Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• Nous allons traiter du formidable chambard, sur le terrain et dans les nombreuses chancelleries concernées, que le désastre afghan nous donne à penser, à illustrer et à commenter. • Le spectacle qu’offre actuellement l’aéroport de Kaboul est un tribut quasiment hollywoodien rendu au formidable désordre dont sont capables les soldatesque humanitaristes du bloc-BAO, à partir d’une décision extraordinaire d’un président des USA complètement hors des standards. • Pour autant, nous ne quittons pas de l’œil les autres désordres, celui de la crise-Covid avec ses conséquences, notamment cette formidable insurrection des anti-vaxx qui prend garde à ne pas laisser aller quelque désordre que ce soit en son sein. • Là-dessus, nous nous attardons longuement à une référence qui est partout, directe ou indirecte, et qui va à l’extraordinaire penseur de la “servitude volontaire” que fut le Français Étienne de La Boétie. • Sa pensée, particulièrement productrice d’émancipation des peuples confrontés au pouvoir si elle est bien comprise, est détaillée par un excellent vulgarisateur.
• Description nécessairement partielle d’une situation américaniste qui rassemble toutes les crises en cours, dont nous connaissons nous-mêmes, à notre mesure, des effets de réverbération. • La pire crise aux USA est celle du pouvoir, avec une direction complètement absente et un Joe Biden en vacances (« Commander-in-Absence », propose un humoriste twitteur) en plein développement dynamique de la crise afghane. • Les crises multiples aux USA sont en train de voir se développer une nouvelle-venue, une “crise inflationniste” que certains décrivent comme étant de la taille d’un tsunami. • Après avoir vu l’Afghanistan hier, on saisit une circonstance étrange provoquée par le chef du commandement stratégique (StratCom). • Jonathan Turley, commentateur de haute tenue, perd son calme devant les prétentions de formatage des esprits des ‘Big Tech’. • La Grande Crise du monde, dont la matrice sont les USA, poursuit son développement comme un bateau ivre dans la tempête, sans personne à la barre bien entendu, et peut-être bien sans barre du tout.
• Entêté, Oliver Stone nous revient avec un nouveau film sur l’assassinat de Kennedy : « JFK Revisited : Through the Looking Glass », présenté au Festival de Cannes (comme quoi, le Festival a son utilité). • Stone exploite l’accès à près de deux millions de pages de documents déclassifiés concernant l’assassinat. • Il se trouve renforcé dans sa thèse d’un assassinat exécuté au terme d’une conspiration du DeepState, communauté de sécurité nationale et une CIA ou l’autre. • La cause de l’élimination de Kennedy, c’est son intention de négocier des accords fondamentaux d’arrangement avec Krouchtchev pour arrêter la Guerre Froide, en même temps que stopper les interventions extérieures et lever le blocus de Cuba. • Kennedy “guerrier de la paix”, résume Stone, confirmant une thèse qu’on laisse aller implicitement sans jamais trop s’y attacher sinon pour vitupérer contre le “complotisme”, tant elle nous révèle d’une façon trop voyante combien le vice déconstructeur est le principal caractère des USA, et comment l’assassinat de JFK conduit directement à notre époque.
