloc BAO en cours d'effondrement est engagé dans une “course en avant” qu'il croit être celle de la surpuissance et qui est naturellement transformée en course à l'autodestruction.
• Encore des crises qui explosent à nouveau dans un nouveau paroxysme, en Egypte, en Europe, aux USA, etc. • Le phénomène dépasse désormais les situations de “structure crisique” et de “chaîne crisique”. • Aucune crise ne disparaît après l'explosion, et elle devient endémique. • Ce qui importe, c'est leur effet général, hors des explosions paroxystiques, qui est un effet dissolvant général du Système, ce que nous nommons “dissolution crisique”.
Un des grands journalistes US, Bill Moyers, vient de rappeler combien la puissance de Wall Street et du corporate power en général résulte d'une stratégie bien établie, lancée en 1971 avec le Manifeste Powell. Mais il s'agit d'un schéma spasmodique courant aux USA, conduisant le capitalisme jusqu'à un paroxysme suivi d'un effondrement. Cette fois, l'effondrement est sans retour, la pathologie l'a emporté.
Raids policiers divers aux USA (au moins dans dix-huit grandes villes), contre les mouvements Occupy. Centre de cette offensive de répression : New York, bien entendu, où le parc Zuccotti a été évacué de force avant d'être réoccupé. Le résultat pourrait bien être d'aggraver la situation et de rapprocher Occupy d'une situation qui ne serait plus très loin de la violence insurrectionnelle.
Il était impossible de rater OWS, ou le mouvement Occupy, pour une rubrique centrale de dde.crisis. C'est chose faite pour ce numéro du 10 novembre 2011, qui s'attache effectivement à une analyse de cet étrange mouvement né le 17 septembre 2011 à Wall Street, et contre Wall Street. L'essentiel de l'analyse porte sur les aspects extrêmement originaux du mouvement, sur le phénomène psychologique, sur ses dimensions métahistoriques.
Dans ce numéro de dde.crisis du 10 octobre 2011, nous étudions le caractère et le comportement nécessaires pour la “lutte finale” engagée contre le Système. • Nous substantivons cette idée générale selon la notion du du XVIIème siècle d'“Honnête homme”, adaptée au XXIème siècle et à sa tragédie. • Il s'agit d'expliquer certains comportements recommandés, qui peuvent paraître paradoxaux. • Tout se résume à l'idée fondamentale du “non-parti pris”, ou du “désengagement activiste”.
• Le 15 octobre 2011 a vu une journée mondiale de protestation des “indignés”, à partir du mouvement Occupy Wall Street, lui-même inspiré par le “printemps arabe” et les “indignés” européens. • Il y a donc eu processus de globalisation, mais la réalité montre que la chose est bien moins simple. • Nous développons une analyse qui nous conduit à trois grands enseignements de cette journée (15 octobre 2011).
Une tentative d'interprétation à la fois psychologique (psychologie malade, appelant l'intervention de la psychanalyse) et métaphysique de l'événement du 11 septembre 2001. Nous vivons tous sous l'empire de cet événement et de ses conséquences, bien entendu dégagé des contingences politiques et autres. Il s'agit de proposer une interprétation métaphysique de la dynamique de la Chute, qui est la seule explication possible de notre temps.
Autre signe de l'indiscutable succès du mouvement Occupy Wall Street (OWS), l'apparition de diverses thèses et explications de complots pour expliquer la montée de ce mouvement et décrire des tentatives de manipulations. Pour apprécier ce phénomène, si courant à notre époque, l'aide de Blaise Pascal n'est pas inutile.
Autour de 9/11, récemment commémoré dans sa dixième années, s'affrontent partisans de la thèse officielle et partisans des thèses “complotistes”. Notre thèse, à nous, est qu'il faut se garder de trancher car la vertu antiSystème de 9/11 est que, si aucune version ne parvient à être érigée en vérité, le doute continue à envelopper et à caractériser l'événement, et ce même doute rejaillit sur le Système... C'est ce que nous nommons la vertu d'inconnaissance.
Le numéro du 10 septembre 2011 de dde.crisis a comme sujet “la dissolution du monde”. Le traitement de ce sujet concerne un mouvement puissant et systématique de fragmentation qui affecte la constitution formelle du monde, qui est en action depuis 2008-2009 et qui constitue la phase terminale de la crise du Système.
• A partir de l'emploi inconsidéré par les Français du terme “mondialisation”, alors qu'il faut dire “globalisation”, – une réflexion sur la question de la “globalisation” et les propositions de “déglobalisation” (plutôt que “démondialisation”). • Sur ces dernières, aucune chance parce que la globalisation c'est le Système, ou une partie du Système, et il est hors de question de modifier le Système, la situation se résumant à l'alternative entre sa dictature et son effondrement.
A côté de l'analyse ontologique qu'on peut faire du comportement du Pentagone (voir le 8 août 2011), il existe une situation immédiate et extrêmement pressante après l'accord sur la dette entre la Maison-Blanche et le Congrès. Cette situation engendre une panique considérable, par la force et la brutalité potentielles de son action sur le Pentagone.
Washington agité d'un bouillonnement infernal et plongé dans un chaos incontrôlable. Cela, à trois jours de la date-guillotine du 2 août (la dette), qui a surtout valeur de pression psychologique paroxystique. Quelques éléments d'illustration d'un climat qui n'a plus rien de la rationalité qu'affectionne le Système et qui serait peut-être secrètement teinté de la tentation d'une envolée révolutionnaire.
A partir de l'exemple de la “liquidation” de ben Laden et de DSK, notre numéro du 10 juin 2011 de dde.crisis développe une réflexion sur les desseins et le destin du Système. L'accent est mis sur son inéluctable finalité d'autodestruction suicidaire (sous l'action de sa tendance déstructurante irrésistible).