• A propos de l’affaire Dreyfus, Péguy écrivit : « Tout commence en mystique et finit en politique » ; notre situation est telle, les événements sont si pressants et autonome que l’on pourrait inverser la formule : “Tout commence en politique et finit en mystique”. • Autre citation pour conduire cette analyse d’une civilisation effondrée, en attente de ce qui suivra : « Les événements spirituels capitaux ont récusé toute prévision » (Malraux). • La situation générale a fait de la Grande Crise notre environnement naturel, à une très grande vitesse, en nous prenant systématiquement à contrepied. • Aujourd’hui, on se trouve dans un “entre-deux”, entre une civilisation effondrée et celle qui nous attend. • Quelques avis et réflexions (Maffesoli, Onfray, Finkielkraut, Kunstler) pour admettre qu'il s’avère impossible de sortir quelque vision de ce phénomène : une civilisation s’effondrant sous nos yeux. • « Notre époque ressemble à celle de saint Augustin qui voit s’effondrer la civilisation gréco-romaine et ignore que se prépare, avec lui notamment, celle qui va la remplacer... »
• Nous présentons une sorte d’“état des lieux” après une grosse année de wokenisme, parvenu à la maturité de sa production subversive. • Ces observations concernent deux pays concernés par cette dynamique (France et USA), montrant que le wokenisme a une vocation subversive globale, à l’image du capitalisme globaliste qui est son soutien le plus puissant. • Les deux cas étudiés sont très spécifiques et très significatifs pour notre façon de voir : le témoignage de Philippe Val pour ‘Valeurs Actuelles’, contre la wokeniste (LFI) Obono ; l’action du gouverneur DeSantis en Floride pour contrer la pénétration du wokenisme. • Cela se réalise dans les “démocraties” du bloc-BAO qui se transforment en régimes “libéraux-totalitaires” selon le Directeur Narichkine du SVR (successeur du KGB). • Notre constat : « L’affirmation surpuissante du Système est elle-même emprisonnée en sa propre production d’autodestruction sous la forme des résistances qu’elle suscite : [... ] la puissance exceptionnelle de la dynamique wokeniste obtient des effets de résistance à mesure. »
• “Enfin”, dit-on ici et là, surtout chez les Européens décidément de plus en plus vides et de plus en plus vains dans leurs jugements, et particulièrement dans le chef de la chancelière Merkel qui exprime avec soulagement et avec NordStream 2 dans la poche : “Enfin, Russie et USA se rencontrent au sommet, les choses vont mieux”. • Nous avons choisi comme référence un texte de Fiodor Loukianov peignant choses et esprits pour ce sommet Poutine-Biden du 16 juin. • L’intérêt de son texte est son constat d’une impuissance et d’une paralysie partagées, et sa prévision qu’on n’en obtiendra absolument rien de ce sommet. • Ce n’est pas à cause d’un antagonisme Russie-USA dont on ne sait l’intérêt, ni à cause d’une incompatibilité d’objectifs, – même si l’un et l’autre existent, – mais à cause de la situation du monde (Grande Crise) : « Le manque de confiance en soi et le malaise face à l’avenir se font sentir partout. Cela est compréhensible, compte tenu de la nature chaotique des récents développements dans le monde. ». • Au cœur de la tempête hurlant, on attend qu’elle s’apaise.
• S’il y a une constante dans la politique générale d’agression (“politiqueSystème”) des USA depuis 15-20 ans, c’est bien l’hostilité à l’encontre de la Russie, et particulièrement à l’encontre de Poutine. • Dans cette démarche, la CIA devrait occuper une place centrale mais ce n’est pas le cas : elle n’est en rien le pôle rassembleur et inspirateur de cette spécificité essentielle des USA de 9/11 que nous nommons “politiqueSystème”. • Dans un texte fouillé et très analytique, le commentateur Scott Ritter offre un récit de l’évolution interne de la CIA. • Ancien officier de renseignement des Marines, puis spécialiste des missions de désarmement ONU de l’Irak dans les années 1990, Ritter est passé à la “dissidence” antiSystème depuis autour de 2000, et ses commentaires critiques s’appuient donc sur une expérience et des sources privilégiées dans les milieux du renseignement. • On se trouve plongé dans l’évolution de la perception US de la Russie jusqu’à comprendre l’actuelle “politique” russe de Biden. • Ritter termine sur une note optimiste que nous contestons.
• Voici une affaire qui n’avait guère retenu notre attention, qui aurait dû passer son chemin et qui, pourtant, s’avère déboucher sur une dynamique crisique d’une importance que l’on pourrait considérer comme considérable. • Au départ, c’est l’adoption d’une loi modifiant la procédure du vote dans l’État de Géorgie, où se déroulèrent de rudes batailles et de vicieuses polémiques durant les dernières élections (présidentielles et parlementaires). • Biden a choisi cette nouvelle loi pour dénoncer le racisme qu’on y trouve, selon lui, avec comparaison avec l’époque de la ségrégation raciale. • Erreur d’appréciation ou (et ?) faiblesse pathologique d’un président de plus en plus dévasté ? L’attaque provoque de dévastateurs coups de fouet en retour. • Mais surtout, cette affaire est l’occasion de l’apparition d’un regroupement idéologique d'un millier d’entreprises qui proclament leur engagement vers l’extrême-gauche. • Apparition structurée d’une nouvelle forme de capitalisme, dont l’on reparlera. • Événement essentiel : voici le “Woke-Capitalisme”, le capitalisme aligné sur le wokenisme.
• Certes, Vlad c’est Poutine, et Xi qui-vous-savez. • Or, sans aucun calcul compliqué ni complot à longue portée, simplement conduits par la force des événements et l’occasion qui fait le larron, ces deux compères ont établi l’état pathétique de Biden et la monstruosité-mortifère du DeepState (du Système) avec deux ‘premières’ diplomatiques considérables • Il s’agit du rappel “pour consultation” de l’ambassadeur russe à Washington D.C. et de l’esclandre incroyable, à la rencontre d’Anchorage, des 15 minutes de fureur antiaméricaniste (alors qu’il n’avait droit qu’à deux minutes) du ministre chinois des affaires étrangères devant le secrétaire d’État Blinken, ébahi, après son ‘minimum syndical’ de ministre US, des deux minutes réglementaires de “Chinese-bashing”, conformément à leur habituelle absence de vergogne. • Tout cela suppose une entente tactique autant que stratégique et une coordination improvisée Moscou-Pékin selon l’opportunité, autant qu’une dérive pathétique-chaotique du pouvoir US. • On attendait un “retour à la normale” mais commence le calvaire de l’“administration Biden”.
• Une revue de détails ? • Les USA accumulent les rancœurs et les préparatifs de leurs adversaires pour d’éventuels conflits, tandis que le président Biden poursuit son destin erratique, de gaffe en gaffe et d’absence intellectuelle en absence intellectuelle, dans une posture pathétique qui relève de plus en plus de l’insupportable cruauté de la part des forces du Système qui le maintiennent au pouvoir. • L’effet politique, lui, est calamiteux malgré le rideau de silence de la presseSystème du bloc-BAO. • L’état de Biden ne fait que refléter celui des USA et même celui du bloc-BAO, lancés dans une sorte de “révolution cognitive” type Senile-Dementia. • Contre cette dynamique folle, les résistances se font de plus en plus fortes et s’expriment implicitement mais quasiment sous la forme de menaces de guerre. • Parmi d’autres et avec d’autres, il y a l’Iran, il y a la Russie, il y a aussi la Chine. • Notre revue de détails concerne une possibilité de conflit dont on se demande si cela n’est pas la seule possibilité de sortir de cette dynamique folle du bloc-BAO dont la meilleure expression est une cosmique bêtise.
• Autrement dit : “‘Cancel’ Platon & Aristote !”, mot d’ordre chronologiquement extrême du wokenisme. • Nous ne cesserons pas d’affirmer que ce que nous nommons ‘wokenisme’ constitue la plus puissante entreprise de déconstruction de tout l’univers social et culturel de la civilisation ayant abouti au bloc-BAO, – des USA d'abord, de la France ensuite et immédiatement après dans l'ordre d'importance. • Les Français commencent péniblement à en prendre conscience, car leurs élitesSystème si piètres, si hystériques en faveur de l’‘ouverture aux autres’, du globalisme, de la dénonciation du ‘repli sur soi’, ont une peine considérable à sortir de la prégnance provincialiste-parisienne pour appréhender comme tel cet évènement à dimension universelle. • Le wokenisme, en complément quasi-fraternel avec la crise-Covid, forme avec elle l’essentiel de la Grande Crise GCES. • Nous luttons tactiquement contre lui pour aiguiser les esprits et protéger les âmes contre l'aveuglement, mais il doit stratégiquement aller à son terme pour achever l’autodestruction du Système.
• Ainsi, ‘Ol’White Joe’, Joe Biden est à la manœuvre. • Il s’agit vraiment du plus improbable de tous les improbables : combien, parmi nos élitesSystème qui s’extasient sur ses qualités d’homme d’État et de futur Grand Président savaient quoi que ce soit de significatif sur l’homme et sur sa carrière ? • Son inauguration a été à l’image de la situation : incompréhensible, insaisissable, surréaliste, avec comme grosse masse de spectateurs, 25 000 soldats de la Garde Nationale et des dizaines, sinon des centaines de milliers de petits drapeaux américains plantés sur la pelouse du National Mail de Washington, là où, il y a un peu plus d’un demi-siècle, plus d’un million de personnes écoutait King leur dire : « I have a Dream ». • Aujourd’hui, les USA sont dans la plus grave crise de leur histoire (comprise la Guerre de Sécession dont la gravité était largement compensée par la netteté du conflit, qui permettait d’espérer vider l’abcès). • Tout le monde politiquement-correct attend donc une remise en ordre, nous nous attendons à un supplément de désordre conduit par une haine inextinguible.
• Cette fois, notre appel à la résistance face à l’offensive du Diable sur nos terres brûlées où s’installe la Terreur, en se référant aux stratèges de la chose, aura des allures fort proches de la nature : hibernation recommandée, selon un des plus vieux trucs concernant ceux qui peuvent difficilement survivre aux rigueurs de la tempête. • L’idée est de Steve Bannon, un temps acclamé comme le GrandStratège (le Mao Zedong) de Trump et des populistes du monde entier, – ou encore une sorte de De Gaulle de la contre-modernité ? • Il s’agit d’un détail mettant par contraste en évidence la difficulté d’appréhender la vérité-de-situation dans tous ses détails de la poursuite d’une séquence extraordinaire. • Notre appréciation est que la très-probable chute de Trump ne constitue nullement la fin du jeu, mais l’ouverture d’une nouvelle phase. • On y envisage d’une part une véritable ‘guerre civile communicationnelle’, où l’essentiel se jouera dans l’affrontement des réseaux sociaux. • D’autre part, il y a la question de la radicalisation extrémiste des démocrates : Biden-Kerenski tenté par le rôle de Biden-Lénine.
• Donnant au wokenisme ses lettres de noblesse opérationnelle (plus d’italique, guillemets facultatif), nous signifions qu’il ne s’agit plus dans notre conception d’un phénomène en attente d’homologation. • Il traduit le mouvement ‘woke’ opérationnalisé notamment par les Black Lives Matter [BLM], à rapprocher décisivement de toute la tendance française (‘pseudo-antiracisme’, ‘indigénisme’), passant par l’immigration, y ajoutant l’énorme pan sociétal (LGTBQ et sa traîne). • A cela, il faut ajouter tout le reste du dispositif du simulacreSystème, de Soros au globalisme néo-hyperlibéralisme, comme force de soutien, de financement et de manipulation. • Ce mouvement totalement inexistant par la pensée (le ‘Rien’) et d’une fantastique puissance de communication est un phénomène essentiel. • Il est à l’image de ce temps de notre maniaco-dépression cosmique. • Il faut le suivre et tenter de l’appréhender, sans lui ménager nos tendres et radicales critiques. • Ces Notes suivent et complètent une première partie qui présentait le phénomène avec ses liens étroits avec le capitalisme, etc.
• Donnons au wokenisme ses lettres de noblesse opérationnelle (plus d’italique et guillemets facultatif), de façon à signifier qu’il ne s’agit plus dans notre conception d’un phénomène en attente d’homologation, avec à l’esprit qu’il traduit le mouvement ‘woke’ né aux États-Unis et opérationnalisé par les Black Lives Matter [BLM], leurs actions, leurs conceptions, leurs capacités entrepreneuriales autant qu’idéologiques... • Par ailleurs, on le rapprochera décisivement de toute la tendance française connue sous des noms divers, d’“indigénisme” à “décolonialistes”, en passant par l’immigration et le travers irréversible de l’ontologique, biologique et transcendantale culpabilité d’être “blanc”. • Ce mouvement totalement inexistant par la pensée (le ‘Rien’) et d’une fantastique puissance de communication est un phénomène essentiel. • Il est à l’image de son temps. • Il faut le suivre et tenter de l’appréhender, sans lui ménager nos tendres critiques. • Ces Notes sont en deux parties : celle-ci présente la chose, ses liens étroits avec le capitalisme, etc. • On poussera plus loin dans la seconde.
• Nous nous proposons de partir sur la base de ce constat que nous faisons de l’apparition d’une nouvelle ‘Résistance’. • A ce propos exactement, nous écrivons ceci : « Après quelques jours d’avoir été groggy & conséquences, les signes et nouvelles abondent sur une réaction sous la forme d’une réponse à l’événement ‘élection’-Biden, et une forme qui serait celle d’une nouvelle ‘Résistance’, aux USA d’abord, avec extension au reste (notamment du bloc-BAO- dans la logique d’un phénomène d’expansion accélérée du domaine de la GCES) ». • Tout cela n’annonce ni une victoire, ni un renversement des valeurs, mais un approfondissement du désordre : on ne rompt pas avec l’épisode-Trump, on le prolonge irrésistiblement avec de nouvelles trouvailles. • Ce qu’il faut suivre aux USA, ce n’est pas une joute post-électorale car rien ne sera vraiment différent lorsqu’on y signera un nouveau bail. • Mais pour “suivre”, il faut s'y retrouver... • La seule certitude est qu’il faut poursuivre l’extension du domaine de la Résistance en l’ajustant aux nécessités de continuer à observer cet effondrement malgré la poussière et les gravats.
• L’infection au Covid19 du président Trump a brutalement fait franchir un palier de plus à la Grande Crise d’Effondrement du Système en réunissant, en mariant les deux crises principales : celle de la pandémie et celle du système de l’américanisme. • Avec l’art consommé qui le caractérise, Trump a installé le monde dans une hyper-tragédie-bouffe suspendue à un calendrier fou : une élection le 3 novembre dont on ne sait si l’un des deux candidats sera d’ici là en train d’affirmer sa supériorité, ou s’il sera décédé des suites de la maladie. • Et l’épisode Trump ne fait pas passer au second plan la crise du Covid, au contraire il l’exacerbe. • Cette crise est en pleine ré-accélération sinon reprise, une fois acté le fait que le passage de la pseudo-première vague au prix de centaines de milliers de morts ne termine absolument pas la séquence. • ‘Ré-accélération’ ou ‘reprise’, c’est-à-dire confusion totale, avec la perspective effrayante : devra-t-on vivre désormais en état permanent de Grande Guerre sanitaire ? • Convoqués pour entendre l'acte d'accusation : la Science, la Raison, le Système.
• Cette “contradiction interne” est de taille et concerne l’asymétrie, voire le paradoxe sinon la contradiction (justement) que l’on trouve souvent, sur le terrain militaire, entre tactique et stratégie. • ...Mais il s’agit du terrain général de notre Grande Crise de l’Effondrement du Système, où nous retrouvons ce même phénomène de contradiction entre la tactique et la stratégie, comme figures pour comprendre l’évolution de ce formidable événement. • Le cas que nous prenons est celui des déconstructionnistes, avec leur French Theory dont il semblerait qu’elle inspire le mouvement général de désintégration (déstructuration et déconstruction) en cours aux USA. • Nous nous appuyons sur un cas personnel qui nous est cher, à partir d’un enregistrement dont nous avons déjà parlé : celui de Jacques Derrida. • Notre thèse est que la ‘confession’ de Derrida tient à la position que le cours des événements l’oblige à avoir par rapport à ce qu’il peut percevoir comme étant le Mal. • On trouve également dans ces Notes un extrait du travail en cours de PhG sur le Tome-III de ‘La Grâce de l’Histoire’.
• Notre époque est celle de l’étude studieuse et attentive de la chute, de l’effondrement d’une hyperpuissance hégémonique et du Système qu’elle servait avec zèle et empressement. • C’est aussi, espérons-le avec force, l’étude de la chute et de l’effondrement d’une époque, – la modernité et sa bâtarde tardive de la postmodernité, – et de la civilisation de l’im-monde qui va avec. • Parmi les colifichets qui sont entraînés dans cette chute-effondrement, il y a le phénomène de la ‘mercantilisation’ du monde, des êtres, de leur vie, de leur esprit, de leur passé et de leur avenir, que l’Amérique avait apporté en dot à cette époque ouverte par le “déchaînement de la Matière”, à la jointure des XVIIIème et XIXème siècle. • On envisage ici quelques signes évidents de cette chute-effondrement. • Un point d’un particulier intérêt est la mercantilisation de Black Lives Matter, sans doute avec des liens intéressants avec la Chine, ce qui donne à cette puissance un rôle particulier dans la ‘révolution culturelle’ qui fracasse l’Amérique. • Mais bon, les ‘révolutions culturelles’, les Chinois connaissent.
• L’Amérique, les USA ne quittent pas le champ de nos préoccupations, – en 2020, à moins de deux mois des présidentielles, moins que jamais. • Cette puissance paraissait jusqu’ici, jusqu’à ces dernières années, un bloc de structure formidable présidant à une organisation du pouvoir politique sans égal. • Depuis 2016, ce temps a passé, et l’on sait bien que Trump n’y est pas pour rien mais qu’il n’explique pas tout. • Aujourd’hui se déroule à ciel ouvert une suite ininterrompue de désordres d’une part, de manœuvres de subversion du pouvoir des deux côtés d’autre part. • Ce que nous voulons mettre en évidence, c’est cette atmosphère ;, cette situation véritablement schizophréniques, où deux séries d’événements, deux narrative se côtoient, alors que certains veulent continuer à croire que l’élection présidentielle de 2020 se passera comme les précédentes, et qu’un nouveau mandat de quatre ans s’ouvrira. • Bien entendu, il apparaît chaque jour davantage que les événements de USA2020 représentent le champ de bataille planétaire de notre Grande Crise d’Effondrement du Système.